mardi 21 juin
Aujourd'hui nous fêtons: Rodolphe, Gonzague, Raoul, Leufroy.
Rodolphe, ou Raoul, est évêque de Bourges au temps des premiers Carolingiens. Il rédige à ce titre une Instruction pastorale pour améliorer la formation des prêtres. Le pape lui octroie le titre de patriarche des Aquitaines et Narbonnaises.C'est aussi sa fête : Gonzague
Page à la cour du roi d'Espagne Philippe II, il se tient à l'écart de la vie mondaine. Il en vient à renoncer à son droit d'aînesse et entre au Collège romain, une institution fondée en 1551 par saint Ignace de Loyola pour former les prêtres jésuites. En 1591, une épidémie de peste ayant frappé Rome, il se dévoue au service des malades. Lui-même atteint par la maladie, il meurt le 21 juin 1591 sur ces seuls mots : « Quel bonheur ! ».
Canonisé en 1726 , Louis de Gonzague est devenu le saint patron de la jeunesse catholique. À Paris, un très réputé établissement jésuite porte naturellement son nom... En 1991, le pape Jean-Paul II en a fait aussi le saint patron des malades du sida.
Aujourd'hui c'est l'été
Quelle est l'histoire de la fête du solstice d'été ?
Le solstice d'été donne traditionnellement lieu à la grande fête du feu de la Saint Jean, qui est célébrée tous les 24 juin. Cette fête honore la saison estivale en s'inspirant du culte du soleil durant l'Antiquité. Une pratique d'abord païenne de célébration des moissons reprise par l'église catholique, qui l'a christianisée pour l'ériger en fête de la lumière, notamment grâce aux fameux feux de la Saint-Jean allumés à la nuit tombante.
Dicton du jour: -Au solstice d’été, si tu m’en crois, laisse la femme et prends le verre.
-Pluie de Saint-Leufroy, le foin dans le pré n’est pas le roi.La photo du jour:
Entre artistes renommés et amateurs plus ou moins éclairés, la Fête de la Musique célèbre tous les styles de musique dans plus de 120 pays à travers les cinq continents.21 juin 1976
Déroulement de la toute première fête de la musique, imaginée par le musicien Joel Cohen. Cette fête sera popularisée et deviendra nationale dès le 21 juin 1982, poussée par Jack Lang, alors ministre de la culture. Depuis, elle est internationale et fêtée dans plus de 120 pays.Dessin ou histoire du jour:
Très courte épreuve de philo (et copie la plus courte rendue)
La note est méritée…
On ne peut pas faire plus court comme réponse !
Le sujet de philo était le suivant :
> Abordez, de la manière la plus concise possible, les trois domaines suivants :1. la religion,
2. la sexualité,
3. le mystère.
La copie la plus courte a reçu la note de 20 sur 20. On a pu y lire :
Mon Dieu !... Je suis enceinte !... Mais ... de qui ?
Marchés du jour:
LE MARDI LE MARCHE EST A
AIGUINES
FIGANIERES
LORGUES
Activités:
Les activités sont indiquées à titre d'information. Compte tenu des nombreuses annulations encore constatées , nous vous conseillons de vérifier le maintien avant de vous engager.
Des évènements lors d'un 21 juin:
21 juin 1791 : La fuite à Varennes
Dans la nuit du 20 au 21 juin 1791, une berline lourdement chargée s'éloigne de Paris. À son bord le roi Louis XVI, la reine Marie-Antoinette et leurs deux enfants, Madame Élisabeth, la sœur du roi, et la gouvernante des enfants.
Premiers déchirements
Le tribun Mirabeau suggère au roi qu'au cas où la collaboration avec le gouvernement révolutionnaire deviendrait impossible, il lui resterait la possibilité de quitter Paris pour prendre la tête de troupes favorables à sa cause et rentrer dans la capitale afin de mettre un terme à la Révolution.
Le tribun meurt le 2 avril 1791. Et le 18 avril, les Parisiens empêchent Louis XVI de quitter les Tuileries pour Saint-Cloud, où il veut faire ses Pâques et recevoir la communion d'un curé non assermenté. Pour le roi, très pieux, c'en est trop. Encouragé par le comte suédois Axel de Fersen, il décide de mettre en pratique le conseil de Mirabeau et de rejoindre le quartier général du marquis de Bouillé, à Montmédy, près de la frontière avec le Luxembourg. Il sait que ses troupes sont dévouées à la monarchie.
Fuite maladroite
Le matin du 21 juin, quand la disparition du roi est constatée, l'alerte est donnée et le marquis de La Fayette, commandant de la garde nationale, envoie des courriers dans toutes les directions pour ordonner l'arrestation des fuyards. Entre temps, la berline royale prend beaucoup de retard sur l'horaire. Le soir, elle arrive à Sainte-Ménehould, en Champagne, mais le détachement de hussards envoyé par le marquis de Bouillé pour assurer sa protection n'est pas en selle.
Les villageois, intrigués par le remue-ménage, laissent partir la berline suspecte mais retiennent les hussards. Dans le même temps, le fils du maître de poste Drouet, mandaté par la municipalité, saute sur un cheval et, prenant un chemin de traverse, devance la berline à l'étape suivante, Varennes-en-Argonne. Il alerte les habitants et le procureur de la commune, l'épicier Sauce. Quand arrive enfin la famille royale, elle est arrêtée et invitée à descendre de voiture.
C'est le soir. Le tocsin sonne. Les villageois, menaçants, se rassemblent autour de la maison de l'épicier où sont reclus les prisonniers.
Le 23 juin au matin, la berline reprend le chemin de Paris, escortée de trois députés. Elle entre à Paris deux jours plus tard, dans un silence funèbre, les badauds ayant ordre de ne pas prononcer un mot.
Le roi est ramené au palais des Tuileries et placé sous la« surveillance du peuple ». Il est provisoirement suspendu de ses pouvoirs. Pour la bienséance, l'Assemblée qualifie la péripétie de Varennes d'« enlèvement » et non de « fuite ». Mais la confiance entre la monarchie et la Révolution est brisée, d'autant plus que l'on soupçonne le roi de collusion avec l'étranger, voire de trahison.
Les républicains vont dès lors plaider ouvertement leur cause. La monarchie sera finalement renversée par l'émeute du 10 août 1792.
21 juin 1943 : Arrestation de Jean Moulin
Le 21 juin 1943, la Gestapo investit la villa du docteur Dugoujon, à Caluire, une petite ville proche de Lyon, où se tient une réunion importante du Conseil National de la Résistance. Sans doute le chef de la Gestapo de Lyon, Klaus Barbie, a-t-il été informé par l'un des participants, le dénommé René Hardy.
Celui-ci seul arrive à s'enfuir. Parmi les résistants arrêtés, les Allemands ne tardent pas à identifier Jean Moulin, chef de la résistance intérieure. Ils le transfèrent à Paris puis à Berlin où il n'arrivera jamais. Le 8 juillet 1943, il meurt des suites des tortures et des mauvais traitements en gare de Metz.
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