Du village lumière au village musée |
jeudi 1 juillet 2021
CLOCHEMERLE EN PROVENCE
Jeudi 01 juillet
Aujourd'hui nous fêtons: Thierry, Domitien, Dietrich, Goulven, Servan.
Les Thierry ont une volonté énorme de réussir. Doués en de nombreux domaines, ils sont généralement appréciés dans leur vie professionnelle. Insatiables, ils adorent multiplier contacts et expériences. Bien sûr, la fidélité n'est pas leur fort mais on ne regrette jamais de les avoir connus.Dicton du jour: A la Saint-Thierry, aux champs jour et nuit.
Citation du jour: On ne se fait pas d'amis, on les reconnaît.
Paterson.
Dessin ou histoire du jour:
L'hystérie collective ne s'arrête pas.....
et on n'est prêt de trouver le vaccin contre la connerie
Marchés du jour:
LE JEUDI LE MARCHE EST A
BARGEMON
LES ARCS
LES SALLES
VILLECROZE
BROCANTES ET VIDE-GRENIERS :
Cogolin: brocante du jeudi
SORTIR:
Tourtour: La fête des terrasses à 18h avec "KAROL'".
Pour la première fois, le Département dévoile au public l'Abbaye de La Celle dans sa forme la plus complète avec les quatre galeries du cloître des moniales et les salles restaurées de l’aile ouest. Outre l’exposition permanente, le Département propose, pour la réouverture, l’exposition VILLAE, Villas Romaines en Gaule du Sud jusqu’à la fin octobre 2021. Pas moins de 140 pièces et objets archéologiques exceptionnels seront exposés. Certains, très rares, invitent le public à plonger de manière privilégiée au cœur de l’histoire de la Gaule antique dans ce haut lieu historique médiéval.
Offre d'emploi:
Offre d’emploi mairie de Villecroze:
La mairie recrute un agent saisonnier H/F pour le service de voirie communale :poste à pourvoir immédiatement, pour une durée de 2 mois
35 heures, permis B obligatoire
travail le samedi matin
horaires d’été de 6h à 13h.
Les candidatures (lettre de motivation + CV) sont à déposer à l’accueil de la mairie ou par mail à secretaire@mairie-villecroze.fr .
Des évènements lors d'un 01 juillet:
1er juillet 1867: Fondation de la Confédération canadienne
Le 1er juillet 1867, la reine Victoria promulgue l'Acte de l'Amérique du Nord britannique (AANB). Ce texte donne naissance au Canada moderne avec un Parlement fédéral et un gouvernement central à Ottawa.
Désormais qualifié de Dominion (note), le pays accède à une très large autonomie tout en conservant une allégeance à la Couronne britannique.
Visibles sur la carte ci-contre, les deux anciennes provinces du Haut-Canada (anglophone) et du Bas-Canada (francophone) avaient fusionné avec l'Acte d'Union du 23 juillet 1840. Voici qu'elles réapparaissent sous la dénomination respective d'Ontario et de Province de Québec. Au sein de cette dernière, les Canadiens francophones, très largement majoritaires, retrouvent une forme de liberté.
Deux autres colonies britanniques sont par ailleurs adjointes à la fédération : le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse..
En souvenir de l'acte fondateur du Canada, le 1er juillet est devenu la fête de la Fédération canadienne, ou plus précisément fête de la Confédération canadienne selon la terminologie officielle du gouvernement fédéral (et non « confédéral ! »)...
D'aucuns jugent fallacieuse cette référence à une confédération, autrement dit à une « union d'États souverains » régie par des traités internationaux.
La revanche des Québécois
L'« Acte d’Union » a été imposé en 1841 à titre de mesure punitive suite aux révoltes de paysans et Patriotes francophones. Selon les termes du gouverneur Lord Durham, dans son rapport transmis à Londres, « les Français, une fois placés en minorité par suite du cours naturel des événements abandonneraient leurs vaines espérances de nationalité. »
Mais par un curieux retournement de situation, la Constitution punitive de 1841 ne tarde pas à perdre ses épines les plus aiguisées. Solidaires dans les assemblées et les institutions, les Canadiens français, loin de devenir des Anglo-Saxons, prennent confiance en eux et en viennent à dominer l'action politique.
Ils imposent la responsabilité des ministres devant les députés, comme dans toute démocratie qui se respecte. Ils obtiennent le retour de la langue française au Parlement.
Et ils trouvent finalement avantage à ce que leur région du Canada-Est ait le même nombre de députés que le Canada-Ouest anglophone, alors que la population de celui-ci croît beaucoup plus vite du fait de l'immigration... Ainsi font-ils échouer l'objectif principal de l'union : leur assimilation ! Dans les rangs anglophones, on s'en inquiète. N'est-il pas humiliant que des « conquis gouvernassent ainsi des gouvernants » ?
D'un point de vue plus pragmatique, la diversité du territoire complique la tâche des gouvernants.
Les régions de Montréal et Toronto, en voie d'industrialisation, réclament des mesures protectionnistes alors que l'Angleterre elle-même, au summum de la puissance, s'offre le luxe de préconiser le libre-échange pour mieux asseoir sa domination planétaire. Les hommes d'affaires canadiens s'inquiètent des menaces qui pèsent sur leurs principaux produits d'exportation vers l'Angleterre, le bois et le blé. D'aucuns songent à une union de rechange avec les États-Unis.
Pour surmonter ces forces centrifuges, les réformistes modérés et les conservateurs, regroupés en 1854 au sein du Parti libéral-conservateur, ressentent la nécessité d'une union plus solidaire, sous la forme d'une « confédération », avec une « souveraineté générale » autour des sujets d’intérêt commun et une « souveraineté provinciale » pour toutes les affaires locales.
Une réforme obligée
Le 22 juin 1864, une coalition gouvernementale conduite par les libéraux-conservateurs John A. MacDonald et Georges-Étienne Cartier s’engageà procéder à des changements constitutionnels majeurs. L’annonce prend de court les représentants francophones du Canada-Est qui s'accommodent en définitive assez bien des institutions.
Du coup, de manière impromptue, les délégués canadiens rejoignent à Charlottetown, sur l'île du Prince-Édouard, une conférence qui réunit du 1er au 9 septembre 1864 les représentants des colonies maritimes (ceux de Terre-Neuve, prévenus trop tard, n'ont pu se joindre à la conférence).
Les délégués s'accordent sur le principe d'une nouvelle conférence, plus formelle, à Québec du 10 au 27 octobre 1864.
Gagnants et perdants
Une dernière conférence se déroule à Londres en décembre 1866 afin de rédiger le texte final du projet de loi qui sera soumis au vote du Parlement de Westminster. Les délégués sont cette fois au nombre de seize, dont seulement deux Canadiens français. Le texte est voté le 8 mars et sanctionné par la reine Victoria le 29 du même mois.
La Confédération entre en vigueur trois mois plus tard, le 1er juillet 1867. Le représentant de la reine, Lord Monk, en fait l'annonce dans la capitale fédérale, Ottawa, une ville nouvelle bâtie au bord de la rivière du même nom.
Chacune de ses quatre provinces se voit dotée d'une Assemblée législative et d'un gouvernement. Le Parlement fédéral d'Ottawa est bicaméral, avec une Chambre des Communes élective où la répartition des sièges entre les provinces est proportionnée à leur population et un Sénat dont les membres sont nommés à vie par le gouvernement fédéral, à raison de 24 pour l'Ontario, 24 pour le Québec et 24 pour l'ensemble maritime.
Paradoxalement, la fédéralisation a pour effet de réduire le poids des francophones dans les institutions, en raison de l'entrée des provinces maritimes à majorité anglo-saxonne mais surtout du fait qu'en-dehors du Québec, toutes les autres provinces privilégient la dominante anglo-saxonne. Elles rejettent le bilinguisme et ne font aucune concession aux minorités !
Le fait est frappant en ce qui concerne l'éducation : le Québec accorde à sa minorité anglophone le droit à des écoles séparées ; mais dans les autres provinces, les francophones ne bénéficient pas de semblable contrepartie. C'est que les dirigeants de ces provinces craignent que les immigrants européens, de plus en plus nombreux, réclament aussi le droit à un enseignement séparé et refusent l'assimilation.
Il s'ensuivra un siècle plus tard une poussée des revendications indépendantistes au Québec. Mais en attendant, chacun s'accommode des nouvelles institutions, flexibles et adaptées à un pays en pleine expansion.