mercredi 13 janvier 2021

 Mercredi 13 janvier

Aujourd'hui nous fêtons: Yvette, Yvonne, Hilaire, Yveline, Godefroid, Geffrey.

Les Yvette sont indépendantes. Elles ont soif d'originalité et de connaissance. Pourtant, elles sacrifient le plus souvent leur goût de l'entreprise à un sens exacerbé de la famille. Elles sont en effet excessivement maternelles.

C'est sa fête : Yvette

Le 13 janvier, on fête Sainte Yvette. Née à Huy, près de Liège, en 1158, elle fut mariée à 13 ans. Devenue veuve, elle se dévoua aux lépreux.

Dicton du jour: Soleil au jour de saint Hilaire, fends du bois pour ton hiver.

Citation du jour: Les grands parleurs donnent trop de prise sur eux-mêmes. Parler peu et à propos est meilleur.

Citation de Pierre-Jules Stahl ; Les pensées et réflexions diverses (1841)

Les photos de Gilles de Laclos:

La Siagne


Dessin ou histoire du jour:

Connaît-on le vrai visage de Léonard de Vinci ?

Certes, l'artiste italien a réalisé son autoportrait mais, en réalité, on ne sait guère à quoi ressemblait Léonard ! Car le seul autoportrait qu'on connaisse de lui, qui le représente en vieillard, serait selon certains spécialistes un faux du XIXe siècle... Le mystère reste entier


FAITES CONFIANCE A VOS HOMMES POLITIQUES



Marchés du jour:

LE MERCREDI LE MARCHE EST A

AUPS

DRAGUIGNAN

SALERNES

TOURTOUR





A table:

Le Labo de FREDO: 46 Rue Neuve 83111 AMPUS. Tel: 06 60 74 87 88
Plats à emporter
fermé du mercredi 6 au jeudi 21 janvier inclus
************************

Boulangerie artisanale, pains cuits au feu de bois. Tous nos produits sont faits maison et non pas issus de catalogues de produits surgelés
Tel: 06 16 12 83 42

La boulangerie ouvre le matin de 6h 45 à 13 h du mardi au dimanche inclus

Pendant le confinement: Vente de plats à emporter préparés par FANFAN




**************************

RESTAURANT-PIZZERIA
LE BISTRONOMIQUE
56 Rue Neuve 83111 AMPUS
Tel: 06 95 07 64 00
Plats à emporter

***************************

Des évènements lors d'un 13 janvier:

2012 : Naufrage du Concordia


Le 13 janvier 2012, dans la nuit, le Costa Concordia s'échoue sur un récif près de l'île du Giglio (Toscane). Le commandant de bord Francesco Schettino voulait s'offrir une « parade » comme on en voit dans le film de Federico Fellini, Amarcord (1973).

L'échouage de ce somptueux paquebot de croisière avec à son bord 4200 passagers et hommes d'équipage se solde par la mort de trente-deux personnes. Le commandant, bellâtre déconfit, se disqualifie par sa couardise pendant les opérations de secours. Deux mois après l'éviction de Silvio Berlusconi de la présidence du Conseil, ce scandaleux comportement achève de consterner les Italiens…


Amarcord (Fellini, 1973)


1874: Mort de Victor-Louis Baltard

19 juin 1805 à Paris (France) - 13 janvier 1874 à Paris

Biographie Victor-Louis Baltard


Victor Baltard, architecte moderniste adepte des structures métalliques, demeure célèbre pour une réalisation aujourd'hui disparue. Il livre en 1851 le premier des douze pavillons destinés à héberger le marché de gros de Paris, à l'emplacement des anciennes halles, au coeur de la capitale. Las, le public s'indigne de cette construction trop lourde à son goût. Louis-Napoléon Bonaparte, passé du statut de président à celui d'empereur, partage l'avis du public.

Deux ans plus tard, il ordonne la démolition de la bâtisse et insuffle sa propre idée au préfet de Paris Georges Eugène Haussmann. Il esquisse lui-même la silhouette des futures halles, en charpente de fer et vitres, disant : « Ce sont de vastes parapluies qu'il me faut, rien de plus ». Haussmann se tourne vers Baltard, qui a été son condisciple au lycée Henri IV, et l'encourage à prendre sa revanche. C'est ainsi que l'architecte va proposer de nouvelles halles dans le goût de l'empereur.

Les halles Baltard, Paris (estampe, musée d'Orsay)

Ces halles d'avant-garde vont nourrir pendant un siècle Paris et son folklore. Émile Zola en fera en 1873 le héros de son roman Le ventre de Paris. Le marché de gros ayant déménagé en 1972 à Rungis, au sud de la région parisienne, elles ont aujourd'hui laissé place à un centre commercial comme il en existe partout. Deux des douze pavillons de Baltard ont survécu, l'un à Nogent-sur-Marne, près de Paris, l'autre à Yokohama (Japon).

SEPARATISME



“La République est un séparatisme qui a réussi à s’emparer de l’État”
DR

Hilaire de Crémiers analyse dans Politique magazine le projet de loi sur le séparatisme. Extraits :

[…] Tout le monde sait que plus personne ne contrôle les banlieues, les quartiers dits sensibles qu’aucun organisme, même policier, ne peut sérieusement inspecter ni même répertorier, les mosquées encore moins, même si, de temps en temps, il en est qui sont visées par une décision judiciaire ou administrative, comme à l’encontre des quelques trop visibles associations qui promeuvent publiquement un islam radical, tel le Collectif contre l’islamophobie. Mais pour le reste qui pullule par milliers sous tous les prétextes possibles, du religieux à l’éducatif, du culturel au sportif, avec toutes sortes de complicités locales, que peut la loi ? Sans compter les querelles qui divisent les organisations musulmanes et qui rendent vaines toutes les tentatives de constituer un islam de France. La Grande Mosquée de Paris vient encore de le faire savoir.

Les hommes politiques qui, en plus, n’y comprennent rien, sont totalement désarmés. Discours et propositions tiennent lieu d’action. Le texte de la loi ne se présente plus, pour qui veut bien comprendre, que comme la liste des carences et des impuissances de l’État. Pour le dire clairement, de la République.

L’astuce consiste alors à l’habiller en bulletin de victoire et en résolution martiale. Rien de plus facile : l’histoire a bon dos ; la République, c’est connu, a vaincu l’Église catholique et l’a réduite à sa loi et à son droit. Voilà donc le modèle. Un seul absolu : la République ; le reste ne peut être que du particulier et du relatif. Dans cet esprit, les musulmans n’auront plus qu’à se plier à la loi républicaine comme les catholiques. C’est ainsi que l’intitulé est devenu « Projet de loi visant à conforter les principes républicains ». C’est sous le patronage de la loi de 1905 qu’il fut présenté au conseil des ministres pour le 115e anniversaire de la promulgation de cette loi dite de séparation qui garantit la laïcité de l’État.

(…) Le Premier ministre Castex « s’est défendu de légiférer contre les religions et contre la religion musulmane en particulier ». Il a précisé : « C’est à l’inverse une loi de liberté, une loi de protection, une loi d’émancipation face au fondamentalisme religieux. » Et de parler de « stratégie d’ensemble » et de « promesse républicaine ».

La loi se contente donc de rendre automatique l’inscription au Fichier des auteurs d’infraction terroriste les personnes condamnées pour provocation ou apologie d’actes de terrorisme. Tiens, donc ! D’étendre l’obligation de neutralité aux services publics, donc aux transports. Tiens, donc ! De créer un délit de mise en danger de la vie d’autrui par diffusion d’informations. Tiens, donc ! De demander aux associations qui sollicitent des subventions – et qui les obtiennent ! – de s’engager à respecter les valeurs de la République. Tiens, donc ! De façon, est-il précisé, que l’argent public ne puisse pas financer « ceux qui y contreviennent ». Tiens, donc ! De faire en sorte que la polygamie devienne un motif de refus pour les titres de séjour. Tiens, donc ! De donner aux enfants en âge d’être scolarisés un identifiant national pour contrôler l’enseignement dit à domicile. Tiens, donc ! Enfin, d’engager les associations loi de 1901 qui forment le substrat des statuts juridiques des organisations musulmanes, à passer sous le statut de 1905 pour que les financements, notamment étrangers, puissent être vérifiés. Tiens, donc ! Et qui finance qui ? Et jusqu’où ? Un tel statut éviterait aussi les « putschs extrémistes ». Tiens, donc ! Resterait alors à former des cadres musulmans en France ; on connaît déjà les vaines tentatives opérées sous Sarkozy.

Ainsi, pensent Macron et tous les politiciens à sa suite, sera-t-il possible de faite émerger un islam de France ? Un islam qui se fondra comme le catholicisme français dans la République !

Cette loi n’est qu’une immense duperie. Une de plus. Ceux qui vont le plus y perdre sont, d’ailleurs, les Français d’origine musulmane qui sont d’abord attachés à la France. Et qu’il aurait fallu commencer par privilégier. Tel n’est pas le cas. L’affaire de l’islam et de l’islamisme va continuer à pourrir. En France et la France. Assimilation, intégration, reviennent les mêmes mots qu’au moment de l’affaire d’Algérie. Avec la même impossibilité républicaine de résoudre le problème. Et, vraisemblablement, la même tragédie au final.

La vérité que personne ne dit : la République est historiquement et idéologiquement, malgré Tocqueville, une rupture radicale, et constamment renouvelée, avec le génie propre de notre pays. Elle est incapable d’assumer la charge de notre destin national. Par sa nature même, la République est un séparatisme qui a réussi à s’emparer de l’État. Elle n’est même que ça. Et elle ne cesse de reprendre sa même entreprise qui est de séparer la France de son histoire et de ses sources de vie. Comment pourrait-elle dans ces conditions s’opposer au séparatisme islamique ? La loi prouve qu’elle a déjà renoncé.