jeudi 13 janvier 2022

 jeudi 13 janvier


Aujourd'hui nous fêtons:  Yvette.

Les Yvette sont indépendantes. Elles ont soif d'originalité et de connaissance. Pourtant, elles sacrifient le plus souvent leur goût de l'entreprise à un sens exacerbé de la famille. Elles sont en effet excessivement maternelles.

C'est sa fête : Yvette

Le 13 janvier, on fête Sainte Yvette. Née à Huy, près de Liège, en 1158, elle fut mariée à 13 ans. Devenue veuve, elle se dévoua aux lépreux

Dicton du jour: Soleil pour Saint Hilaire, rentre du bois pour l'hiver.

Citation du jour: La vraie vie est si souvent celle qu'on ne vit pas.

Oscar Wilde

La photo du jour par Gilles de LACLOS:

Il n'y avait pas de soleil, c'était encore dans l'ombre...

MOUSTIERS

AIR DE CAMPAGNE:


Grève à l’école : un contexte préélectoral dangereux
 Par Rémi Godeau
La grève dans les écoles, collèges et lycées, contre l’absurdité d’un protocole sanitaire corrigé à trois reprises depuis la rentrée, s’annonce massive. Au point de constituer une double menace pour Emmanuel Macron


Esprit fort devenu maillon faible, Jean-Michel Blanquer va-t-il devenir un problème pour la campagne du Président presque candidat ? Au-delà du cas du ministre de l’Education nationale désormais ciblé par l’opposition, la question se pose.Car la grève dans les écoles, collèges et lycées, contre l’absurdité d’un protocole sanitaire corrigé à deux reprises depuis la rentrée, s’annonce massive. Au point de constituer une double menace pour Emmanuel Macron. Sur la solidité de son crédit dans la gestion de la crise pandémique, un bouclier à tout moment susceptible de devenir boulet. Sur le danger d’une convergence des colères, à l’image de ce front inédit entre syndicats et parents d’élèves pareillement exaspérés. Omicron continue d’imposer son agenda, de détruire les stratégies de campagne, y compris pour le chef de l’Etat.

A moins de trois mois du scrutin, la désorganisation des établissements scolaires abîme de fait les fondamentaux du mandat. Elle éclipse sa mesure sociale emblématique,le dédoublement des classes de CP et de CE1 en zones prioritaires : comment vendre cet acquis quand l’éducation nationale partout s’enflamme ? Elle met à mal l’autre marqueur, la doctrine « classes ouvertes » : ce symbole d’un exécutif soucieux de préserver les décrocheurs par temps d’épidémie devient aujourd’hui le révélateur d’une incompatibilité entre protection et ouverture ; pire, d’une opposition entre Olivier Véran et Jean-Michel Blanquer.

Dès lors, il devient difficile de valoriser une partie du bilan gouvernemental. Et il pourrait se révéler complexe d’articuler un programme crédible autour des priorités que devraient être la santé et l’éducation pour l’après 2022. Une fois passée la mobilisation, Emmanuel Macron aurait tout intérêt à lui-même imposer la solidarité gouvernementale et à calmer la crise.

Dessin ou histoire du jour:



La route du mimosa



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En passant par les communes de Bormes-Les-Mimosas, Rayol-Canadel-Sur-Mer, Sainte-Maxime, Saint-Raphaël, Mandelieu-La-Napoule, Tanneron, Pégomas et Grasse, la Route du Mimosa offre une multitude de découvertes autour de cette fleur parfumée. ☀

Pour connaître chaque itinéraire proposé ➡ http://ow.ly/CqP350Hntaj

ÉTAPE 5 : MANDELIEU-LA-NAPOULE

Ici débute la Route d’Or qui s’enfonce dans la plus grande forêt de mimosa d’Europe.

Fin février se déroule à Mandelieu, la célèbre Fête du Mimosa avec l’élection de sa reine. Vous pourrez également participer aux nombreux corsos fleuris. Mandelieu est le berceau de la culture du mimosa et ça se sent. Au sens propre comme figuré. Notre bon plan sur la Route du Mimosa : les excursions « Du mimosa à la création du parfum » proposées par l’Office de Tourisme. Sur une demi-journée : découvrez la plus grande forêt de mimosa d’Europe et partez à la rencontre d’un agriculteur dans sa forcerie de mimosa.


Marchés du jour:

LE JEUDI LE MARCHE EST A

BARGEMON

Le MUY

LES ARCS

LES SALLES

VILLECROZE

AUPS : Marché hebdomadaire à la Tuber Melanosporum, truffe noire d'hiver. Vente aux particuliers de truffes d'hiver par le Syndicat des trufficulteurs du Var.

 Du 25/11 au 10/03, tous les jeudis de 9h30 à 12h.



Jeudi 13 janvier
Le Labo de Frédo
Vous propose
Plat du jour 10€
Lasagnes bolognaise/ mascarpone
Menu du jour 15€ (midi)
Plat du jour +
Dessert +
1/4 de vin ou café
Vendredi 14 janvier
Couscous royal 15€
Pensez à réserver
0660748788




Des évènements lors d'un 13 janvier:

13 janvier 1898 : J'accuse

À Paris, le 13 janvier 1898, Émile Zola publie une lettre ouverte au président de la République dans L'Aurore sous le titre «J'accuse». Trois ans après la dégradation du capitaine Dreyfus sous l’inculpation de trahison, les intellectuels et les élites parisiennes se déchirent ; les uns invoquant l’erreur judiciaire, les autres rejetant toute mise en cause de la justice militaire.

Le capitaine étant de confession juive, l’Affaire s’accompagne de la première campagne antisémite importante en Occident ; d’autres suivront…

13 janvier 1953 : Le « complot des blouses blanches »

Le 13 janvier 1953 éclate à Moscou l'affaire des « médecins empoisonneurs ». Un article de la Pravda accuse ces médecins - tous juifs - de préparer des assassinats médicaux à l'instigation d'une organisation sioniste. Plusieurs médecins sont prestement inculpés et déportés. Parmi eux le médecin personnel de Staline !

Selon sa tactique habituelle, le dictateur prévoit de faire condamner les médecins après leur avoir arraché de faux aveux, de les faire pendre sur la Place Rouge, de susciter des pogroms dans le pays, enfin, à l'appel « spontané » de personnalités juives du monde de la culture, de protéger les juifs soviétiques en leur offrant un « asile » dans les régions orientales du pays !

L'appel est déjà prêt, ainsi que l'explique l'historien Léon Poliakov quand la mort surprend le « petit père des peuples » et l'empêche de mener à bien son dernier exploit...


13 janvier 2012 : Naufrage du Concordia

Le 13 janvier 2012, dans la nuit, le Costa Concordia s'échoue sur un récif près de l'île du Giglio (Toscane). Le commandant de bord Francesco Schettino voulait s'offrir une « parade » comme on en voit dans le film de Federico Fellini, Amarcord (1973).

L'échouage de ce somptueux paquebot de croisière avec à son bord 4200 passagers et hommes d'équipage se solde par la mort de trente-deux personnes. Le commandant, bellâtre déconfit, se disqualifie par sa couardise pendant les opérations de secours. Deux mois après l'éviction de Silvio Berlusconi de la présidence du Conseil, ce scandaleux comportement achève de consterner les Italiens

Amarcord (Fellini, 1973)

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13 janvier 1874: Mort de Victor-Louis Baltard

19 juin 1805 à Paris (France) - 13 janvier 1874 à Paris

Biographie Victor-Louis Baltard

Victor Baltard, architecte moderniste adepte des structures métalliques, demeure célèbre pour une réalisation aujourd'hui disparue. Il livre en 1851 le premier des douze pavillons destinés à héberger le marché de gros de Paris, à l'emplacement des anciennes halles, au coeur de la capitale. Las, le public s'indigne de cette construction trop lourde à son goût. Louis-Napoléon Bonaparte, passé du statut de président à celui d'empereur, partage l'avis du public. 

Deux ans plus tard, il ordonne la démolition de la bâtisse et insuffle sa propre idée au préfet de Paris Georges Eugène Haussmann. Il esquisse lui-même la silhouette des futures halles, en charpente de fer et vitres, disant : « Ce sont de vastes parapluies qu'il me faut, rien de plus ». Haussmann se tourne vers Baltard, qui a été son condisciple au lycée Henri IV, et l'encourage à prendre sa revanche. C'est ainsi que l'architecte va proposer de nouvelles halles dans le goût de l'empereur.

Les halles Baltard, Paris (estampe, musée d'Orsay)

PROTOCOLES SANITAIRES ET HYSTERIE SCOLAIRE

 


Protocoles sanitaires et hystérie scolaire

par H16

Ah vraiment, pendant les vacances de Noël, Jean-Michel de l’Éducation Nationale a fait des étincelles : il nous a concocté un protocole sanitaire de derrière les fagots qu’il a très finement fourni aux établissements scolaires au dernier moment et dont la mise en application, aussi précise que bien pensée, a immédiatement remporté un franc-succès tant chez les enseignants que chez les élèves et surtout leurs parents.

Manque de bol : après quelques jours d’application studieuse du magnifique ouvrage de Jean-Michel Blanquer et poussé par toute l’administration scolaire, les avis des uns et des autres sont maintenant un tantinet plus contrasté. Il y aurait quelques micro-points d’ajustement, des petits détails à revoir et quelques réglages à peaufiner pour enfin faire ronronner de plaisir le puissant moteur de l’Éducation Nationale.

En pratique, ce nouveau protocole sanitaire est un tel empilement de vexations et de stupidités mal pensées, de contraintes plus tordues et inutiles les unes que les autres, qu’il a sans surprise déclenché tout à la fois une immense vague de tests compulsifs propulsant la France dans le peloton de tête des pays les plus noyés dans les encovidés, et à la fois une immense vague de colère des parents et des enseignants confrontés à ce harcèlement bureaucratique épique.

Et au milieu des profs et des parents, on assiste à une véritable institutionnalisation de la maltraitance aux enfants qui deviennent de véritables cobayes dans le pif desquels on insère de l’écouvillon à la chaîne sans plus trop de ménagement (sur le mode « y’en a plein qui attendent après toi, arrête de chialer petit con  ! »), ce qui n’est pas sans déclencher quelques saines pulsions de violence…

La colère est d’ailleurs si importante que l’inénarrable premier ministre a été obligé d’intervenir pour arrondir certains angles de la fumisterie tortionnaire imposée par son ministre de l’Éducation manifestement en roue libre : modifiant autoritairement quelques unes des règles les plus absurdes et les plus lourdes de l’invraisemblable bric-à-brac infernal pseudo-sanitaire, il est donc intervenu sur les ondes pour tenter d’apaiser les foules.

Au passage, on appréciera le petit jeu de clowns entre les deux ministres, l’un jouant le rôle du Fouettard, l’autre d’Auguste avec un brio qui montre une maîtrise totale de ces personnages de cirque ; manifestement le recyclage – qui ne manquera pas d’arriver dans les prochains mois, vu leur usure actuelle – sera une réussite.

Malheureusement, la crise est assez importante pour que le numéro de nos deux commis ne suffise pas puisque Macron lui-même y est allé de sa petite explication sur le mode « il n’y a pas de système parfait » ce qui est un délicat euphémisme vu l’usine-à-gaz impraticable qui vient d’être mise en place.

Néanmoins on devra lui accorder une certaine cohérence : expliquant récemment vouloir clairement emmerder les non-vaccinés, il s’en tient donc à son programme officiel. Eh oui, ça tombe bien, les enfants sont très majoritairement non vaccinés. Bien fait pour eux, en somme : Macron et son gouvernement entreprennent de les emmerder, même si l’on doit se demander s’il fallait y aller avec une telle rage sadique qui confine à la gourmandise de sévices pour les enfants et pour leurs parents…

Du reste, si l’on pouvait renvoyer des soignants par paquets de mille alors que l’hôpital manque cruellement de bras, sans déclencher la moindre réaction des syndicats, si l’on pouvait aussi conditionner l’emploi à une injection de produits toujours en phase d’essais sans provoquer la moindre réaction chez eux, bousculer à ce point le train-train quotidien des enseignants, des enfants et de leurs parents semble enfin (!) inciter quelques uns au mouvement.

On pourra se demander ce qui les a poussé à se réveiller… L’approche des élections, de nouvelles négociations salariales ou d’avantages subtils ne seraient pas étrangers à cet émoi soudain, mais au final, la moutarde est montée aux nez des syndicats d’enseignants et de parents et les voilà qui appellent à une grève massive ce jeudi dans les établissement scolaires.

La bataille semble donc engagée entre d’un côté un frémissement syndical et de l’autre une obstination gouvernementale malsaine, qui continue d’enfoncer le pays dans l’hystérie et les dédales de la bureaucratie la plus perverse dont Castex est décidément la tête de gondole la plus emblématique (lorsqu’il s’exprime, on entend distinctement le bruit des tampons sur les cerfas).

Du reste, on pourrait croire que les choix faits par cette troupe de dangereux imbéciles pervers sont le résultat d’une incompétence notoire et d’une impréparation chimiquement pure.

C’est possible mais une autre possibilité serait bien sûr que ces avanies ont été mises en place à dessein précisément pour faire sortir parents et enseignants de leurs gonds : épuisés par plus de vingt mois de règles sanitaires de plus en plus débiles, d’injonctions paradoxales et d’ordres contradictoires, cette foule est maintenant psychologiquement mûre pour le coup d’estoc final, celui par lequel elle en viendra à souhaiter sortir de ce cauchemar administratif par un geste simple : vacciner les enfants. Cela devient une voie de sortie envisageable même pour ces parents qui ont conservé à l’esprit que le ratio bénéfice/risque de ces vaccins ne leur est absolument pas favorable.

Et puis même si ces enfants ne sont pas concernés par la maladie, même si leurs grands-parents font partie de cette population elle-même vaccinée à plus de 96% et donc, théoriquement, hors de danger (sauf à admettre que ces vaccins ne servent vraiment à rien), la multiplication de ces emmerdements colossaux, clairement sortis des esprits malades de nos dirigeants, peut fort bien constituer une étape indispensable pour préparer le terrain à une campagne de picousage massif de nos chères têtes blondes.

L’avenir nous dira si c’est effectivement le choix de Macron et de sa brochette de clowns à seringues.

C’est en tout cas un jeu dangereux, pour eux comme pour le pays et ce alors que le contraste se fait chaque jour plus fort avec les pays voisins (Royaume-UniEspagne) où la sortie de crise commence à être évoquée…