vendredi 6 novembre 2020

 Vendredi 06 novembre

Aujourd'hui nous fêtons:  Léonard, Bertille, Mélaine, Lenny, Winnoc, Efflam, Théobald.

 Les Bertille sont dynamiques, aussi entreprenantes que surprenantes. Compagnes gaies et pleines de fantaisie, elles aiment les voyages, l'amour et le hasard. La fidélité n'est pas leur préoccupation essentielle.

Dicton du jour:  À la Saint-Léonard, toute vermine part.

Citation du jour: Il avait tellement d'imagination qu'il était jaloux des amants que sa femme n'avait pas encore.

Yvan Audouard.

Disparition:  Pierre SIMONET.


l'un des trois derniers compagnons de la Libération. Pierre Simonet est décédé jeudi 5 novembre à l'âge de 99 ans

Seuls deux compagnons de la Libération lui survivent, Daniel Cordier et Hubert Germain, tous deux centenaires, sur les 1 038 distingués par le général de Gaulle pour leur engagement au sein de la France libre pendant l'Occupation allemande. Son décès fait suite à celui d'un autre compagnon, d'Edgard Tupët-Thomet, décédé le 9 septembre à l'âge de 100 ans.
250 heures de vol et 137 missions de guerre

Né le 27 octobre 1921 à Hanoï, en Indochine, Pierre Simonet avait rejoint Bordeaux pour y faire ses études. Révolté par l'intention du maréchal Pétain de signer l'armistice avec l'Allemagne, le jeune homme décide de rejoindre l'Angleterre pour s'engager dans les FFL en juillet 1940. Membre du 1er régiment d'artillerie, il participe aux campagnes de Syrie et de Libye, où il s'illustre à Bir Hakeim. Il combat également lors des campagnes de Tunisie et d'Italie, avant de débarquer en Provence et de poursuivre les combats en Alsace.

A l'issue de ces campagnes, "son compteur affichait 250 heures de vol et 137 missions de guerre, qui lui valurent 5 citations et sa désignation comme Compagnon de la Libération le 27 décembre 1945", selon l'Elysée. Après guerre, Pierre Simonet effectue une grande partie de sa carrière dans la fonction publique internationale (ONU, OCDE, FMI...).

Dessin ou histoire du jour:



Marchés du jour:

LE VENDREDI LE MARCHE EST A

TRANS EN PROVENCE

Pour les autres jours consulter le tableau de la page d’accueil

 «  LES MARCHES »




A table:

Le Labo de FREDO
 46 Rue Neuve 83111 AMPUS. Tel: 06 60 74 87 88
Plats à emporter
Le Labo de Frédo reste ouvert durant toute la période du confinement, midi et soir sauf le mercredi fermé
-Au menu tous les soirs
Kanibal 12€
Pizza de 8 à 14€ (33 cm) et de 10 à 16€ (40cm)
Au menu le midi
-gnocchi soufflés
-ravioles
-Tagliatelles
-Risotto
-Poêlée de canard accompagné de tian de légumes et gratin Dauphinois

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Boulangerie artisanale, pains cuits au feu de bois. Tous nos produits sont faits maison et non pas issus de catalogues de produits surgelés
Tel: 06 16 12 83 42

La boulangerie ouvre le matin de 6h 45 à 13 h du mardi au dimanche inclus
Pendant le confinement: Vente de plats à emporter préparés par FANFAN.


Des évènements lors d'un 06 novembre:

1956 : L'expédition de Suez tourne au fiasco

Le 6 novembre 1956, les armes se taisent sur les rives du canal de Suez. L'expédition franco-britannique tourne au fiasco. Elle signe la fin de l'ère coloniale et de la «diplomatie de la canonnière»...

Naissance de Armand Fallières

6 novembre 1841 à Mézin, Lot-et-Garonne - 22 juin 1931 à Villeneuve-de-Mézin, Lot-et-Garonne

Biographie Armand Fallières



Succédant à Émile Loubet, Armand Fallières (65 ans) est élu président de la République française le 17 janvier 1906 comme candidat des gauches.

Sa mine débonnaire lui vaut le surnom de «Père Fallières». Un jour qu'il se promène sur les Champs-Élysées, un garçon de café mécontent de sa politique extérieure lui tire la barbe...


Mort de Piotr Tchaïkovski
7 mai 1840 à Votkinsk (Russie) - 6 novembre 1893 à Saint-Pétersbourg (Russie)

Piotr Tchaïkovski est l'un des compositeurs les plus représentatifs de la musique russe. Son ballet Casse-Noisette (1892) a connu un succès tardif mais inusable.


Casse-Noisette est un ballet présenté en deux actes qui raconte l'histoire de Clara, une jeune fille qui, la veille de Noël, reçoit comme cadeau un casse-noisette en bois. Il se transforme en prince après avoir combattu le roi des souris et emmène Clara dans un royaume fantastique.
La définition exacte du terme « casse-noisette » est donnée par les Frères Grimm en 1830 : « petit homme difforme, dans la bouche duquel les noisettes sont cassées, au moyen d'un levier ou d'une vis ». Ces figurines devaient inspirer le respect, mais elles étaient également fabriquées comme caricatures.

RETRAITES ET FISCALITE

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 Mme Micheline SANY nous rappelle comment l'Etat rackette les pauvres retraités ...


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62 ans d'imagination fiscale et de mensonges !!!

A lire jusqu’au bout, que l'on soit retraité ou pas..!!! De droite, de gauche, du milieu, dessus ou....en travers ! Voici la preuve que nous sommes les champions du monde pour les impôts !!!
Bon courage.....car ce n'est pas fini !



Je me présente. Je m’appelle Micheline Sany. Je suis née en 1927 et je vous le dis tout net : à force de tirer sur l’élastique, la corde va péter !

En 1956, quand Guy Mollet a instauré la vignette pour « fournir un revenu minimum à toutes les personnes âgées de 65 ans et plus », bon… moi j’avais à peine 30 ans et j’étais très fière de pouvoir venir en aide aux anciens.

En plus, Paul Ramadier, le ministre des Affaires économiques, avait affirmé que ça serait une taxe temporaire… Bah, il a duré quarante-quatre ans le temporaire ! Pendant quarante-quatre ans j’ai payé cette vignette ! Alors merci !

Surtout que les anciens n’en ont presque jamais vu la couleur, vu qu’au bout de trois ans, le Premier ministre, Michel Debré, a annoncé que le produit de la vignette serait finalement « acquis au budget de l’État… », qui le reverserait au Fonds national de solidarité. Enfin, en partie… Enfin, en petite partie… Que les vieux se fassent dépouiller comme ça, ça a fait du foin, pendant toutes ces années. Mais ça n’a jamais rien changé.

Ensuite en 1991, quand ils ont créé la CSG, la contribution sociale généralisée pour financer la branche famille, en remplacement des cotisations patronales d’allocations familiales, bon… sans râler, j’ai payé !

Surtout que ça ne devait durer que cinq ans. « Une contribution transitoire » qu’ils disaient… et puis 1,1 %, c’était supportable. Seulement vingt-sept ans plus tard, elle transite toujours la CSG !
Et elle a grimpé à 9,2 % pour les salariés et 8,3 % pour les retraités. Par étapes, bien sûr, c’est moins voyant.

En 1993, elle est passée de 1,1 à 2,4 %. Pour alimenter en plus le Fonds de solidarité vieillesse. Y’avait pas déjà la vignette pour ça ? Chuuuuut, arrêtez d’être insolents !

En 1997, elle augmente encore pour financer, en plus, la branche maladie : on en est à 3,4 %.

En 1998, toujours pour la branche maladie, elle passe à 7,5 %, etc., etc.

Bref, la protection sociale ne s’est pas redressée, et ce qui devait être temporaire devenu… un impôt de plus.

Ah bah oui ! La CSG, ça rapporte plus que l’impôt sur le revenu aujourd’hui.

Si on vous demande combien vous payez d’impôts par an, vous savez le dire.

Mais si on vous demande combien vous payez de CSG, vous savez ?

Chez moi on disait : « C’est tout un art de plumer l’oie sans la faire crier.» Alors qu’il y aurait de quoi hurler.

Et puis en 1996, rebelote avec la CRDS, la « contribution à la réduction de la dette sociale ». J’ai payé. (Mais j’avoue, j’ai râlé.)

À cette époque, les déficits sociaux s’élevaient à un montant estimé entre 30 et 38 milliards d’euros.

Oui, parce que nous, si on se trompe de dix euros dans notre déclaration de revenus, on risque une amende, mais eux, un flou de 8 milliards, ils ont le droit… Toujours est-il qu’ils avaient tout bien calculé : en treize ans, tout serait remboursé.

La CRDS devait disparaître le 31 janvier 2009.

Mais voilà-t’y pas qu’en septembre 1997, le gouvernement Jospin annonce 13 milliards d’euros supplémentaires de dettes, qui correspondaient aux déficits sociaux non financés des années 1996 à 1998.

Alors, ils ont tout bien recalculé, finalement pour tout éponger il fallait prolonger… jusqu’au 31 janvier 2014.

Mais voilà-t’y pas qu’en 2004, le plan de redressement de la Sécurité sociale concocté par Philippe Douste-Blazy annonce 50 milliards d’euros supplémentaires de dette à rembourser.

Alors, ils ont tout bien re-recalculé… et ils ont vu que finalement, la Trinité était la meilleure date pour arrêter la CRDS. Donc, on la paye toujours…

Et puis, en 2004 , Raffarin a inventé la « journée de solidarité », vouée à « l’autonomie des personnes âgées ». Moi, ça va, j’étais déjà à la retraite, mais vous, vous avez travaillé… sans être payés !

Et en 2013, une nouvelle taxe pour les retraités. CASA, ça s’appelle. C’est la « contribution additionnelle de solidarité à l’autonomie », 0,3 % sur les retraites, pensions d’invalidité, allocations de préretraite.

C’est-à-dire qu’ils font payer les vieux pour que les vieux soient autonomes !

C’est pas du bon foutage de gueule, ça ? Et on continue. En 2013, toujours, M. Jean-Marc Ayrault nous gèle les retraites complémentaires…

Et comme ça ne s’arrête jamais, maintenant, parce que j’ai 1 247 euros de revenu fiscal par mois, j’ai une augmentation monstrueuse de la CSG : 25 % d’augmentation !

Ah ben oui, on nous a dit 1,7 % , mais c’est pas 1,7 % de ce qu’on payait, c’est le taux qui augmente de 1,7 %

Bref, nous les vieux, on est passés de 6,6 % à 8,3 % de CSG , ça nous fait 25 % dans les dents....enfin celles qui nous restent.

Et maintenant, la cerise sur le pompon : on nous annonce que nos retraites vont être revalorisées de 0,3 %.

Cinq fois moins que l’augmentation dont on aurait dû bénéficier si le code de la Sécurité sociale avait été simplement respecté, puisqu’il prévoit que les pensions soient revalorisées du montant de l’inflation moyenne sur l’année pour éviter toute dégradation du niveau de vie.

Et l’inflation prévue d’après l’Insee est de 1,6 %.

Et Bruno Le Maire ose dire sur RTL : « Mais ils ne seront pas perdants, leur pension de retraite continuera à être revalorisée. » Il croit qu’on est tous gâteux ou quoi ?

Je n’ai que mon certificat d’études, mais y’a pas besoin de sortir de Polytechnique pour comprendre qu’une hausse de 0,3 % des pensions, quand les prix augmentent de 1,6 %, revient à une baisse du pouvoir d’achat.

D’après le baromètre de l’institut Elabe, publié le 6 septembre, 72 % des retraités déclarent ne pas avoir confiance dans le chef de l’État, alors qu’ils étaient 44 % en janvier et 35 % lors de son élection. On se demande vraiment pourquoi.

Un type qui pour se faire élire déclarait chez Jean-Jacques Bourdin en décembre 2016 : « L’engagement que je prends ici devant vous, c’est que, avec moi, toutes les petites retraites auront leur pouvoir d’achat protégé. »

Et sur RMC encore, en février 2017 : « Je ne veux pas, moi, faire d’économies sur le dos ni des retraités, ni de celles et ceux qui sont à quelques années d’aller à la retraite. »

Et au 20 heures de France 2 en mars 2017 : « Je ne touche pas à la retraite de celles et ceux qui sont aujourd’hui retraités. Leur retraite sera préservée. Il n’y aura pas de perte de pouvoir d’achat, c’est essentiel ! »

Alors je pose la question : 72 % qui n’ont pas confiance, comment est-ce possible ?

Comment peut-il se trouver encore 28 % de retraités qui lui fassent confiance ? …

Toute ma vie, j’ai payé pour aider les vieux et maintenant que je suis vieille, il faut que je paye pour aider les jeunes ? Que vont-ils nous inventer encore ?????


Marie-Odile KRIEGEL