Mercredi 11 novembre
Aujourd'hui nous fêtons: Martin, Véran, Vérane, Alicia.
Les Martin sont doux et secrets, sensibles et intuitifs. Rêveurs. Enfants, s'ils savent se montrer dociles, ils font déjà preuve d'un grand esprit d'indépendance, qu'ils cacheront une fois adultes sous des dehors de bon père de famille. Leur intelligence, leur subtilité peuvent les attirer vers le mysticisme; ils rêvent du monde qui existe derrière les réalités apparentes..
C'est sa fête : Martin
Ancien centurion romain originaire des bords du Danube, Martin évangélise la France. Populaire évêque de Tours, il est inhumé dans sa bonne ville le 11 novembre 397...
La fête de la Saint Martin est demeurée très populaire jusqu'à la Révolution, en France mais aussi dans le reste de la chrétienté occidentale. C'est ainsi que le 11 novembre, l'on dansait et chantait nuit et jour !
La Saint Martin était aussi l'occasion de faire bombance avant le jeûne de l'Avent, c'est-à-dire de la période précédant Noël (ledit jeûne est tombé en désuétude, l'Église n'ayant conservé que le jeûne du Carême, avant Pâques). On savourait alors une oie grasse de sorte que l'expression : « faire la Saint-Martin » est devenue synonyme de bonne chère. On buvait aussi, sans trop de retenue, le « vin de la Saint-Martin », un vin de vendange tardive.
Une pieuse légende raconte que, lorsqu'on transféra la dépouille du saint de Candes à Tours, les buissons se mirent à refleurir à son passage le long de la Loire ! Ce miracle serait à l'origine de l'été de la Saint-Martin, un redoux en fait occasionné par des vents du sud-ouest qui touchent la France autour du 11 novembre, fête de la Saint Martin.
De l'autre côté de l'Atlantique, des phénomènes météorologiques différents occasionnent aussi un bref redoux à l'automne. C'est l'été indien. Au Québec, ce phénomène survient aux alentours de la fête de l'Action de grâces (second lundi d'octobre).
Notons encore que c'est en référence à Saint Martin qu'en novembre 1918, à l'instigation du général Foch, les négociateurs français auraient choisi de fixer au 11 novembre la date de l'armistice (de préférence au 9 ou 10 novembre).
Dicton du jour: Si le vent du Sud souffle pour la Saint-Martin, L'hiver ne sera pas coquin.
Citation du jour: L'amitié est plus tragique que l'amour. En effet, elle dure beaucoup plus longtemps.
Oscar Wilde.
La dernière photo de Doriane:
Voilà c’est fait l'intervention s’est bien passée douloureux tout de même j’ai hâte de rentrer .
Bon rétablissement Doriane.
Dessin ou histoire du jour:
Marchés du jour:
LE MERCREDI LE MARCHE EST A
AUPS
SALERNES
TOURTOUR
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« LES MARCHES »
A table:
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Plats à emporter
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Des évènements lors d'un 11 novembre:
1918 : Un armistice met fin à la Grande Guerre
Le 11 novembre 1918, un armistice met fin à la Grande Guerre, première guerre totale, qui a meurtri l'Europe comme aucune autre. On veut croire qu'elle restera la dernière de l'Histoire, la « der des der ».
La commémoration de l'Armistice demeure depuis 1919 un moment fort de la vie civique en France et chez ses alliés tout en étant pratiquement ignorée de l'autre côté du Rhin, pour des raisons compréhensibles. Cette commémoration prend la forme d'un jour chômé et de manifestations collectives : soit que l'on se recueille devant les monuments aux morts et la tombe du Soldat inconnu, soit que l'on arbore un coquelicot comme au Canada ou en Angleterre.
La délégation allemande est conduite par Matthias Erzberger, le général von Winterfeldt et le capitaine de vaisseau Vanselow. Les plénipotentiaires sont reçus le soir du 10 novembre dans le wagon spécial du généralissime Foch, au carrefour de Rethondes, au milieu de la forêt de Compiègne. On les fait patienter autour de quelques mets raffinés qui sont consommés en silence.
1940 : Les lycéens de Paris défient Pétain et l'occupant
À l'automne 1940, la France s'installe dans la Collaboration avec l'occupant allemand. Le 24 octobre, Pétain rencontre Hitler à Montoire. Mais la fronde gronde à l'Université. L'illustre professeur Paul Langevin, coupable de manifester son aversion pour le nazisme, est arrêté le 30 octobre (il sera relâché 40 jours plus tard). À l'approche de la commémoration de l'Armistice, qui célèbre la défaite de l'Allemagne le 11 novembre 1918, des étudiants et des lycéens parisiens (le lycée débute à cette époque avec la classe de 6e), envisagent de manifester devant la flamme du Soldat Inconnu, sur les Champs-Élysées. Ils y sont encouragés par la radio de la France Libre, à Londres.
À titre préventif, le gouvernement interdit les manifestations. Mais le jour venu, des jeunes gens venus du Quartier latin et des grands lycées parisiens, en particulier Janson de Sailly, commencent à converger vers les Champs-Élysées. Certains déposent une gerbe en forme de croix de Lorraine sous l'Arc de triomphe. On compte un total de trois mille à cinq mille manifestants, essentiellement des jeunes garçons et des jeunes filles issus de la bourgeoisie parisienne. Ils huent Pétain, Laval et Hitler devant les soldats allemands médusés installés aux terrasses des cafés.
La police intervient mollement pour les disperser et procède à quelques arrestations, une centaine au total. Enfin, à dix-huit heures, des troupes de la Wehrmacht déboulent sur l'avenue et tirent à l'aveugle. La foule se disperse sans que l'on compte heureusement aucun mort. Il s'agit de la première expression publique de la Résistance.
1942 : Occupation de la zone « libre »
Le 11 novembre 1942, Hitler déclenche l'opération « Attila ». En réponse au débarquement anglo-américain en Afrique du Nord, l'armée allemande franchit la ligne de démarcation qui sépare la France occupée de la France dite « libre » depuis l'armistice de 1940. À Toulon, sur ordre de l'amiral Jean de Laborde, la flotte française se saborde pour échapper aux Allemands sans pour autant tomber entre les mains des Anglais ! À Vichy, le gouvernement du maréchal Pétain et de Pierre Laval est placé sous le contrôle direct de l'occupant. Il perd la fiction de son indépendance.