Dimanche 06 février
Aujourd'hui nous fêtons: Gaston
Les Gaston sont charmeurs, intelligents et affectueux. Ils connaissent généralement la réussite sociale. Mais se laissent souvent aussi aller à l'inaction et à la mélancolie. Par excès de lucidité ou manque de courage, voire par vanité...
Gaston (du mot Vaast qui signifie hôte en dialecte germain) restaure les églises du nord de la France, détruites par les Barbares. Devenu évêque d'Arras, il meurt en 540. Son souvenir est entretenu par la vénérable abbaye Saint-Vaast, à Arras même.
Dicton du jour: A la saint Gaston, bien souvent le temps n’est pas bon.
Citation du jour: La plus grande vertu est comme l'eau: elle est bonne pour toutes choses.
Proverbe chinois.Les photos du jour: Françoise Cardinal Photographie
Dessin ou histoire du jour:
Marchés du jour:
LE DIMANCHE LE MARCHE EST A
BARJOLS
MOISSAC
REGUSSE
SALERNES
VIDAUBAN
FIGANIERES
INFORMATION DE LA PAROISSE:
MESSES DOMINICALES A
AMPUS ET LES ENVIRONS
Saint Michel AMPUS: ( village) Père Christian BLANC : Tél: 06 09 18 77 39.
Messe le Dimanche et les jours de fêtes à 9h30.
Notre Dame de Spéluque AMPUS: Tous les dimanches et jours de fêtes, messe orientée vers le Seigneur à 11h00 dans la forme extraordinaire du rit romain et chant grégorien (lectures en français).
FLAYOSC: Samedi 18h00 et le dimanche à 11h.
CHATEAUDOUBLE: Dimanche: 9H30.
TOURTOUR: Dimanche à 18h00.
VILLECROZE: Dimanche à 9h15.
AUPS: Dimanche à 11h.
SALERNES: Dimanche à 11h.
Le programme des Jeux olympiques de Pékin du dimanche 6 février (en heures françaises):
Curling (tournoi mixte)
02h05: 1er tour: Etats-Unis-République tchèque
02h05: 1er tour: Grande-Bretagne-Chine
07h05: 1er tour: Norvège-Suède
07h05: 1er tour: Australie-Suisse
07h05: 1er tour: Italie-Chine
07h05: 1er tour: Canada-République tchèque
13h05: 1er tour: Canada-Australie
13h05: 1er tour: Italie-Suède
13h05: 1er tour: Suisse-Etats-Unis
13h05: 1er tour: Norvège-Grande-Bretagne
Freestyle
11h00: ski de bosses femmes Tour préliminaire (Camille Cabrol)
12h30: ski de bosses femmes Finale 1re manche (Perrine Laffont)
13h05: ski de bosses femmes Finale 2e manche
13h40: ski de bosses femmes Finale 3e manche
Hockey sur glace (tournoi femmes)
09h40: 1er tour/Groupe B: Chine-Japon
14h10: 1er tour/Groupe A: Suisse-Etats-Unis
Luge
12h30: Luge monoplace hommes 3e manche
14h15: Luge monoplace hommes 4e manche
Patinage artistique
02h30: Epreuve par équipes - programme court femmes
04h50: Epreuve par équipes - programme libre hommes
Patinage de vitesse
09h30: 5000 m hommes
Saut à skis
12h00: Tremplin normal hommes Finale 1re manche
13h00: Tremplin normal hommes Finale 2e manche
Ski alpin
04h00: Descente hommes (Johan Clarey, Blaise Gienzendanner, Maxence Muzaton et Matthieu Bailet)
Ski de fond
08h00: Skiathlon hommes (Maurice Manificat, Jules Lapierre, Clément Parisse, Hugo Lapalus)
02h30: Slopestyle femmes Finale 1re manche
02h57: Slopestyle femmes Finale 2e manche
03h24: Slopestyle femmes Finale 3e manche
05h30: Slopestyle hommes Tour préliminaire 1re manche
Pays | ||||
---|---|---|---|---|
1 | 2 | 0 | 0 | 2 |
2 | 1 | 0 | 1 | 2 |
3 | 1 | 0 | 0 | 1 |
3 | 1 | 0 | 0 | 1 |
3 | 1 | 0 | 0 | 1 |
3 | 1 | 0 | 0 | 1 |
7 | 0 | 2 | 0 | 2 |
8 | 0 | 1 | 1 | 2 |
8 | 0 | 1 | 1 | 2 |
10 | 0 | 1 | 0 | 1 |
Des évènements lors d'un 06 février:
6 février 1637 : La crise de la tulipe aux Pays-Bas
Le 6 février 1637 se produit ce qui est considéré comme le premier effondrement d'une bulle spéculative, celle de la tulipe aux Pays-Bas (la « tulipmania »), dont les prix atteignent des sommets avant de connaître une vertigineuse plongée.
Ogier Ghislain de Busbeck, ambassadeur des Habsbourg auprès de la Sublime Porte, aurait découvert les tulipes dans les jardins du sultan Soliman le Magnifique, à Constantinople. Il aurait alors acheté des centaines de bulbes et les aurait ramenés en Hollande, à Leyde, sa nouvelle ville d'affectation. Ainsi serait née la passion des Hollandais pour cette fleur fragile...
6 février 1934 : Manifestation sanglante à Paris
Le 6 février 1934, le radical Édouard Daladier présente à la Chambre des députés son nouveau gouvernement.
C'est le prétexte à une violente manifestation antiparlementaire qui va faire trembler la République et susciter en définitive l'union des socialistes et des communistes, jusque-là refusée par ces derniers.
Fracture politique
Édouard Daladier a été pressenti le 30 janvier par le président de la République Albert Lebrun pour présider le Conseil des ministres. Ce changement de gouvernement fait suite à la découverte, trois semaines plus tôt, du cadavre d'un escroc, Alexandre Stavisky.
L'opinion publique soupçonne des ministres et des députés d'avoir trempé dans ses combines. Quatre députés radicaux et francs-maçons sont, il est vrai, compromis dans le scandale. La méfiance de l'opinion est qui plus est exacerbée par l'annonce de la mutation par Édouard Daladier du préfet de police Jean Chiappe, suspect de mansuétude à l'égard des « ligues ».
Ces ligues - mouvements politiques de masse - rassemblent les mécontents de tout poil. Elles se sont multipliées à droite comme à gauche, en marge des partis parlementaires, à la faveur de la crise économique.
Elles bénéficient du soutien de trois hebdomadaires influents de droite ou d'extrême-droite : Gringoire (600 000 lecteurs), Candide (Pierre Gaxotte, 300 000 lecteurs), Je suis partout (Robert Brasillach, 100 000 lecteurs).
Elles bénéficient aussi du soutien d'un nouveau-venu, Philippe Henriot (45 ans), élu député de Bordeaux quelques mois plus tôt. Militant catholique très marqué à droite, antirépublicain, antimaçonnique et antisémite, excellent orateur au demeurant, il appelle trois fois en janvier 1934, à la tribune de la Chambre des députés, à « balayer la République » (sous l'Occupation, il mettra sa voix au service de Radio-Vichy).
Manifestation hétéroclite
En signe de protestation, les ligues appellent à manifester le jour même de l'investiture de Daladier, à Paris, place de la Concorde, en face de la Chambre des députés (le Palais-Bourbon).
Parmi les organisateurs de la manifestation figure l'association d'anciens combattants Les Croix-de-Feu présidée par le lieutenant-colonel comte François de La Roque (49 ans). Leur nom vient de l'appellation donnée aux combattants décorés pour une action d'éclat en première ligne pendant la Grande Guerre.
Inspiré par le christianisme social, hostile à toute forme de racisme et d'antisémitisme, La Rocque prône un régime de type présidentiel. Combattant émérite, homme de conviction et orateur remarquable, il est adulé par les 300 000 adhérents de son association, anciens combattants et fils ou parents d'anciens combattants.
Les Croix-de-Feu constituent le groupe le plus nombreux de la manifestation.
Sont aussi présents la ligue monarchiste Action française, la ligue des Jeunesses patriotes fondée en 1924 par Pierre Taittinger, conseiller municipal de Paris ainsi que le groupe Solidarité française du parfumeur François Coty, émule de Mussolini, et même une Fédération des contribuables !
À côté de ces groupes orientés à droite ou à l'extrême-droite, on relève la présence d'un mouvement communiste, l'Association républicaine des anciens combattants (ARAC).
Au total guère plus de 30 000 manifestants dont une forte majorité d'anciens combattants. Tous se mobilisent sur le thème : « À bas les voleurs ! » et réclament davantage de civisme, d'honnêteté...
Tragique manifestation
À l'appel du lieutenant-colonel de La Roque, les Croix-de-Feu se dispersent rapidement dès que se produisent les premières échauffourées avec la garde mobile. Bien qu'arrivés en fin d'après-midi aux portes du Palais-Bourbon, La Rocque et ses anciens combattants se refusent à occuper celui-ci. Leur dispersion rend vaine toute possibilité de renverser le régime par la force.
Mais de l'autre côté de la Seine, autour de la place de la Concorde, la manifestation dégénère. Des milliers de militants tentent de marcher sur le Palais-Bourbon. La Garde mobile tire. Les affrontements se prolongent tard dans la nuit. Seize manifestants et un policier sont tués. On compte un millier de blessés...
6 février 1998 : Assassinat du préfet Claude Érignac
Au tournant du XXIe siècle, usés par l'action policière, les défections et l'âge, les nationalistes corses jouent leur va-tout... Le soir du 6 février 1998, à Ajaccio, des dissidents du Front de Libération Nationale de la Corse (FLNC) assassinent à bout portant le préfet de Corse-du-Sud Claude Érignac qui allait rejoindre son épouse à un concert. Ce crime sans précédent en temps de paix soulève une immense émotion en France et en Corse même. Les six assassins sont arrêtés et condamnés à la perpétuité. Un autre indépendantiste, Yvan Colonna, est dénoncé par les accusés, arrêté peu après et à son tour condamné. Depuis lors, les attentats ont à peu près cessé sur l'île, laissant place à des trafics plus classiques.
Quelques mots sur... François Truffaut
François Truffaut, né le 6 février 1932 à Paris et mort à 52 ans le 21 octobre 1984 à Neuilly-sur-Seine, est un réalisateur et scénariste de cinéma. Il a également été acteur et avait été préalablement critique de cinéma. Il fait partie du groupe de cinéastes issus des Cahiers du cinéma, qui ont constitué la Nouvelle Vague. Il a publié plusieurs ouvrages sur le cinéma.
Parmi les nombreux films de Truffaut, on peut détacher la série mettant en scène Antoine Doinel, sous les traits de l'acteur Jean-Pierre Léaud, qui débutera sa carrière d'acteur dans les Quatre cents coups (1959) à l'âge de quatorze ans, acteur fétiche et « double » de Truffaut. La série se poursuivra avec Antoine et Colette sketch du film l'Amour à vingt ans (1962), puis par Baisers volés (1968) et Domicile conjugal (1970) se terminant par l'Amour en fuite (1978) aux côtés de Claude Jade dans le rôle de Christine, successivement fiancée, épouse, puis femme divorcée de Doinel. Impossible de ne pas évoquer La Chambre verte dans lequel François Truffaut incarne...