samedi 11 juin 2022

 samedi 11 juin


Aujourd'hui nous fêtons:  Barnabé

C'est sa fête : Barnabé

Juif chypriote, Barnabé figure parmi les premiers apôtres du Christ. Il accompagne Paul dans son premier voyage en Asie mineure puis il part de son côté à Chypre où il est lapidé. Barnabé convainc les premiers disciples de ne pas imposer les rituels juifs comme la circoncision aux convertis d'origine non juive (les « Gentils »). Il permet ainsi au christianisme de devenir une religion universelle.

Dicton du jour: Blés fleuris à la saint Barnabé, présage d'abondance et de qualité.

Citation du jour:  Lorsque les honnêtes gens, après beaucoup d'épreuves, finissent par se révolter, ils sont beaucoup plus dangereux que les canailles. 

Citation de Jean Dutourd ; Les pensées et réflexions (1990)

Les photos du jour: Gégé Photographie

Bonjour,
J'espère que vous allez bien en ce dernier jour de la semaine.
Je tiens à vous remercier du fond du cœur pour tous vos gentils messages qui me touchent énormément, merci vous êtes des personnes formidables
Aujourd'hui nous partons à Brantes dans le Vaucluse, vieux village perché à l'extrémité Nord du département situé à la frontière de la Drôme Provençale. Ce petit village hors du temps se tient paisiblement face au flanc du Mont Ventoux dominant la vallée du Toulourenc.
Je vous souhaite une belle journée.
Prenez soin de vous et de vos proches.
Profitez de la vie
Soyez heureux
Bien affectueusement



Dessin ou histoire du jour:



Air de campagne:

LÉGISLATIVES 2022 À DRAGUIGNAN : LES ENJEUX

Au moment de la présidentielle d'avril dernier, Marine Le Pen avait récolté 31.4% des suffrages au premier tour à Draguignan. L'ancienne députée européenne avait devancé Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon, qui avaient respectivement obtenu 22.6% et 16.1% des suffrages. Au deuxième tour comme au premier, Marine Le Pen était ressortie en tête du résultat de la présidentielle de Draguignan avec 55.7% des voix. Emmanuel Macron avait rassemblé 44.3% des suffrages. Le RN a une carte à jouer dans cette agglomération où Marine Le Pen est arrivée en tête du premier tour en avril dernier. Les 12 et 19 juin 2022, les électeurs habitant à Draguignan (Var) seront incités à contribuer aux résultats des élections législatives comme l'ensemble des Français. Quel prétendant soutiendront-ils ?
Eric Zémmour était en  4ième position avec 13,05 %


Marchés du jour:

LE SAMEDI LE MARCHE EST A

AUPS

BARJOLS

CALLAS

CLAVIERS

DRAGUIGNAN

TARADEAU

TOURTOUR

MONTFERRAT

INFORMATION DE LA PAROISSE: 

MESSES DOMINICALES A AMPUS ET LES ENVIRONS

Saint Michel AMPUS: ( village) Père Christian BLANC : Tél: 06 09 18 77 39.

Messe le Dimanche et les jours de fêtes à 9h30.

Notre Dame de Spéluque AMPUSTous les dimanches et jours de fêtes, messe orientée vers le Seigneur à 11h00 dans la forme extraordinaire du rit romain et chant grégorien (lectures en français).

 

AUX ALENTOURS:

FLAYOSC: Samedi 18h00 et le dimanche à 11h
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CHATEAUDOUBLE: Dimanche: 9H30.

TOURTOUR: Dimanche à 18h00.

VILLECROZE: Dimanche à 9h15.

AUPS: Dimanche à 11h.

SALERNES: Dimanche à 11h.



Des évènements lors d'un 11 juin:

11 juin 1144 : Naissance de l'art gothique à Saint-Denis



Le chœur et l'avant-nef de la prestigieuse abbatiale de Saint-Denis, dédiée au premier évêque de Paris, sont solennellement consacrés le dimanche 11 juin 1144.

L'énergique abbé Suger, a entrepris quinze ans plus tôt de reconstruire son église abbatiale qui menaçait ruine. Construite quatre siècles plus tôt en style pré-roman, elle avait été dédicacée le 24 février 775 en présence du futur Charlemagne.

À vrai dire, il s'en est tenu à la construction d'un nouveau chœur dans le prolongement de l'abbatiale existante. Pour les fidèles qui entrent dans l'église par sa partie romane, sombre et deux fois moins haute, quel n'est pas alors leur éblouissement quand ils se rapprochent du chœur, inondé de lumière divine et qui semble s'élever vers le ciel !

Pour la consécration de son oeuvre, Suger a invité le roi de France, Louis VII le Jeune, et sa femme, la duchesse Aliénor d'Aquitaine, ainsi que tous les grands personnages du royaume, y compris vingt-quatre évêques et archevêques, sans compter aussi l'archevêque anglais de Cantorbéry.

Tous ces prélats, émerveillés par la lumière des vitraux et l'élancement de la structure, vont regagner leur diocèse avec le désir de reconstruire leur propre cathédrale dans le style particulier de Saint-Denis.

C'est ainsi que ce style architectural, dont les prémices sont apparues en Normandie et à Sens, en Bourgogne, va se diffuser dans le royaume et bien au-delà dans toute l'Europe jusqu'au début de la Renaissance, quatre siècles plus tard.

Il sera joliment qualifié par ses contemporains « architecture de lumière » mais aussi « art ogival » par référence à l'ogive ou à l'arc brisé, ou encore « art français » car il est né au XIIe siècle dans le Bassin parisien, à Sens, Saint-Denis, Laon, Noyon, Paris. Comme tout l'art médiéval, il sera sous la Renaissance baptisé par dérision « art gothique » (c'est-à-dire « à peine digne des Goths »). Au XIXe siècle seulement, on en viendra à distinguer l'art gothique de l'art roman qui l'a précédé.

De l'église de Suger subsistent aujourd'hui d'une part le déambulatoire autour du chœur, avec ses chapelles absidiales, d'autre part la façade occidentale, qui donne sur le parvis, ainsi que les deux travées de la nef attenantes à cette façade.

Partie de la basilique de Saint-Denis réalisée sous la direction de Suger (noir)
C'est qu'en effet, la reconstruction de l'église devait se faire sans jamais interrompre les offices quotidiens. Il fallait donc procéder par tranches et toujours ménager un espace libre pour la messe.

Le reste de l'abbatiale romane a été reconstruit bien après la mort de Suger, par les architectes Pierre et Eudes de Montreuil qui ont réalisé de 1231 à 1265 les autres travées de la nef, le transept et le centre du chœur.

Les successeurs de Suger firent ériger aussi les tours de la basilique. Ils veillèrent à ce que l'une d'elles, la tour nord (86 mètres), soit plus haute que les tours de Notre-Dame de Paris (69 mètres) ! Elle fut longtemps en effet l'édifice le plus haut de France et d'Europe, avant d'être démontée au milieu du XIXe siècle pour cause de fragilité.

André Larané

11 juin 1842 : François Guizot et Alexis Legrand bâtissent le réseau ferré français

Le 11 juin 1842, François Guizot, ministre du roi Louis-Philippe, promulgue une loi décisive sur les chemins de fer. Elle va dessiner le futur réseau ferré français et relancer l'investissement en remédiant à l'insuffisance de capitaux. Par cette loi, l'État promet en effet des monopoles avec des concessions à long terme aux compagnies privées qui voudront se lancer dans l'aventure.

Conçue en concertation avec l'ingénieur des Ponts et Chaussées Alexis Legrand, la loi projette aussi sept réseaux en étoile au départ de Paris, vers la Manche, l'Atlantique, les Pyrénées, la Méditerranée et le Rhin, ainsi que deux réseaux transversaux de la Méditerranée au Rhin et de l'Atlantique à la Méditerranée. Chaque réseau est déconnecté des autres car il ne s'agit pas que les compagnies privées puissent fusionner et se constituer en monopole !

Ce réseau centralisé, dit « étoile de Legrand », va déterminer l'aménagement du territoire national pour le siècle à venir. Il va être repris par les législateurs britanniques, avec un réseau en étoile autour de Londres, les Américains et les Allemands lui préférant un réseau multipolaire avec des hubs.

La mise en oeuvre de la loi Guizot va être retardée par les crises économiques et politiques et ne démarrera vraiment que sous le Second Empire, sous l'impulsion de Napoléon III qui a retenu de son exil antérieur les réussites anglaises...


MACRON ACHETE A NOUVEAU LES ELECTIONS

 


Macron achète à nouveau les élections

Par H16

Et c’est avec de fort jolis mouvements de jarrets vifs et musclés que l’inflation continue de grimper fermement notamment dans la zone euro, pendant que l’INSEE continue d’afficher des chiffres de plus en plus insolents et décalés avec la réalité vécue par les Français.

Les 5% crânement affichés jusqu’à présent vont rapidement se muer en 8% et on peut même tabler sur un joli petit 12% d’ici à la fin de l’année en zone euro alors que l’inflation des coûts à la production continuent de grimper de façon jugée « dramatique » par tous les spécialistes…

Assez logiquement, une partie croissante du pays commence à ressentir de grosses difficultés à faire face aux dépenses du quotidien. Une baisse de la consommation est déjà notée (0.4% en avril après une baisse de 1.4% en mars), ainsi qu’une hausse d’indicateurs divers de précarité (le nombre de repas à 1€ distribués augmente encore, par exemple). Le transitoire dure, les mines s’allongent et les ceintures se serrent.

En bref, l’impact de cette inflation commence à se faire clairement sentir et l’enrobage de novlangue et de pipeautage politicien ne suffit plus à apaiser les fins de mois douloureuses.

Si la situation paraît bien sombre, rassurez-vous : il n’existe pas de meilleur gouvernement que celui d’Emmanuel Macron, Élisabeth Borne et Bruno Le Maire pour la transformer en véritable catastrophe.

C’est sans doute ce qui les pousse à promettre de distribuer, dès cette rentrée, des tickets de rationnements, sobrement renommés « indemnités », aux ménages les plus modestes, ce qui permet de laisser les différents instituts et autres directions générales des administrations pléthoriques de la République du Bisounoursland se chamailler sur la définition de « modeste ».

C’est aussi ce qui a récemment poussé Borne à expliquer qu’une revalorisation des retraites est à l’ordre du jour : avec 4% d’augmentation des pensions à partir du mois de juillet, voilà qui redonnera un peu de marge de manœuvre aux retraités. Et puis ça tombe bien : on annonce avant les élections une promesse à tenir après. Malin.

Quant aux fonctionnaires, la même Borne a aussi proposé que soit relevé le point d’indice qui permet incidemment de calculer les versements des indemnités auxquelles ils ont droit. On ne sait pas encore quel sera la teneur de cette augmentation mais on conservera à l’esprit que pour chaque pourcent d’augmentation, 2 milliards d’argent gratuit des autres est alors mobilisé. Nonobstant, on notera que cette proposition tombe bien : Borne annonce ainsi avant les élections une promesse à tenir après. Malin une fois de plus.

Au passage, ceci permet de façon pratique de bien comprendre quelles catégories de populations votent obstinément pour Macron, ce même Macron qui, avec son gouvernement de bras cassés et de clowns pathétiques (les précédents comme le courant), est directement responsable de la situation actuelle.

En somme, on relève le point d’indice de l’administration, c’est-à-dire l’Occupant Intérieur qui ponctionne le plus les Français, et on va offrir une augmentation qui sera directement payée par les actifs du privé. On augmente les retraites, c’est-à-dire qu’on offre ainsi un petit bonus à la population qui est la moins mal lotie en France sur le dos de la population active qui est actuellement celle qui s’en prend plein la musette. Et sans surprise, ces deux catégories de bénéficiaires sont ceux qui votent le plus pour l’actuelle majorité…

Eh oui : comme Macron l’avait fait avant sa propre réélection en promettant monts et merveilles et en distribuant généreusement l’argent des autres alors même que l’inflation commençait déjà à fortement picoter, il remet donc le couvert pour ces législatives. Si ceci ressemble à l’achat pur et simple d’électeurs, c’est normal : c’est exactement de cela qu’il s’agit.

Certains, chafouins, pourraient trouver que combattre l’inflation en augmentant salaires et redistribution reviendrait un peu à mettre de l’huile sur un feu de cuisine. La presse est cependant au taquet pour ne surtout pas le mentionner. Les journalistes ne s’en ouvrent pas auprès des représentants politiques. La question de la pertinence de ces mesures n’est pas et ne sera jamais posée. Les conséquences n’intéresseront personne (tout comme les causes, du reste). Politiciens comme médias, tout le pays est tendu comme un seul homme vers la nouvelle étape de la vie politique. Comment ça, « politiciens et médias, ce n’est pas tout le pays, que diable » ? Les fonctionnaires seront calmés, les retraités seront apaisés et tout ce petit monde va voter comme il faut, c’est donc tout ce qui compte et voilà tout.

Comme, en outre, Bruno le Maire a déclaré qu’il n’y aurait pas de hausses d’impôts malgré ces largesses et cette inflation, on peut raisonnablement en conclure que les ponctions vont non seulement continuer à pleuvoir, mais que les services de Bercy vont s’acharner sur la bête mourante.

Au précédent billet, je mentionnais qu’il fallait se préparer pour les pénuries à venir : électricité, services publics essentiels (policehôpitauxécole), et peut-être même nourriture, la France va devoir se serrer la ceinture comme jamais.

Avec la belle assurance de Bruno Le Rigolo, au moins peut-on déjà se rassurer en se disant qu’il n’y aura pas pénuries de taxes et de ponctions.

Les prochains mois seront décisifs et quel que soit le parlement issu de la parodie démocratique qu’on va nous jouer, vous pouvez être sûr que nous allons tous avoir un hiver difficile. Les efforts entrepris actuellement par la caste au pouvoir nous garantissent quasi-mécaniquement que nous allons avoir froid et faim, que tous les services publics vont continuer à se détériorer comme jamais mais au moins, les impôts tourneront à plein régime.

Vous ne posséderez plus rien et les survivants seront obligés d’être heureux.