lundi 23 août 2021

 Lundi 23 août

Aujourd'hui nous fêtons:  Rose,Owen, Tedvil et Zachée.

Les Rose sont des enfants totalement adorables: douces et serviables, elles ravissent leur entourage par leur caractère gai. Ce qui compte plus que tout pour elle, ce sont les sentiments. Elles restent très effacées préférant jouir de la quiétude de leur foyer plutôt que de sortir beaucoup. Mères de famille exceptionnelles, elles sont capables d'accorder suffisamment de liberté à leurs enfants pour qu'ils prennent leur essor facilement.

C'est sa fête : Rose de Lima

Fille d'un colon espagnol du nom de Gaspare Flores et d'une métisse indienne, la jeune fille, baptisée sous le nom d'Isabel, est bientôt surnommée Rose en raison de sa grâce. Elle travaille et prie pour ses parents réduits à la pauvreté avant d'entrer dans le tiers ordre des dominicaines, dans sa ville de Lima, au Pérou, où elle s'inflige de rudes mortifications. Morte à 31 ans le 24 août 1617, Rose de Lima est la patronne de l'Amérique latine.

Dicton du jour: A la Sainte-Rose, pour le travailleur, pas de pause.

Citation du jour: Même en enfer, il est bon d'avoir un ami.

Proverbe tchèque.

Les photos de Virginie MICHEL:

Saint Martin de Brômes





Saint Martin de Brômes est un petit village non loin de Greoux les Bains. Vous serez surpris de la beauté de ce petit village pittoresque en y arrivant, dominé par sa tour de l’horloge. En effet, pas étonnant que Jean Giono ait décrit et aimé ce village typiquement provençal.

Le village fût bâti en amphithéâtre sur le flanc de la colline du Castelleras, autour de l’église à partir de la fin du Haut Moyen-Âge. Aujourd’hui, on considère la tour de l’horloge du XIVème siècle, l’église du XIIème parmi les plus beaux ouvrages d’architecture du département.

Dessin ou histoire du jour:

Un jeune couple emménage dans un nouveau quartier.
Le lendemain matin, alors qu'ils prennent leur petit-déjeuner devant la fenêtre, la jeune-femme voit sa voisine suspendre son linge à l'extérieur.
"Ce linge n'est pas très propre dit-elle ; elle ne sait pas le laver correctement. Elle a peut-être besoin d'une meilleure lessive.."
Son mari regardait silencieux.
Chaque fois que sa voisine suspendait son linge à sécher, la jeune-femme faisait le même commentaire.
Un mois plus-tard, la femme fut surprise de voir du linge bien propre sur le fil à linge et dit à son mari.
"Regarde, elle a finalement trouvé le moyen de laver correctement son linge. Je me demande qui lui a appris cela ?"
Le mari répondit : "Je me suis levé tôt ce matin et j'ai nettoyé nos fenêtres."
Ce que nous voyons en regardant les autres, dépend de la clarté de la fenêtre à travers laquelle nous regardons.
Alors ne soyez pas trop rapides pour juger les autres, surtout si votre perspective de la vie est assombrie par la colère, la jalousie, la négativité, ou des désirs insatisfaits.
Juger une personne ne définit pas qui elle est.
Cela définit qui vous êtes.


Paulo Coelho. "Le linge propre."

Marchés du jour:

LE LUNDI LE MARCHE EST A

FLAYOSC







Des évènements lors d'un 23 août:

23 août 79: en Italie, près de Naples, l’éruption du Vésuve ensevelit Pompéi.



Pompéi est une ville et cité antique située dans la région italienne de Campanie. Elle est célèbre pour avoir été ensevelie lors d'une éruption du Vésuve, volcan situé à 9 kilomètres au nord-ouest, au cours de l'automne 79 ap. J.-C.

Les origines de la cité sont mal connues. On suppose qu'elle fut fondée par une communauté locale issue des groupes osques qui occupèrent la région aux côtés des Grecs et des Étrusques, à la suite du mouvement de colonisation grecque de la côte tyrrhénienne au  vie siècle av. J.-C.. ; les Étrusques s'emparèrent ensuite vraisemblablement de la ville au vie siècle av. J.-C., et y élevèrent sa première muraille en pierre de pappamonte vers 570 av. J.-C. Par la suite, Pompéi est très certainement conquise par les Samnites vers 425 av. J.-C., comme en attestent les très nombreuses inscriptions en langue osque découvertes dans les fouilles de la ville. Elle tombe dans l'escarcelle romaine avec le reste du territoire samnite en 290 av. J.-C., sans pour autant devenir une cité romaine à proprement parler. Pompéi demeure une communauté oscophone et italique jusqu'au tournant de la Guerre sociale, au cours de laquelle elle est assiégée et prise par le général romain Lucius Cornelius Sylla, qui y fonde une colonie romaine en y installant près de 2 000 vétérans. La romanisation et surtout la latinisation de la cité s'accélère alors au détriment vraisemblable, dans les premiers temps, de la communauté samnite originelle.

Menant une vie relativement prospère au sein d'une région fertile, la Campanie, Pompéi est atteinte par plusieurs catastrophes naturelles au cours du Ier s. de notre ère : d'abord, un puissant séisme en 62 qui met hors d'état de fonctionnement plusieurs édifices thermaux et une bonne partie du réseau d'eau courante. Enfin, Pompéi est détruite en même temps qu'Herculanum, Oplontis et Stabies lors de l'éruption du Vésuve survenue au cours de l'automne 79.

Enfouie sous plusieurs mètres de sédiments volcaniques, la ville est l'objet de brèves tentatives de récupération de divers matériaux et richesses au cours de l'Antiquité, notamment sous le règne de Titus. La grande quantité de matériaux éruptifs rend cependant impossible un pillage systématique du site, ce qui paradoxalement va le protéger de toutes les spoliations courantes dont furent atteintes les villes antiques au cours du Moyen Âge. La ville sombre dans un relatif oubli pendant quinze siècles. Malgré quelques mentions dans les poèmes de Stace et de Martial (ier siècle), l'oubli recouvre rapidement le plateau de Civita où la ville se situe. Une première fois, en 1592, les vestiges furent touchés par l'activité humaine, lors de la construction du canal du Sarno. Mais Pompéi n'est réellement redécouverte qu'au xviie siècle. L'ancienne cité romaine s'avère dans un état de conservation remarquable. Les fouilles entreprises à partir du xviiie siècle, notamment à partir de 1748, permettront d'exhumer une ville qui constitue un précieux témoignage de l'urbanisme et de la civilisation de la Rome antique. Depuis 1997, le site est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, de même que ceux d'Herculanum et d'Oplontis à Torre Annunziata.

Naples : quand le Vésuve se réveillera..
Quand ? Nul ne le sait… En attendant, ceux qui vivent sous sa menace aiment, mangent, dansent et prient, jouissant de chaque instant comme d’une éternité.
JEAN-PAUL MARI pour Géo

Explosion du Vésuve dans un tableau de Camillo de Vito (1820).

23 août 1754: Naissance de Louis XVI

23 août 1754 à Versailles - 21 janvier 1793 à Paris

Biographie  Louis XVI

Louis XVI est le troisième fils du Dauphin Louis et de Marie-Josèphe de Saxe. C'est un homme de grande taille (1,90 mètre) et d'une belle prestance, cultivé et intelligent mais doux et maladivement timide, marié à l'archiduchesse Marie-Antoinette.
La mort prématurée de ses deux aînés en a fait l'héritier de la couronne sans y avoir été préparé. Son accession au trône à la mort de son grand-père Louis XV, le 10 mai 1774, suscite une immense attente de l'opinion. Il croit satisfaire cette attente en restituant aux parlementaires le droit de remontrance dont ils venaient d'être privés. C'est la première d'une longue suite d'erreurs qui lui seront fatales..
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23 août 1996: Des sans-papiers qui occupaient l’église Saint-Bernard à Paris sont expulsés par 552 gardes mobiles, 500 policiers et 480 CRS. L’arrêté d’expulsion signé par le ministre n’avait pas été confirmée par un juge. 220 personnes seront interpelées, dont 68 enfants, puis placées en centre de rétention. 73 seront régularisées rapidement, et seules 8 seront reconduites à la frontière.

Quelques mots sur...Jacques Weber

Jacques Weber est un acteur, réalisateur et scénariste français (d'origine suisse), né le 23 août 1949 à Paris (France).
Marcel Cravenne l'engage en 1970 pour Tartuffe. Il est 1972 Haroun dans Faustine et le Bel Été et joue le rôle d'Hugo dans État de siège de Costa-Gavras. Il est séduit par Claude Jade dans Le Malin Plaisir, par Anicée Alvina dans Une femme fatale. Le jeune
comédien, qui joue beaucoup de son sex-appeal (Dans Le Malin Plaisir il est complètement nu) est en 1982 le Bel-Ami de Guy de Maupassant dans l'adaptation de Pierre Cardinal. À la télévision il est, entre autres, Le Comte de Monte-Cristo de Denys de La Patellière et le juge Antoine Rives dans le feuilleton de Gilles Béhat. Remarquable au cinéma dans le rôle de de Guiche (il a tenu auparavant le rôle de Savinien de Cyrano de Bergerac au théâtre, amusant clin d'œil) dans Cyrano de Bergerac (1990) , En 1998, il joue Don Juan, qui séduit Emmanuelle Béart. En 2008, il dirige Isabelle Adjani dans une adaptation télévisée de Figaro qu'il réalise pour France 3.

En 2013, lors de l’Ommegang de Bruxelles, il tient le rôle de Charles Quint.

ACCUEILLIR LES AFGHANS?

 


Accueillir les Afghans ?



Il faut n’avoir aucun cœur pour ne pas vouloir secourir les Afghans qui fuient la double monstruosité de la charia et des guerres tribales. Il faut n’avoir aucune conscience pour vouloir lâcher des gens forgés par des siècles de combats, de razzias et de fanatisme au milieu de son propre peuple désarmé.



Une république corrompue portée à bouts de bras par les USA a été renversée par l’armée d’une théocratie totalitaire soutenue par le Pakistan et le Qatar. Difficile de nier le rôle de l’Occident, et en particulier de l’Amérique, bien que l’on puisse, et doive, se demander ce qui relève de l’arrogance, de l’incompétence, des mauvaises excuses que l’on donne pour sauver la face, et de l’hypocrisie cynique et calculatrice. Difficile de nier l’aveuglement plus ou moins volontaire de nombre de commentateurs depuis 40 ans, dont Courrier International a rassemblé un saisissant florilège, et on se demande s’il faut rire ou pleurer de voir que plusieurs auteurs des pires absurdités de l’époque sévissent encore comme donneurs de leçons subventionnés.

Mais enfin ! A écouter certains, on en arriverait à croire que l’Occident n’a rien fait pour l’Afghanistan, et que les Afghans n’ont aucune part de responsabilité dans la situation de leur pays. Comme le rappelle le général François Chauvancy dans une excellente analyse, « près de 1.700 milliards d’euros ont été dépensés en Afghanistan par les États-Unis soit près de six fois le budget annuel de la France, près de 2.500 Américains tués et 20.000 blessés, pour leurs alliés quelques centaines de tués (France 89, Royaume-Uni 453) et des milliers de blessés souvent amputés. » Quant aux Talibans, ils sont tout aussi afghans que les civils qui fuient la prise de Kaboul – ce qui ne veut pas dire grand-chose dans un pays de conflits séculaires entre tribus, mais devrait suffire à disqualifier quiconque nous explique qu’il est urgent d’accueillir « tous les Afghans ».

Y a-t-il, parmi les futurs migrants afghans qui ne manqueront pas de frapper à nos portes, des gens bien, des gens qui aspirent simplement à vivre sans faire de mal à personne et méritent toute notre compassion et notre hospitalité ? Oui, assurément. Y a-t-il des gens que nous avons le devoir d’accueillir ? Oui, bien entendu, à commencer par nos anciens auxiliaires, dont le trop long abandon est une souillure sur notre honneur, et une faute lourde des gouvernements successifs et du ministère des Armées.

Mais :

En 2013, le Pew Research Institute observait que 99% des musulmans afghans souhaitaient que la charia soit la loi officielle du pays, 85% étaient favorables à la lapidation des femmes adultères, et 79% considéraient que les apostats quittant l’islam devaient être mis à mort. Gageons que les cours sur la théorie du genre financés par les USA n’y auront pas changé grand-chose… Les légions de l’Urbs considéraient qu’il fallait au moins trois générations pour romaniser un pays conquis, et pourtant leur vision du monde était « légèrement » plus solide et convaincante que le wokisme.

Parmi ceux qui fuient les Talibans, il n’y a pas que des habitants occidentalisés de Kaboul, mais aussi des personnes qui n’ont pas un seul instant l’intention de s’adapter à nous si nous les accueillons, et sont au contraire bien déterminés à persévérer dans leurs modes de vie. Ainsi des criminels auteurs de tragiques faits divers, dont il faut bien se demander s’ils ne sont que des faits divers ou les révélateurs d’un mal plus profond. Ainsi des adeptes de l’abjecte tradition des « bacha bazi », ces adolescents et pré-adolescents utilisés comme esclaves sexuels, et on pense à ce garçon de 12 ans violé en 2018 par un migrant afghan à Saint-Brieuc. Rappelons donc que les Talibans avaient interdit cette pratique : entre les islamistes, qui pratiquent le viol et le mariage forcé des filles, et leurs ennemis qui pratiquent le viol et l’esclavage sexuel des jeunes garçons, on est loin du cliché hollywoodien bien-pensant selon lequel nous devrions accueillir à bras ouverts les gentils qui fuient les méchants – qui fuient au lieu de combattre, d’ailleurs. Il est frappant de voir une fois de plus que les foules de « réfugiés » qu’on nous montre ne sont pas des familles mais des groupes de jeunes hommes en âge de combattre mais qui abandonnent leurs familles derrière eux.

On se souvient aussi – ou on devrait se souvenir – qu’en octobre 2020 Kaboul fut le théâtre d’importantes manifestations anti-françaises : nous avions commis le crime impardonnable de ne pas nous plier à la soif de censure de l’islam. Et les Talibans n’étaient pas encore au pouvoir dans la capitale afghane….

Quant aux rivaux des Talibans dans les luttes claniques, dans le trafic de drogue endémique (l’Afghanistan produirait selon les estimations entre 50% et 90% de l’héroïne mondiale), qu’ils veuillent échapper aux nouveaux maîtres du pays ne fait pas d’eux de braves gens. Sans oublier, naturellement, ceux des 99% qui approuvent la charia, n’ont pas de désaccord philosophique majeur avec les Talibans, mais qui, voyant nos frontières ouvertes, se diront que les allocations et le confort d’un pays de kouffars offert à la prédation valent bien de supporter un peu de mécréance.

Alors que faire ? D’abord se poser les bonnes questions, et surtout se les poser dans le bon ordre. Il ne faut pas nous demander combien de réfugiés afghans nous devons ou voulons accueillir, puis comment les intégrer, mais il faut au contraire nous demander quel degré de coercition nous sommes prêts à exercer sur ceux que nous accueillerons pour les forcer à s’assimiler – car nos civilisations sont trop profondément différentes pour que la seule intégration suffise. Jusqu’à quel point, aussi, voulons-nous d’une société de surveillance pour gérer des populations ne partageant en rien notre « common decency » (selon le terme d’Orwell), et que nous aurons faites venir ? Répondre à ces questions nous dira combien nous pouvons accueillir de ces réfugiés, et ensuite seulement nous serons en mesure de nous demander combien nous voulons en accueillir.

Le constat, hélas, est tragique. Notre capacité à contraindre pour obliger à l’assimilation est devenue désespérément faible : nous sommes désarmés, juridiquement, intellectuellement et moralement, nous avons été désarmés par des dirigeants dont les priorités sont la docilité du contribuable solvable et l’achat de la « paix sociale » et des voix des minorités vagissantes, et nous nous sommes désarmés nous-mêmes – il faut lire à la fois Ibn Khaldoun et Soljenitsyne.

Après 1905, il a fallu imposer la laïcité par la force aux catholiques de France, et il y eut des affrontements violents avec les forces de l’ordre, les gendarmes étant parfois contraints d’ouvrir le feu – et pourtant, ces catholiques qu’ils affrontaient partageaient depuis des siècles le substrat culturel ayant conduit à la loi de 1905. Sommes-nous prêts, aujourd’hui, à ce que les gendarmes ouvrent le feu pour imposer la laïcité aux musulmans en France ? Pour l’imposer aux migrants afghans ? Ceux-là viennent d’une culture guerrière, violente, rustique, profondément attachée à la loi religieuse. Qui peut croire un seul instant que le Syndicat de la Magistrature et les rodomontades de Darmanin vont les impressionner ? Dans leur monde, on ne respecte que ceux qui savent se faire respecter. Sommes-nous prêts au degré de brutalité et de combativité nécessaire pour leur imposer de nous respecter ?

Voilà notre faute. Nous pourrions donner asile aux migrants afghans si nous étions capables de mater ceux d’entre eux qui refuseront d’obéir à nos lois et d’adopter nos mœurs. Mais nous y avons renoncé, au nom de la « tolérance », au nom de « l’ouverture à l’Autre ». Nos dirigeants et toute la caste des bien-pensants larmoient devant les souffrances des Afghans, et haussent les épaules devant celles des Français. Nous pourrions être un havre, un sanctuaire où ceux qui fuient l’horreur de la charia trouveraient un abri, mais nous ne sommes plus qu’un territoire ouvert à tous les vents et déchiré par son incapacité à défendre sa civilisation contre ceux qui veulent la détruire. Ceux qui veulent que nous ouvrions grand nos portes à toute personne fuyant les Talibans veulent aussi que nous ouvrions grand nos portes à l’idéologie des Talibans.

Le monde musulman – 48 pays en plus de l’Afghanistan – n’a pas nos scrupules. Il pourrait accueillir ceux qui quittent l’Afghanistan : il a les moyens de construire des pistes de ski artificielles dans le désert et le plus haut gratte-ciel du monde, il a les moyens de financer un prosélytisme agressif sur la planète entière, des mosquées et des écoles coraniques jusque dans nos petites villes de province, d’acheter des joueurs au PSG pour des sommes qui nourriraient des milliers de réfugiés pendant des années, et d’œuvrer à l’instauration d’une censure mondiale au nom de la lutte contre « la diffamation des religions ». Et il n’aurait pas les moyens d’accueillir des Afghans en fuite ? A d’autres ! Au moins, le déracinement et le choc culturel seraient moins rudes pour les réfugiés, et ils ne seraient pas confrontés à ce que tant et tant de leurs coreligionnaires nomment notre « islamophobie ».

Je devine de fortes réticences. Alors, que ceux qui refusent cette solution se demandent pourquoi. Si l’on considère que les réfugiés afghans, et notamment les femmes, seraient opprimés partout dans le monde musulman, n’est-ce pas la preuve d’un problème systémique, la preuve que l’islam n’est pas que « paix et tolérance » ? Il faut choisir : si l’on considère de notre devoir d’accueillir ceux qui fuient la mise en œuvre de la charia, alors il est aussi de notre devoir de refuser l’idéologie qui sous-tend la charia. Ce qui est monstrueux en Afghanistan ne devient pas une « diversité qui est une chance pour la France et un enrichissement culturel venu d’une minorité qu’il ne faut pas stigmatiser » une fois installé au coin de la rue.

Alors que faire ? Nous réarmer moralement, intellectuellement et juridiquement. Oser reconquérir notre pays et y faire respecter partout nos lois et notre art de vivre, à la lumière des principes éthiques et anthropologiques qui définissent notre civilisation au moins depuis la première fois où Homère a chanté. N’accueillir que ceux à qui nous saurons imposer l’assimilation – soit qu’ils la souhaitent déjà, soit que nous soyons en mesure de les y contraindre – et refuser les autres.

N’en déplaise aux « progressistes » pour qui « discriminer » est le pire des crimes, nous n’avons pas à traiter de la même manière une adolescente afghane qui vient chez nous pour échapper à un mariage forcé et est prête à adopter notre culture, et un migrant qui veut vivre ici mais a la ferme intention de continuer à interdire à sa femme de sortir, et enseignera soigneusement à ses futurs enfants qu’il serait grand temps que la France s’adapte à la charia – enfants qui, bien sûr, auront le droit de vote comme le veut le droit du sol, aussi absurde qu’irresponsable.

Le droit d’asile, ce n’est pas d’ouvrir les portes de la bergerie aux loups, même aux loups blessés.