mercredi 22 juin
Aujourd'hui nous fêtons: Alban
Alban était un païen qui vivait en Angleterre au temps de l'empereur Dioclétien.Il hébergea par charité un prêtre chrétien pourchassé par la police. Lorsque celle-ci frappa à sa porte, elle s'empara d'un homme vêtu d'un habit ecclésiastique. C'était Alban qui, pour sauver son hôte, avait emprunté son manteau. Le malheureux fut flagellé et décapité en 287. C'est le premier martyr dont s'honorent les Anglais. Sa ville natale porte le nom de Saint-Alban in Hertfordshire.
Dicton du jour:
A la Saint-Alban, on peut poser ses vêtements.La photo du jour: Gégé Photographie
Dessin ou histoire du jour:
Marchés du jour:
LE MERCREDI LE MARCHE EST A
AUPS
DRAGUIGNAN
SALERNES
TOURTOUR
LA MOTTE ( Marché des producteurs)
Activités:
SUR NOS ECRANS CETTE SEMAINE: CGR CHABRAN
SEMAINE DU 22 juin au
28 juin
Pour
accéder au site: cliquez sur le lien ci après:
https://www.cgrcinemas.fr/draguignan-chabran/films-a-l-affiche/
Des évènements lors d'un 22 juin:
22 juin 1931: Mort de Armand Fallières
6 novembre 1841 à Mézin, Lot-et-Garonne - 22 juin 1931 à Villeneuve-de-Mézin, Lot-et-GaronneSa mine débonnaire lui vaut le surnom de «Père Fallières». Un jour qu'il se promène sur les Champs-Élysées, un garçon de café mécontent de sa politique extérieure lui tire la barbe...
22 juin 1986 : Maradona venge l'Argentine
par Alban Dignat pour HérodoteÀ la 51e minute, le génial numéro 10 argentin, trop court pour atteindre une balle haute, frappe la balle du poing et lobe le gardien anglais Peter Shilton.
L'arbitre, n'ayant rien vu, valide le but à la grande fureur des Anglais. Cinq minutes plus tard, le même Maradona marque un des plus authentiquement extraordinaires buts de l'histoire de cette compétition, en passant en revue toute l'aile gauche anglaise avant d'aller tromper le gardien et assurer la qualification de son équipe (2-1).
Le capitaine anglais, Gary Lineker, dira par la suite : « Quand Diego nous a mis le deuxième but, j'ai eu envie d'applaudir ». Le même Maradona mènera ensuite son équipe jusqu'à la victoire finale, mais c'est ce match qui reste dans toutes les mémoires, tant ses implications politiques dépassaient le cadre sportif.
Lorsque, après le match, le buteur déclare avoir marqué « un peu par la main de Dieu », il transforme cette partie en une affaire politique.
En effet, pour les Argentins, cette victoire était une revanche, insuffisante, certes, mais ô combien symbolique, sur les Anglais haïs depuis qu'ils avaient remporté la guerre des Malouines.
« La main de Dieu » est dans ce contexte la version moderne du « jugement de Dieu » que constituaient les batailles rangées au Moyen Âge, elle vient justifier leur bon droit.
En revanche, elle confirme tous les préjugés des Anglais sur les Latins tricheurs (l'invasion des Malouines n'avait pas été précédée d'une déclaration de guerre) et malhonnêtes.
Les débats pour savoir si Maradona doit s'excuser ou non continueront sans doute longtemps...