MARDI 29 SEPTEMBRE
Saint-Michel, patron de la France, des escrimeurs, armuriers, naturistes, parachutistes, juges.et d'AMPUS
Saint Gabriel, patron des ambassadeurs, personnel de radio, télévision, postiers, transmetteurs et des transmissions
: Journée Mondiale du cœur
DICTON DU JOUR: Si les hirondelles voient la St Michel, l'hiver n'arrive qu'à Noël.
CITATION DU JOUR: Quand on a retiré tout ce qu'on a dit, il reste tout ce qu'on n'a pas dit
LES PHOTOS DE DORIANE:
A TABLE!
1793 : Loi du « maximum général »
Le 29 septembre 1793, en pleine Terreur, les députés de la Convention votent la loi du « maximum général » qui bloque les salaires et les prix, pour donner satisfaction aux sans-culottes qui s'indignent des pénuries et proclament haut et fort : « Guerre aux accapareurs ».
La loi impose un prix maximum pour les produits de première nécessité, variable selon les régions et en général supérieur d'un tiers aux prix courants de 1790. Le maximum des salaires est quant à lui de moitié supérieur au niveau moyen de 1790.
C'est la première fois qu'un gouvernement intervient de la sorte sur le marché. Mais cette première forme d'économie administrée se solde par une impopularité sans précédent. Instantanément, les greniers et les magasins se vident de leurs marchandises. Chacun achète tout ce qu'il peut pendant qu'il est temps et les paysans dissimulent leurs récoltes plutôt que de les vendre à vil prix. Le gouvernement tente de réagir en appliquant des peines très dures aux contrevenants, y compris la prison et la guillotine.
1902:Décès de Émile Zola
2 avril 1840 à Paris - 29 septembre 1902 à Paris
Né à Paris d'un père ingénieur d'origine vénitienne, le futur écrivain fait des études à Aix-en-Provence. Il rate le bac «à cause du français» mais n'en deviendra pas moins un écrivains très populaire ! C'est toutefois son action en faveur du capitaine Dreyfus qui lui vaut sa place dans l'Histoire...
1925: Décès de Léon Bourgeois
21 mai 1851 à Paris - 29 septembre 1925 à Château d'Oger (Marne)
Avocat, préfet de police, député puis sénateur de la Marne, cet homme politique de la mouvance radicale se signale par une audace sociale peu commune dans les débuts de la IIIe République.
Président du Conseil (chef du gouvernement) du 1er novembre 1895 à avril 1896, il préconise sans succès la séparation des Églises et de l'État, l'impôt sur le revenu et le droit à la retraite pour tous les ouvriers.
Sans se laisser décourager par ses échecs, il devient le théoricien du radicalisme et invente le « solidarisme », entre collectivisme et individualisme, avec des propositions d'avant-garde : impôt progressif sur le revenu, assurances sociales, instruction gratuite...
Aux conférences de la paix de La Haye (1899 et 1901), il propose une procédure d'arbitrage pour le règlement des conflits.
Au ministère du Travail en 1910, Léon Bourgeois instaure les Retraites ouvrières et paysannes (ROP). L'année suivante, un autre radical progressiste, Joseph Caillaux, instaure l'impôt progressif sur le revenu.
En 1919, vingt ans après ses propositions de La Haye, Léon Bourgeois participe à l'installation de la Société des Nations (SDN) mais ne peut obtenir qu'elle bénéficie d'une force armée pour la mise en oeuvre de ses décisions. L'année suivante, il obtient un Prix Nobel de la Paix amplement mérité.
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