Dimanche 06 octobre
Aujourd'hui: Bonne fête! Bruno, Beuno, Brun, Bruna, Brune, Brunetto, Brunon, Burne, Devi, Divine, Divinon, Divy, Eutyque, Faye, Fe, Fiona, Foy, Guivi, Guivy, Pardoux, Una.Le risque attire les Bruno et parfois les entraîne loin. Farouchement indépendants, ils se créent leurs propres règles. Ils réclament beaucoup d'affection à leurs proches. Leurs propres succès les laissent souvent perdus.
Saint-Patron et intercesseur du jourSaint Bruno était invoqué contre la peste.
Dicton du jour:Quand on sème à la Saint-Bruno, la rouille s'y mettra bientôt.
Citation du jour: L'homme est son propre démon.
Proverbe indien.
ça s'est passé un 6 octobre:
6 octobre 1927
Sortie du premier film parlant
Le 6 octobre 1927 sort aux États-Unis le film Jazz singer (Le chanteur de jazz), réalisé par Alan Crosland.
Il s'agit du premier film parlant, chantant et musical, avec en vedette le comédien Al Jolson. L'acteur, un juif originaire de Russie, apparaît grimé en Noir.
Le film exploite un procédé de sonorisation appelé Vitaphone. La bande sonore comporte tout juste 354 mots !
Mais le succès est immédiat et permet aux producteurs, les frères Warner, d'échapper à une faillite.
Les autres professionnels du cinéma restent réservés... Ils s'inquiètent de l'impossibilité d'exploiter les films parlants hors des pays anglophones (le doublage est encore inconnu).
Plusieurs vedettes du muet seront incapables de s'adapter au parlant. C'est le cas de Buster Keaton. D'autres, comme Charlie Chaplin, se reconvertiront non sans difficulté.
L'avènement du parlant consacrera aussi de nouveaux réalisateurs comme Howard Hawks aux États-Unis et, en France, Marcel Pagnol ou Sacha Guitry.
Camille Vignolle
Il s'agit du premier film parlant, chantant et musical, avec en vedette le comédien Al Jolson. L'acteur, un juif originaire de Russie, apparaît grimé en Noir.
Le film exploite un procédé de sonorisation appelé Vitaphone. La bande sonore comporte tout juste 354 mots !
Mais le succès est immédiat et permet aux producteurs, les frères Warner, d'échapper à une faillite.
Les autres professionnels du cinéma restent réservés... Ils s'inquiètent de l'impossibilité d'exploiter les films parlants hors des pays anglophones (le doublage est encore inconnu).
Le Corbusier
6 octobre 1887 à La Chaux-de-Fonds (Suisse) - 27 août 1965 à Roquebrune-Cap-Martin
L'architecte Le Corbusier est né à La Chaux-de-Fonds (Suisse) sous le nom de Charles-Édouard Jeanneret.
Dédaigné dans son pays d'origine, il va s'installer à Paris en 1917 et c'est en France qu'il va déployer l'essentiel de son génie.
Il crée en 1920 la revue L'Esprit nouveau dans laquelle apparaît pour la première fois son pseudonyme Le Corbusier, inspiré du patronyme maternel.
L'heure est à la reconstruction de la France, après les ravages de la Grande Guerre. Dans cette perspective, le jeune architecte témoigne beaucoup d'intérêt pour le béton armé, une technique nouvelle qu'il a découverte en 1907, lors d'un séjour dans l'atelier de l'architecte d'origine belge Auguste Perret.
Un théoricien d'« avant-garde »
En 1925, il fait scandale avec le « plan Voisin » dans lequel il préconise la réduction de Paris à une vingtaine de gratte-ciel.
Plus concrètement, il exprime ses vues audacieuses dans des villas destinées à de riches prescripteurs, comme la villa Savoye, à Poissy, en 1928-1931.
Il réalise également le pavillon suisse de la Cité internationale de Paris, en 1930.
Sa réputation naissante de théoricien d'avant-garde lui vaut de présider le IVe Congrès international d'architecture moderne, sur un bateau entre Marseille et Athènes, en 1933, d'où va sortir la Charte d'Athènes.
Le Corbusier promeut en particulier dans ce document le « zonage » des activités, autrement dit la création de quartiers distincts pour les activités de travail, les loisirs et la vie domestique. Il voue aux gémonies le train et les transports collectifs, jugés archaïques et recommande la généralisation de l'usage de l'automobile au nom de ce qu'il appelle le « fonctionnalisme ».
Invité au Brésil, l'architecte convertit à ses thèses Oscar Niemeyer et Lucio Costa, deux confrères qui seront à l'origine de la future capitale Brasilia, une réussite en demi-teinte : des constructions aussi intimidantes que pouvaient l'être les réalisations moscovites de l'époque stalinienne mais un urbanisme déshumanisé, sans lieu de convivialité, et une ville étale vouée à l'automobile.
Un théoricien sans prise avec le réel
Notre-Dame du Haut à RONCHAMP (1963) |