vendredi 07 janvier
Aujourd'hui nous fêtons: Raymond, Ramon, Polyeucte.
Résolus, méthodiques et sûrs d'eux, les Raymond veulent avant tout réussir, fut-ce au sacrifice de leur modestie et de leur indulgence. Leur jugement est juste, leur droiture ne connaît pas de faille, leur esprit d'analyse est sûr, ils sont tout dévoués à la cause de leur clan. On leur reproche surtout en fait d'être trop ostensiblement ce qu'ils sont vraiment: des rocs...
Le dominicain Raymond de Peñafort est un spécialiste catalan du droit canon. Mort en 1275, il a introduit dans les couvents l'étude de l'arabe et de l'hébreu. Il s'est aussi dévoué à la prédication auprès des musulmans d'Espagne.
Dicton du jour: S'il neige à la Saint-Raymond, l'hiver est encore long.
Citation du jour: Il est plus honteux de se défier de ses amis que d'en être trompé.
La Rochefoucauld.La photo du jour par Doriane:
Dessin ou histoire du jour:
Marchés du jour:
LE VENDREDI LE MARCHE EST A
TRANS EN PROVENCE
LA MOTTE
Des évènements lors d'un 07 janvier:
7 janvier 2015 : Attentats à Paris contre Charlie Hebdo et un magasin casher
La France est sidérée en suivant quasiment en direct, dans les médias, l’agression du magazine satirique par deux jeunes hommes, dans le 11e arrondissement de Paris. Douze personnes sont massacrées et quatre grièvement blessées avant que les terroristes, qui se réclament de l’islamisme radical, ne soient pris en chasse par la police.
Le lendemain, un comparse tue une policière à Montrouge, au sud de la capitale, avant de prendre en otage les clients d’un supermarché casher (israélite), à la porte de Vincennes. Il en assassine quatre avant d’être lui-même tué par la police. Les deux autres terroristes, traqués, se réfugient dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële, à l’est de Paris, où ils sont abattus le 9 janvier par les forces de l’ordre.
Quelques heures avant l’agression de Charlie Hebdo, l’écrivain Michel Houellebecq présentait sur les ondes son nouveau roman, Soumission, qui mettait en scène une hypothétique soumission de la France à l’ordre islamique !...
7janvier 1873: Naissance de Charles Péguy
7 janvier 1873 à Orléans - 5 septembre 1914 à Villeroy
Unique enfant d'un menuisier et d'une rempailleuse de chaises, Charles Péguy perd son père à l'âge de dix mois. Il est élevé avec amour par sa mère et sa grand-mère et gardera de son enfance le souvenir d'une période laborieuse et néanmoins heureuse. Enfant chéri de l'école républicaine, il parvient grâce à des bourses à entrer en 1894 à l'École Normale Supérieure. Dès l'année suivante, il milite dans une organisation caritative de Paris, La Mie de pain (toujours en activité). Il se rapproche aussi de Jean Jaurès, entre au parti socialiste et prend fait et cause pour le capitaine Dreyfus. Il se passionne aussi pour la figure républicaine et patriotique, bref socialiste, de Jeanne d'Arc. Il consacre à l'héroïne, qui n'a pas encore été canonisée, un drame dédié « À toutes celles et à tous ceux qui seront morts pour tâcher de porter remède au mal universel ».
Avec des amis de la rue d'Ulm (l'ENS), dont Léon Blum, Charles Péguy ouvre une librairie socialiste dans le Quartier Latin à Paris. Il se marie en 1897 avec Charlotte Baudouin, la soeur d'un ami. Le couple aura quatre enfants et l'écrivain gardera une sincère reconnaissance à l'égard de sa femme pour le soutien qu'elle lui aura apporté à travers les difficultés matérielles et les aléas de sa carrière.
Déjà, il est exclu en 1899 de la librairie et des cercles socialistes, du fait de son refus de se plier à la ligne officielle du parti. En janvier 1900, à l'aube du nouveau siècle, il publie une revue bimensuelle, Les Cahiers de la Quinzaine, dans laquelle il ne manque pas de dénoncer les dérives autoritaires qu'il décèle dans le mouvement socialiste.
Après le « coup de Tanger » (1905), il prend conscience de la menace que fait peser l'empire allemand sur la France millénaire. Au pacifiste Gustave Hervé qui publie un brûlot, Leur Patrie, il réplique par Notre Patrie et dès lors prend des positions politiques de plus en plus bellicistes et patriotiques, en tentant de concilier socialisme, patriotisme et christianisme mystique.
En janvier 1908, il confie à son ami Joseph Lotte : « Je ne t'ai pas tout dit… J'ai retrouvé ma foi… Je suis catholique ». Devenu enfin un poète et écrivain renommé, il ne craint pas, à la veille de la Grande Guerre, de fustiger le pacifisme de son ancien ami Jaurès : « la politique de la Convention Nationale c’est Jaurès dans une charrette et un roulement de tambour pour couvrir cette grande voix ». Mobilisé, il écrit à un ami : « Je pars soldat de la République, pour le désarmement général et la dernière des guerres ».
Dans l'après-midi du 5 septembre 1914, au début de la contre-offensive de la Marne, le lieutenant Charles Péguy meurt « à l'ennemi », debout, frappé d'une balle au front, à la tête de ses hommes, près du village de Villeroy (Seine-et-Marne).
7 janvier 1715: Mort de François Fénelon
6 août 1651 à Fénelon (Quercy, France) - 7 janvier 1715 à Cambrai
Archevêque de Cambrai, Fénelon fut surnommé à ce titre le «Cygne de Cambrai» par opposition à Bossuet, son ennemi juré, l'«Aigle de Meaux». Précepteur du duc de Bourgogne, petit-fils et héritier du roi Louis XIV, il écrivit pour luiTélémaque (1699). Cet essai sur l'art de gouverner annonce l'esprit des Lumières du siècle suivant.