dimanche 10 octobre 2021

 Dimanche 10 octobre

Aujourd'hui nous fêtons:  Ghislain, Ghislaine, Guilain,

Les Ghislain sont dotés d'un esprit très vif et savent charmer leur monde. Ils sont effectivement attirants, même si on peut leur reprocher un côté prétentieux. Ce sont par ailleurs des hommes ambitieux qui se battent jusqu'au bout pour mener à bien leurs projets et imposer leurs idées. Ils sont sensibles et fidèles en amitié comme en amour.

C'est sa fête : Ghislain

Fondateur d'un monastère aux environs de Mons, le saint du jour meurt en 683 et laissera son nom à la ville belge de Saint-Ghislain.

Dicton du jour: Temps pluvieux à la sainte Ghislaine, la fin du mois s'annonce vilaine.

Citation du jour: Les navigateurs sont à l'inverse des camemberts. Ceux qui ne coulent pas sont les meilleurs.

Olivier de Kersauson

UN PEU DE LECTURE:

Dix ans après  Sarko m’a tuer.
Cinq ans après  « Un président ne devrait pas dire ça… »
Voici le nouveau livre politique de Gérard Davet  et Fabrice Lhomme, grands reporters au journal  Le Monde.
Après Sarkozy et Hollande, ils ont enquêté sur Emmanuel Macron. Plus de cent dix
témoins de premier plan parlent, à visage découvert, crûment.
Ils confient aussi leurs documents.

Les auteurs racontent le pouvoir solitaire d’un homme suprêmement habile, éperdu de lui-même. Ils révèlent les dessous de la conquête de l’Élysée, puis l’exercice de la toute-puissance, et la vaine quête d’une idéologie.

La trahison a enfanté le néant.

La photo du jour: Moune Mounett

Les couleurs de l'automne vont s'installer progressivement... Préparez-vous à en prendre plein les yeux !

Serre Ponçon

Le lac de Serre-Ponçon est un lac artificiel situé dans les Hautes-Alpes, dans le sud des Alpes françaises, à la limite des départements des Hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence. Il a été créé en 1959 par la construction d'un barrage sur la Durance, deux kilomètres à l'aval de son confluent avec l'Ubaye. L'aménagement hydraulique est complété par le lac d'Espinasses situé au pied du barrage de Serre-Ponçon, à partir duquel est alimenté le canal EDF de la Durance.

L'établissement du plan d'eau nécessite le déplacement de plus de mille personnes et la destruction de plus de 400 immeubles. Deux villages disparaissent sous les eaux, Savines et Ubaye, ce dernier n'étant pas reconstruit. Pour la première fois en France, les pouvoirs publics prennent des dispositions permettant d'indemniser les expropriés pour le préjudice subi et non seulement au titre de la valeur du bien exproprié.

Le réseau de communication est également fortement affecté et cela entraîne la construction de nouvelles routes et voies ferrées.

Achevé en 1959, l'aménagement hydraulique permet de contribuer à la régulation des crues de la Durance et à l'irrigation de la Provence et il produit également de l'électricité. Le plan d'eau est par ailleurs devenu un lieu touristique important pour l'économie de la région.

Dessin ou histoire du jour:



Marchés du jour:

LE DIMANCHE LE MARCHE EST A

BARJOLS

MOISSAC

REGUSSE

SALERNES

VIDAUBAN

FIGANIERES

LA  BASTIDE: marché des producteurs de juin à septembre.


INFORMATION DE LA PAROISSE: 

MESSES DOMINICALES A AMPUS ET LES ENVIRONS

 

Saint Michel AMPUS: ( village) Père Christian BLANC : Tél: 06 09 18 77 39.

Messe le Dimanche et les jours de fêtes à 9h30.

 

Notre Dame de Spéluque AMPUSTous les dimanches et jours de fêtes, messe orientée vers le Seigneur à 11h00 dans la forme extraordinaire du rit romain et chant grégorien (lectures en français).

AUX ALENTOURS:

FLAYOSC: Samedi 18h00 et le dimanche à 11h
.

CHATEAUDOUBLE: Dimanche: 9H30.

TOURTOUR: Dimanche à 18h00.

VILLECROZE: Dimanche à 9h15.

AUPS: Dimanche à 11h.

SALERNES: Dimanche à 11h.

Activités:

Les activités sont indiquées à titre d'information. Compte tenu des nombreuses annulations encore constatées , nous vous conseillons de vérifier le maintien avant de vous engager.



Des évènements lors d'un 10 octobre:

10 octobre 1789 : Les biens du clergé nationalisés


Le 10 octobre 1789, sur une proposition de Talleyrand, évêque d'Autun, l'Assemblée constituante décide de nationaliser les biens de l'Église de France.
Par cet expédient, elle compte remédier à la crise financière qui étrangle le royaume. En contrepartie de cette sécularisation de leurs biens, les ecclésiastiques reçoivent l'assurance d'être rémunérés par l'État....

10 octobre 1903 : Mise en vente de l'aspirine



L''aspirine est mise en vente en Allemagne le 10 octobre 1903. C'est l'aboutissement d'une très longue recherche qui remonte aux Sumériens.

Ces derniers avaient observé que l'écorce de saule calmait les douleurs. Le Grec Hippocrate avait validé leur observation mais il avait fallu attendre le XIXe siècle pour découvrir le principe actif à l'origine de cette propriété : l'acide acétylsalicylique.

Le chimiste allemand Felix Hoffmann part en quête d'un composé équivalent mais plus facile à synthétiser. Ce sera l'acide spirique, extrait de la spirée ou reine-des-prés. Le laboratoire Dreser, qui emploie Hoffmann, dépose un brevet à Munich le 6 mars 1899 et confie à l'entreprise Bayer la commercialisation de l'aspirine.

Sitôt sur le marché, ce médicament anti-fièvre et antalgique (atténuateur de la douleur) recueille un immense succès. L'aspirine suscite en Allemagne le développement d'une puissante industrie pharmaceutique. Elle a aussi les honneurs du traité de Versailles (1919), une clause de celui-ci faisant tomber son brevet dans le domaine public (en France exclusivement !).

Dans les années 1950, l'aspirine semble condamnée par l'arrivée d'un nouvel antalgique, le paracétamol. Mais l'on découvre opportunément qu'elle peut aussi prévenir les accidents vasculaires. Et la voilà repartie pour une deuxième vie...
10 octobre 1911 : Insurrection républicaine en Chine du sud

10 octobre 1911 : Insurrection républicaine en Chine du sud


À Canton (Chine du sud), le 10 octobre 1911, une rébellion militaire met fin à la dynastie mandchoue, vieille de 250 ans, et débouche sur la proclamation de la République chinoise. Le premier président en est le démocrate et socialiste Sun Yat-sen, qui a fondé le parti du Guomindang.

Depuis sa mort, en 1925, ses héritiers n’en finissent pas de se disputer la Chine : d’un côté les communistes, de l’autre les nationalistes conduits par Tchang Kaï-chek, successeur de Sun Yat-sen à la tête du Guomindang...

Le « Double-Dix »

L'anniversaire du 10 octobre est encore commémoré chaque année par plus d'un milliard d'hommes sous l'appellation commune « Double-Dix » (10-10 pour dix octobre).

Il est jour de fête nationale à Taïwan et également honoré en Chine populaire. Les deux gouvernements, bien qu'antagonistes, continuent en effet de se réclamer l'un et l'autre de Sun Yat-sen, le père de la République.

10 octobre 1927 : Premier vol entre la France et le Sénégal

Les 10 et 11 octobre 1927, les pilotes Jean Mermoz et Élisée Négrin effectuent la première liaison directe et sans escale entre Toulouse et Saint-Louis-du-Sénégal sur un Latécoère 26 (4470 km en 23 h 30)...

Jean Mermoz, né à Aubenton ou Guise (Aisne), le  et disparu dans l'océan Atlantique le , est un aviateur français, figure légendaire de l'Aéropostale, surnommé l'« Archange ».

Il est aussi un des fondateurs en 1936 du Parti social français (PSF) avec le colonel de La Rocque.




LE BOUQUIN D'ERIC ZEMMOUR

 


Mais, est-ce qu’il est bien le bouquin de Zemmour?

Éloge littéraire d’Éric Zemmour



Et si on lui reprochait, d’abord, d’être un écrivain ?

Melville écrit que « certaines vérités ne se voient bien qu’au crépuscule ». Nous sommes au crépuscule de la France, et plus encore de l’Occident quitté par la spiritualité. Mais notre vieille nation, qui fut longtemps considérée comme la fille ainée de l’Église, avec sa figure salvatrice, Jeanne d’Arc, cette nation-là est menacée de dilution. Dans son nouveau livre, déjà best-seller, La France n’a pas dit son dernier mot, Eric Zemmour revient sur les quinze dernières années qui ont déconstruit la culture française, ébranlé ses valeurs chrétiennes, fait de certains départements un Beyrouth en proie à la violence communautariste. Journaliste, habitué à fréquenter le microcosme politique, Zemmour n’hésite pas à révéler quelques confidences reçues lors de déjeuners. On peut en relever quelques-unes qui illustrent l’effondrement moral auquel nous sommes confrontés.

L’efficacité d’une Kalachnikov

En septembre 2020, Xavier Bertrand évoque sa candidature à la présidentielle : « Je sais bien que je n’ai pas le niveau. Mais plus personne ne l’a aujourd’hui. La présidentielle, ce n’est pas un examen, c’est un concours. C’est le niveau des autres qui compte. » Il rencontre Marine Le Pen dans un appartement du VIIe arrondissement de Paris. Elle boite, s’étant blessée la jambe en jardinant. C’est après son débat face au candidat Macron. Zemmour, qui s’exprime avec l’efficacité d’une Kalachnikov, l’interrompt : « Pardon, mais tu as été lamentable. Tu nous as tous humiliés. » La fille de Jean-Marie Le Pen, qui a prophétisé une immigration incontrôlée du Sud vers le Nord, lui annonce que s’il se présente à la présidentielle, il fera 3% et l’empêchera d’arriver en tête au premier tour. Elle ajoute qu’il est un idéologue et qu’il faut d’abord aimer les gens. Réponse de Zemmour : « (…) je ne suis pas un idéologue, au contraire, je pars toujours des réalités. Et puis, tu crois vraiment que de Gaulle les aimait les gens ? Il aimait la France oui, pas les français. Et toi, tu les aimes, les gens ? Franchement cela ne se voit guère. » Un vrai jeu de massacre.

« Tu as eu raison sur tout. L’Europe, les femmes, l’immigration. L’islam. Non, vraiment. Sur tout » Yann Moix

Le réel est en train d’exploser à la figure des français et ça cogne fort. Dès lors la progression de Zemmour dans les sondages ne fait que commencer. Face à la montée des périls, dette budgétaire abyssale, désindustrialisation, paupérisation des classes moyennes, islamisme radical, destin démographique hors contrôle, guérillas urbaines,

Régis Debray, son Barrès à lui


Zemmour, fin connaisseur de l’histoire de France place le curseur de son combat, non pas en 1789, mais au temps des croisades puis de la bataille de Poitiers remportée par Charles Martel, exfiltré des manuels d’histoire. Lors d’une rencontre amicale avec Régis Debray (« Debray, c’est un peu mon Barrès ou mon Paul Valéry à moi » confesse le journaliste), Zemmour lui déclare abruptement qu’il a consacré sa vie à refaire la Révolution française « mais qu’est devenu désormais le temps des guerres de Religion ». Fatigué, l’ancien compagnon de route de Guevara concède qu’il a raison, mais ajoute : « Ce serait contraire à toute mon existence. Cela nécessiterait des alliances contre-nature. »

En fait, de nombreuses personnalités pensent que Zemmour énonce de salutaires vérités mais que l’idéologie dominante de l’horizontalité nihiliste imposele silence. À l’image de Léa Salamé, rencontrée dans l’escalier de Radio France, après les attentats contre Charlie Hebdo, qui lui lance, sourire triste : « Charlie te donne raison sur tout ! Ça me troue le cul quand même !» Ou encore de l’électrique Yann Moix qui lui avoue : « Tu as eu raison sur tout. L’Europe, les femmes, l’immigration. L’islam. Non, vraiment. Sur tout. »

Confidences accablantes

Mais la plus accablante de ces confidences off est sûrement celle de Romain Goupil, vieux complice de Daniel Cohn-Bendit. Zemmour le croise dans les couloirs de LCI. Goupil l’interpelle, massif, voix pleine de ressentiment : « Tu auras beau dire, tu auras beau faire, on a gagné. La France, c’est fini. » Sans se démonter, malgré sa fragile complexion, Zemmour lui rétorque que l’islam, en effet, va triompher. Réponse de Goupil : « C’est vrai mais on s’en fout. »

Ce qu’il y a d’original, et d’exemplaire, dans le livre de Zemmour, qui se lit d’une traite, c’est qu’il est éminemment littéraire, alors que nous vivons dans un pays où la littérature est désormais entre les mains de petits fonctionnaires du culturel, dont la principale occupation est d’ostraciser les derniers grands stylistes. Exemplaire, car Zemmour aime charnellement la terre et les morts qui ne sont pas les siens. Né de parents ayant vécu en Algérie, de confession juive, Zemmour est un enfant de pieds-noirs. Il a grandi en banlieue parisienne, à la résidence Faidherbe à Drancy, où « les populations ‘’racisées’’ n’avaient pas encore débarqué en masse dans (son) paradis perdu banlieusard dans les années 1960, d’avant le ‘’regroupement familial’’ », tient-il à préciser. Puis il a vécu au 33 bis rue Doudeauville dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Les quartiers populaires ont cette vertu de ne jamais nous couper des gens fracassés par le consumérisme mondial. Les références littéraires abondent dans son ouvrage.

Elles ne sont pas de simples extraits de fiches rédigées par un obscur conseiller, et digérés à la hâte avec approximation, voire contresens, lors d’une discussion pointue. Ce n’est pas Sarkozy se découvrant une passion pour Céline et quelques autres, après avoir épousé Carla Bruni, pasionaria progressiste. Il évoque les écrivains qui ont nourri l’esprit des français, écrivains et intellectuels certes morts, mais en réalité bien plus vivants que nos blafards contemporains phtisiques. Il restitue leurs voix singulières dans les couloirs du temps qu’il arpente avec alacrité. Il va vite, il faut le suivre, son érudition étincelle. Il fait notamment référence à Ernest Renan et cite un passage de sa célèbre conférence de 1883 à la Sorbonne, « L’islamisme et la France ». On jurerait le texte écrit hier. Il rend également hommage à l’auteur de Tristes Tropiques, Claude Lévi-Strauss. Il souligne l’évolution de la pensée de l’ethnologue. Vingt ans après avoir signé Race et Histoire, bréviaire contre le racisme, il publie Race et Culture et suscite l’indignation des progressistes qui l’avaient porté au pinacle. En 2002, alors âgé de 94 ans, Lévi-Strauss déclare dans Le Nouvel Observateur : « On a le droit de critiquer la religion. On a le droit de dire ce qu’on pense. (…) Nous sommes contaminés par l’intolérance islamique. » À la même période, Michel Houellebecq publie son roman Plateforme et est accusé d’islamophobie par le même camp du Bien. Houellebecq, que l’on découvre dans le livre incapable de faire un nœud de cravate, et qui demande l’aide d’Éric afin d’être accepté à un diner organisé par le Jockey Club. Zemmour, juif d’Algérie qui a grandi dans le 9-3 : « On n’a ni l’un ni l’autre l’allure distinguée et précieuse des personnages de la Recherche du temps perdu, mais on s’applique du mieux qu’on peut. »

Stendhal à la rescousse

Zemmour avoue que son itinéraire littéraire l’a conduit de Zola à Barrès. Évoquer l’auteur des Déracinés quand apparait à l’horizon le tsunami de la cancel culture, ça ne manque pas de panache. Barrès, cosmopolite et individualiste, devenu le porte-drapeau du nationalisme fondé sur le principe de « conscience nationale » de La Terre et des Morts. D’autres figures littéraires apparaissent dans La France n’a pas dit son dernier mot. Le lecteur curieux les découvrira au fil des pages. Citons Stendhal très présent dans la psyché zemmourienne. Il évoque les subtiles contradictions entre le désir et l’amour chez l’auteur de La chartreuse de Parme devant un Nicolas Sarkozy qui lui lance : « Ton Stendhal est un con et toi aussi ! » Quand Zemmour se promène dans la rue Tronchet, derrière la Madeleine, il ne peut s’empêcher de songer à Frédéric Moreau qui y attend la vertueuse Mme Arnoux dans L’Éducation sentimentale. Flaubert, Stendhal, deux symboles de l’esprit anticonformiste.

On peut reprocher à Éric Zemmour d’avoir une vision apocalyptique de la situation générale. Mais je conclurai par la phrase du philosophe René Girard : « L’apocalypse n’annonce pas la fin du monde ; elle fonde une espérance. »

Éric Zemmour, La France n’a pas dit son dernier mot, Rubempré.