mardi 16 mars 2021

 Mardi 16 mars

Aujourd'hui nous fêtons: Bénédicte, Tatien, Tatienne, Ysoie, Héribert.

 Droites et franches, les Bénédicte sont entières et ne supportent ni concessions ni demi-mesures, ce qui les rend parfois difficiles à vivre. D'une grande confiance en elles, mais sans ambition excessive, elles mènent leur vie comme elles l'entendent et refusent toute dépendance. Cela ne les empêche pas d'être de bonnes épouses et de bonnes mères. D'ailleurs, ces femmes souvent tranchantes sont en fait charitables et généreuses.

C'est sa fête Bénédicte

Originaire d'Assise, en Italie, Bénédicte entra dans l'ordre religieux des Clarisses fondé par Sainte Claire, une disciple de Saint François d'Assise. Elle succéda à celle-ci comme abbesse du couvent Saint-Damien en 1253.

Dicton du jour: Quand mars bien mouillé sera, beaucoup de fruits tu cueilleras.

Citation du jour: Les fonctionnaires sont un peu comme les livres d'un bibliothèque : ce sont les plus hauts placés qui servent le moins.

Georges CLEMENCEAU.

La photo du jour par Doriane:


Information: 

L’arrêté du port du masque obligatoire reconduit jusqu’au 6 avril

L’arrêté préfectoral rendant le port du masque obligatoire du 17 février au 15 mars dans le département du Var a été reconduit à compter du mardi 16 mars et jusqu’au mardi 6 avril. Le port du masque est donc obligatoire, entre ces deux dates, pour toute personne qui accède aux marchés autorisés à accueillir du public, qu’ils soient couverts ou de plein air, dans l’ensemble du département du Var ainsi que pour toute personne, dans l’ensemble des lieux publics, notamment sur la voie publique et les espaces publics de plein air de 117 communes du Var (sur les 153 que compte le département) et en particulier dans les 23 communes de DPVa (Dracénie Provence Verdon agglomération).
Les contrevenants s’exposent à une amende de 135 € et, en cas de récidive dans les 15 jours, à une amende de 200 € qui peut être majorée à 450 €.

Marchés du jour:

LE MARDI LE MARCHE EST A

AIGUINES

FIGANIERES

LORGUES





A table:

Le Labo de FREDO: 46 Rue Neuve 83111 AMPUS. Tel: 06 60 74 87 88
Plats à emporter

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Boulangerie artisanale, pains cuits au feu de bois. Tous nos produits sont faits maison et non pas issus de catalogues de produits surgelés
Tel: 06 16 12 83 42

La boulangerie ouvre le matin de 6h 45 à 13 h du mardi au dimanche inclus

Pendant la fermeture des restaurants: Vente de plats à emporter préparés par FANFAN

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RESTAURANT-PIZZERIA
LE BISTRONOMIQUE
56 Rue Neuve 83111 AMPUS
Tel: 06 95 07 64 00
Plats à emporter

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Des évènements lors d'un 16 mars:

 1831 : Publication de Notre-Dame de Paris

Notre-Dame de Paris sort en librairie le 16 mars 1831...

 1914 : Mme Caillaux tire sur Gaston Calmette

Le 16 mars 1914, Henriette Caillaux tue Gaston Calmette, directeur du Figaro, par crainte que son passé sentimental soit étalé sur la place publique. 

Ce coup de revolver est le premier d'une série de trois qui entraîneront la France et l'Europe dans la plus grande tragédie de leur Histoire (le second tuera l'archiduc Ferdinand à Sarajevo, le 28 juin, et le troisième aura raison de Jean Jaurès à Paris, au café du Croissant, le 31 juillet de la même année)...

1935 : Hitler rétablit le service militaire

Le samedi 16 mars 1935, profitant de l'atonie du week-end, Adolf Hitler annonce le rétablissement du service militaire obligatoire...

1978 : Les Brigades Rouges enlèvent Aldo Moro

Le 16 mars 1978, à Rome, les Brigades Rouges enlèvent Aldo Moro (62 ans). Le président respecté de la droite démocrate-chrétienne sera retrouvé assassiné dans le coffre d'une voiture, le 9 mai 1978, au coeur de Rome, à mi-distance du siège de la Démocratie chrétienne et du Parti communiste italien, lequel était alors dirigé par Enrico Berlinguer, un homme issu de la petite noblesse sarde et partisan de la liberté d'expression et du multipartisme dans les pays communistes est-européens !

Avec la mort d'Aldo Moro s'envole l'espoir d'un rapprochement entre les deux hommes et d'un « compromis historique » entre communistes et démocrates-chrétiens italiens, qui aurait permis une sortie apaisée de la guerre froide en Italie et dans le reste du monde...

1979: Mort de Jean Monnet

9 novembre 1888 à Cognac - 16 mars 1979 à Bazoches

Biographie  Jean Monnet

Négociateur hors pair, Jean Monnet lance pendant les deux guerres mondiales des programmes pour les approvisionnements en blé ou en armes des alliés. Entre les deux guerres, il traite aussi des dossiers comme le partage de la Silésie entre la Pologne et l'Allemagne, l'avenir de la Sarre ou encore le redressement économique de l'Autriche. Lors de l’invasion de la France par l’Allemagne nazie, jamais à court d’idées, il suggère à Churchill une fusion immédiate de la France et de l’Angleterre mais sa proposition arrive trop tard.

À la Libération, il met sur pied un plan de modernisation et d'équipement de la France qui porte son nom et crée le Commissariat au Plan. Enfin et surtout, il propose au ministre Robert Schuman le projet d’une Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA). De là sortira l’Union européenne actuelle. Jean Monnet a bien mérité son titre honorifique de « Père de l'Europe ».


COVID 19: UN AN DE DERIVE

 


Crise covid : un an de dérive. Triste anniversaire.

par H16

C’était il y a un an (à un jour près) : le président Macron décidait d’une adresse à la nation qui, comme à l’habitude de l’énarque adorant s’écouter parler, s’éternisera vingt longues minutes et qui débutera le placement tout entier du pays en liberté surveillée.

Depuis se sont enchaînées une myriade de déclarations, de nouvelles adresses maladroites à la nation et une palanquée de mensonges d’arracheurs de dents pour justifier la succession invraisemblable de décisions débiles et contradictoires ainsi que le pilotage par sondages  qui aura abouti à l’état actuel calamiteux du pays : un an de soupe à la grimace et d’improvisation quasi-permanente en l’absence parfaite de tout débat démocratique, cela ne peut pas se traduire par une population sereine, une économie florissante, un corps social apaisé et un renouveau de la démocratie.

Si les premières semaines de panique étaient sinon excusables au moins compréhensibles devant l’inconnu que représentait ce nouveau virus, il semble malheureusement que les mois accumulés depuis n’ont servi à rien : non seulement la gestion administrative et logistique des urgences n’a en rien été améliorée depuis le premier épisode de mars 2020, mais tout montre que la situation s’est largement dégradée depuis. Lassitude des équipes, accroissement de la désorganisation et – encore et toujours – cette manie d’imposer d’en haut des décisions loufoques, tout concourt en effet à ce que les problèmes observés ne soient pas résolus mais répétés et amplifiés.

C’est ainsi qu’on va refaire avec gourmandise ce qui n’a servi à rien il y a neuf mois : le « show must go on » de façon aussi certaine que possible. Et j’écris bien « show » ici, car il ne s’agit que de ça : un spectacle médiatique destiné à gaver les téléspectateurs captifs.

Le narratif « Les Urgences Sont Pleines » doit absolument perdurer quitte à tordre les chiffres et à plier les concepts. Et ce même si la mortalité réelle constatée est clairement revenue dans les normales saisonnières et qu’on est donc en face non pas d’une nouvelle vague d’un épisode épidémique catastrophique, mais bien dans l’engorgement habituel (malheureux mais logique) des urgences en cette saison qui tient largement plus de la désorganisation chronique des établissements hospitaliers que de quoi que ce soit d’autre ; les  données officielles donnent une vision assez différente de la panique feinte sur les trombines médiatiques de nos ministres :

Cette volonté de continuer le spectacle de la peur et de l’exagération n’est pas fortuite.

En réalité, cela fait un an qu’on a complètement changé de régime, de façon claire et rapide : on est passé d’une sociale-démocratie déliquescente à une sorte de dictature sanitaire discrète, bâtie sur un « nouvel ordre sanitaire » plaçant les urgences hospitalière au-dessus d’absolument tout le reste du pays, occasionnant des délires autoritaires qu’on n’aurait même pas osé imaginer trois mois avant. Depuis, une espèce d’habitude malsaine s’est installée où les mesures absurdes ne semblent plus pouvoir être contestées sans voir débouler les recteurs de la pensée officielle, armés de leur knout médiatique qui peut faire fermer toutes les gueules à coups d’interdictions, de déplateformage, de poursuites, de campagnes de dénigrement et d’anathèmes complophiles.

Au bilan, un an après l’exercice télévisuel de Macron, le pays a finalement sombré.

On y a multiplité les décrets et mesures parfaitement liberticides, depuis les confinements (dont il a été largement montré depuis  qu’ils ne servent  à rien) jusqu’aux couvre-feux encore plus idiots puisqu’ils laissent débilement penser que le virus ne circulerait que la nuit, les explications alambiquées à base de « contrer l’effet apéro » montrant surtout une volonté de faire quelque chose, quitte à ce que ce soit n’importe quoi.

La cruauté de certaines interdictions a ainsi transformé les EPHAD en véritables centres de détention pour retraités, les plaçant de fait bien loin en dehors de toute Constitution et des carabistouilles sur la France pays des droits de l’Homme. L’assouplissement récent des conditions d’incarcération de ces retraités montre d’ailleurs le mépris absolu des dirigeants du pays envers le petit peuple qu’ils peuvent ainsi martyriser sans sourciller si ça sert leurs petits intérêts politiques personnels.

Utilisant la crise pour alimenter les écolocuculs et les décroissantistes en arguments carbono-compatibles, les politiciens pilotes de cette déchéance complète en viennent à souhaiter de moins en moins discrètement que ces confinements continuent afin de garantir une diminution de notre abominable empreinte carbone. Peu importe le prix exorbitant, voyons, Gaïa (1) nous le rendra – par des famines et des hivers bien rigoureux par exemple.

Enfin, douze mois seulement auront suffi à faire évaporer nos droits de déplacement et de vie privée dans une course à la soviétisation effrayante du pays et de toute l’Europe occidentale : l’État, devenu omniprésent, décidant de tout, tout le temps, nous impose petit-à-petit un traçage permanent, des Ausweis autorisations de déplacement, des passeports d’accès à telle ou telle activité, en l’échange de services régaliens de plus en plus minables qu’on ne peut obtenir qu’après la maintenant traditionnelle queue signe de pénuries brillamment organisées.


Je trouve la vaillant petit économiste bien sévère, mais s'il avait raison?

UN CONSEIL

SI VOUS AVEZ ENVIE DE VOUS FAIRE VACINER

Choisissez AsraZeneca qui va reste le seul vaccin disponible et pour cause

Thrombose : 9 pays ont suspendu AstraZeneca ?

La vaccination avec AstraZeneca est suspendue temporairement dans 9 pays suite à la survenue d'évènements thromboemboliques (formation de caillot sanguin) :

  • Danemark (premier pays à avoir suspendu la vaccination, le 11 mars)
  • Bulgarie
  • Thaïlande
  • Islande
  • Norvège
  • Irlande (14 mars)
  • Pays-Bas (14 mars)
  • Allemagne (15 mars)
  • France (15 mars)
  • Restez confiant dans le vaccin, capable, sans effet secondaire, d'anticiper sur les variants ....C'est ce qu'on nous dit  et c'est lui qui va solutionner les problèmes futurs. super! 


  • (1) Dans la mythologie grecque, Gaïa  est un titan identifié à la « Déesse mère ». Ancêtre maternelle des races divines, elle enfante aussi de nombreuses créaturesDivinité chtonienne, on l'invoquait et lui sacrifiait des animaux de couleur claire. Unie à Ouranos, le dieu du Ciel, elle engendra les six Titans et les six Titanides, puis les Cyclopes et enfin les Hécatonchires (les monstres aux cent bras). De son frère Tartare, Gaïa donna naissance à une créature terrifiante, Typhon. Gaïa est la mère de Charybde et est mariée à Ouranos.
  • et sur l'effet apéro:
  • «Contrer l’effet apéro: une formule révélatrice de la déconnexion dramatique des élites au pouvoir»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Pour justifier la décision du gouvernement d’imposer un nouveau couvre-feu sur l’ensemble du territoire à 18 heures, le délégué général de LREM Stanislas Guerini a utilisé une formule destinée à marquer les esprits: «contrer l’effet apéro». Pour Maxime Tandonnet, cette expression s’inscrit dans une longue lignée de formules méprisantes de la classe dirigeante à l’égard des Français.

  • Pour expliquer la décision gouvernementale d’imposer un nouveau couvre-feu général à 18 heures, l’un des principaux leaders de l’équipe dirigeante et de la majorité a utilisé une formule destinée à marquer les esprits: il faut éviter «l’effet apéro». Il voulait dire par là que l’objectif de cette mesure était d’empêcher les réunions amicales ou familiales autour d’un verre ou d’un repas susceptible de propager le virus. Cette déclaration a atteint une partie de son but: elle suscite le «buzz», provoque, à droite comme à gauche, une avalanche de réactions.

  • Mais par-delà le bruit médiatique et celui des réseaux sociaux, cette expression est riche de significations. Elle en dit long sur la fracture démocratique ou le fossé d’incompréhension qui sépare les élites dirigeantes de la population de ce pays. Elle souligne une fois de plus à quel point le mépris des gens est au centre de l’idéologie dominante, celle qui sous-tend le discours et l’action politique depuis une dizaine d’années.

    Les paroles ou les gestes, issus de la même inspiration, manifestant le dédain de la nation dans ses profondeurs, s’accumulent au fil du temps. Nous avons eu les sans dents, les Gaulois réfractaires, les fainéants, ceux qui ne sont rien, ne peuvent même pas se payer un costume, n’ont qu’à traverser la rue pour trouver un emploi, fument des clopes et roulent au diesel. Et voici désormais les addicts à l’apéro quotidien. La crise des gilets jaunes comme le mouvement social, la poussée de l’abstentionnisme comme du vote antisystème (de droite ou de gauche), ne serviront donc jamais de leçon…

  • La formule de «l’effet apéro» suggère une véritable méconnaissance de la vie quotidienne des Français, en particulier des entrepreneurs, des salariés, des étudiants, qui sont aussi, bien souvent, des mères et des pères de familles. Elle est sans doute représentative de l’image que les élites au pouvoir, dans leur ensemble, se font de la population de ce pays et fondent leur discours et leur action. Qu’imaginent-elles, à en juger par ce cliché? Elles imaginent les Français à 18 heures , en semaine, à la sortie du bureau ou de l’usine, se précipitant comme un seul homme devant le verre de pastis, un demi de bière, un ballon de rouge, les cacahouètes et les biscuits salés.

    Or, cette image quelque peu triviale est sans le moindre rapport avec la réalité de la vie quotidienne, loin des dorures des palais de la république et des véhicules de fonction. Que font les «sans dents» à 18 heures, en semaine, à la sortie du boulot, dans l’immense majorité des cas? Les courses pour le dîner, les devoirs des enfants, les visites chez le dentiste ou le médecin, les démarches à la poste ou à la banque ou sur Internet. De fait, le quinquagénaire slogan, «métro/boulot/dodo», n’a pas vieilli d’une ride.

  • L’effet apéro, lui, n’existe évidemment pas. Cependant, l’utilisation de cette formule est préoccupante dans la mesure où elle manifeste une déconnexion de la classe dirigeante qui est à la source d’un immense malentendu avec le pays. La protection de la population envers l’épidémie du covid19 est bien entendu un devoir essentiel de l’État.

    La mission, oh combien difficile! de tout gouvernement est de la concilier avec d’autres impératifs tout aussi fondamentaux et vitaux: la préservation des libertés publiques, de la vie des commerces, des grands équilibres de l’économie française, de l’éducation et de la formation des scolaires et des étudiants, de la santé mentale des personnes.

  • La mesquinerie bureaucratique, le chantage à la sanction collective et la répression ne permettront jamais d’atteindre cet équilibre complexe. Rien n’est possible sans la confiance d’une nation en ses dirigeants, seule de nature à façonner en profondeur les comportements quotidiens et faciliter l’acceptation du vaccin.

    Ce n’est pas avec des formules triviales comme celle de «l’effet apéro» que les dirigeants politiques regagneront cette confiance qui est la clé de la sortie de crise.