vendredi 27 mars 2020



VENDREDI 27 MARS

AUJOURD'HUI NOUS FÊTONS: Habib, Rupert, Marès, Pérégrin.

Malgré leur apparence calme et paisible, les Habib sont de grands aventuriers... Brillant par leur humour et leur joie de vivre, ils sont toujours très appréciés dans leur entourage. Même s'ils ne sont pas toujours fidèles en amour, les Habib seront vous faire, un instant, découvrir d'autres horizons. 

Saint-Patron et intercesseur du jour Saint-Habib, etait invoqué contre les maux de dents. 

Célébrations & évènements du jour
. Journée mondiale du théâtre ("World Theater Day"), créée en 1961 à Vienne par l’Institut International du Théâtre.
. Journée nationale du fromage

DICTON DU JOUR: Mars venteux, verger pommeux.

CITATION DU JOUR: La science ne sert guère qu'à nous donner une idée de l'étendue de notre ignorance.
Lamennais.

DISPARITION: Michel HIDALGO

Michel Hidalgo, né le 22 mars 1933 à Leffrinckoucke, est un footballeur international français devenu entraîneur. Il évolue au poste d'ailier droit puis de milieu récupérateur du début des années 1950 au milieu des années 1960. Sélectionneur de l'Équipe de France, il l'emmène à son premier titre international en 1984, lors de l'Euro disputé en France.


DESSIN OU HISTOIRE DU JOUR:














CA S'EST PASSE UN 27 MARS:


1968 :Mort de Youri Gagarine, spationaute soviétique, premier homme dans l'espace (9 mars 1934)
Iouri ou Youri Alexeïevitch Gagarine est né le 9 mars 1934 et mort le 27 mars 1968. Il est le premier homme à avoir effectué un vol dans l'espace au cours de la mission Vostok 1 le 12 avril 1961, dans le cadre du programme spatial soviétique.
Il meurt à 34 ans lors du crash de son Mig 15. Son nom a été donné à un cratère lunaire  et à un astéroïde.





27 mars 1803 : Naissance du franc Germinal


Le 27 mars 1803, par la loi du 7 Germinal an XI, le Premier Consul Napoléon Bonaparte définit la nouvelle pièce de 1 Franc.



27 mars 1996 : Enlèvement des moines de Tibéhirine



Le 27 mars 1996, on apprend l'enlèvement de sept moines cisterciens trappistes dans leur monastère de Notre-Dame-de-l'Atlas, à Tibéhirine, près de Médéa (Algérie). Un mois plus tard, le chef du Groupe Islamique armé (GIA), Jamel Zitouni, revendique l'enlèvement. Le 23 mai 1996, le GIA annonce avoir égorgé les moines deux jours plus tôt. On ne retrouvera que leurs têtes. L'émotion est immense en France.


Comme le mystère demeure autour de l'enlèvement, une plainte est déposée contre X en 2003 et une information judiciaire confiée au juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière. Celui-ci laisse dormir le dossier jusqu'à son départ de la magistrature, en 2007. L'enquête est relancée par le juge Marc Trévidic.

Armand Veilleux, procureur général de l'ordre monastique, suggère que la sécurité algérienne (de connivence avec la DST française) aurait arrangé l'enlèvement des moines pour les obliger à partir mais l'affaire aurait mal tourné et abouti à la mort des otages dans un combat entre le commando et l'armée algérienne. D'où le malaise du juge Bruguière...

Ce drame a inspiré un film magnifique au cinéaste Xavier Beauvois : Des hommes et des dieux (2010).


CORONAVIRUS: QUEL BAZOOKA FISCAL APRES LA GUERRE?


Coronavirus: quel bazooka fiscal après la guerre ?

« Nous sommes en guerre. » Depuis sa première intervention, Emmanuel Macron n’a pas varié dans sa manière de qualifier le combat contre le coronavirus. C’est une guerre. Pour s’en tenir au seul front économique, elle a débuté, c’est classique, par la remise en cause des équilibres budgétaires. A l’heure de l’offensive, la fin justifie les moyens – même la Commission européenne l’admet. Le chaos financier s’alimente à trois sources : 1/des dépenses supplémentaires, notamment pour la santé et le chômage partiel, 2/un arrêt net de la croissance, donc des recettes fiscales amoindries, 3/des reports de prélèvements fiscaux et sociaux pour éviter les faillites en chaînes.

Moratoire. C’est pour l’instant le mot-clé de la réplique fiscale. Objectif : amortir le double choc de l’offre et de la demande qui lamine les entreprises. Ce régime dérogatoire prévoit des délais de paiement d’échéances fiscales, des remises d’impôts directs, un fonds de solidarité… Dans son budget rectificatif, déjà caduc, le gouvernement estime l’évaporation des recettes fiscales à près de 11 milliards. Et la TVA, bras financier armé que Bercy a tenu à préserver, finira aussi par défaillir…

Ce n’est que le début. Le trou fiscal s’annonce abyssal. La France, dont les finances publiques n’ont jamais été assainies en un demi-siècle, et dont le consentement à l’impôt se fragilise à grande vitesse, entre dans un cycle de déficit et de dette d’un genre inédit ou presque. Combien de temps ce voyage en terre inconnue durera-t-il ? Deux options. Un : il s’éternise. Dès lors, l’économiste Christian Gollier a raison, mieux vaudrait que notre économie se transforme en «économie de guerre. » Avec entre autres le rétablissement d’une fiscalité pour les entreprises mobilisées. Deux, l’hypothèse la plus probable : il s’achève avant l’été. Plus vite qu’on ne le croit, une fois établi le terrible bilan humain, se posera une question : qui paiera ?

Qui paiera ? Dans le contexte français, l’interrogation est explosive. Ne l’oublions pas, le financement de la guerre de succession d’Autriche, de la guerre de Sept Ans et de la guerre d’Indépendance américaine ont vidé les caisses du royaume, incité Louis XVI à taxer davantage et participé au déclenchement de la Révolution… Faut-il au plus vite accroître l’impôt des plus riches pour « effort de guerre » ? Faut-il par l’emprunt faire payer la facture (et notamment celle des hôpitaux) aux générations futures ? Dans un livre de 2000, l’ancien ministre et président de Saint-Gobain, Roger Fauroux, écrivait : « C’est moins le poids financier global de la machine étatique qui est scandaleux que son inefficacité par rapport aux objectifs que la nation lui fixe, son refus de se réformer et, brochant sur le tout, une arrogance que rien n’entame. Curieux et inquiétant retour à la fin de l’Ancien régime [...]» Vingt ans déjà, et rien n’a changé sauf la nature de la guerre.

Bon courage à vous tous,
Rémi Godeau
Rédacteur en chef