Lundi 16 septembre
Aujourd'hui: Bonne fête! Edith, Corneille, Cyprien, Abondance.Les Edith sont foncièrement positives: elles ne se découragent pas et ainsi vont toujours de l'avant. Elles font généralement preuve d'une grande lucidité dans leurs décisions et actions. Côté sentiments, ce sont des femmes fidèles et même s'il n'est pas facile de vivre à leurs côtés, il est agréable d'être d'aimé d'elles..Célébrations & évenements du jour
. 16 septembre : Journée Internationale de la protection de la couche d'ozone
Dicton du jour: Etoiles vives, aube embrumée, belle journée.
Citation du jour: Quand nous sommes heureux, nous sommes toujours bons ; mais quand nous sommes bons, nous ne sommes pas toujours heureux.
Oscar Wilde.
Conseils jardinage du 16 septembre, aujourd'hui c'est le moment...
- De doucher les feuillages exposés aux embruns salés en bord de mer.
- D'épandre sur la pelouse un engrais pauvre en azote.
ça s'est passé un 16 septembre:
1977 : Décès de la cantatrice grecque Maria Callas, née en 1923.
1959 : Le général de Gaulle offre l'auto-détermination à l'Algérie.
1824 : Décès du roi de France Louis XVIII.
Perclus de goutte, obèse et incapable de marcher, le vieux roi Louis XVIII, qui se surnomme lui-même le « Roi-fauteuil », meurt d'une gangrène infectieuse à près de 69 ans, le 16 septembre 1824, sans avoir réussi à réconcilier la Révolution et l'Ancien Régime.
L'intronisation de son frère, le comte d'Artois (61 ans), sous le nom de Charles X, et son sacre anachronique à Reims, semblent assurer le complet triomphe des ultraroyalistes, désireux de restaurer l'Ancien Régime et d'effacer 1789. Le comte d'Artois lui-même avait pris le chemin de l'exil dès le lendemain de la prise de la Bastille.
1936 : Le Pourquoi pas ? sombre en Islande
Au matin du 16 septembre 1936, après douze heures de tempête, le Pourquoi pas ? se brise sur des récifs de la côte islandaise peu après avoir quitté le port de Reikjavik.
L'explorateur Jean-Baptiste Charcot (69 ans) disparaît dans le naufrage ainsi que trente-neuf hommes d'équipage. 23 corps seront retrouvés. On compte un seul survivant, le maître timonier Gonidec.
Le curieux nom de ce navire d'explorations polaires vient de ce que, dans son enfance, le commandant Jean-Baptiste Charcot répondait «pourquoi pas ? » à ceux qui doutaient de sa volonté de devenir marin et explorateur des terres polaires.
Passion
Fils d'un célèbre neurologue de l'hôpital de la Salpêtrière (Paris) et lui-même médecin, Jean-Baptiste Charcot utilise la fortune paternelle pour assouvir sa passion de l'exploration. En 1905, il cartographie la péninsule antarctique, au sud du Chili, à bord d'un trois-mâts goélette de 245 tonneaux à vide, Le Français.
Au terme de l'expédition, l'explorateur doit abandonner son navire, hors d'état de naviguer. Il le revend à Buenos Aires et rentre en France à bord d'un paquebot. Là, il apprend que sa femme, la petite-fille de Victor Hugo, a demandé et obtenu le divorce... pour abandon du domicile conjugal !
Mais, fort d'une gloire nouvelle, l'explorateur... se remarie et obtient assez de subventions pour armer un nouveau navire de 445 tonneaux, le Pourquoi pas ? - Sa nouvelle femme en est la marraine et le président Paul Doumer le parrain.
Il repart vers l'Antarctique pour une nouvelle campagne d'exploration de la péninsule de Graham pendant l'année 1909. Il baptise une baie du prénom de sa nouvelle épouse, Marguerite.
Pendant la Première Guerre mondiale, Jean-Baptiste Charcot sert comme lieutenant de vaisseau dans la Marine.
Sitôt la guerre finie, l'insatiable explorateur reprend avec le Pourquoi pas ? ses campagnes polaires.
En 1934, il installe au Groenland la mission ethnographique du jeune Paul-Émile Victor, qui veut étudier les Inuits. Celui que l'on surnomme le «gentleman des pôles» continue de sillonner l'Atlantique nord jusqu'à sa fin tragique, un matin de septembre. Des obsèques nationales ont lieu à Notre-Dame de Paris.
René Castillon