vendredi 25 mars 2022

 vendredi 25 mars


Aujourd'hui nous fêtons:  Humbert, Annonciade, Dismas.

C'est sa fête : l'Annonciation

L'Annonciation, par le maître de Liesborn (vers 1470, huile sur chêne, National Gallery, Londres)Neuf mois avant Noël et la célébration de la naissance du Christ, l'Église catholique commémore l'Annonciation, autrement dit l'annonce faite à Marie de la prochaine naissance du Christ.

« L'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée du nom de Nazareth, à une jeune fille accordée en mariage à un homme nommé Joseph, de la famille de David; cette jeune fille s'appelait Marie. L'ange entra auprès d'elle et lui dit : "Sois joyeuse, toi qui as la faveur de Dieu, le Seigneur est avec toi". À ces mots, elle fut très troublée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L'ange lui dit : Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voilà que tu vas être enceinte, tu enfanteras un fils et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé fils du Très Haut... » (Évangile selon Saint Luc, I, 28).  

Ces paroles formeront la première partie de la prière « Je vous salue Marie » (encore appelée « Salutation angélique »).

Dicton du jour: S’il gèle à la Saint-Humbert, les prairies diminuent d’un quart.

La photo du jour: Sylvie Bobsy

Les ARCS sur Argens

Bonjour mes Amis,
Je suis très heureuse de vous inviter aujourd’hui dans un très joli village dans le département du Var … nous allons arpenter les rues des Arcs sur Argens …
Situé en plein coeur de l'appellation des Côtes de Provence, Les-Arcs-sur-Argens est une commune dans l'arrière-pays du Var à 30 km de Saint-Raphaël et Fréjus. Vieux de mille ans, ce bourg plaira non seulement aux amateurs de vins mais aussi aux amoureux de vieilles pierres.
Assez ordinaire à première vue, le charme des Arcs opère une fois que vous êtes dans la vieille ville, le village médiéval.
Tout ici est médiéval, les calades escarpées, les passage voutés et escaliers, les vieilles maisons avec des portes sculptées. Au coeur du village se dresse la Tour de l'Horloge du XIIIe siècle surmontée d'un campanile de 1662 en fer forgé hautement travaillé. Ne ratez pas non plus la chapelle Saint Pierre, un chef d'oeuvre d'art roman qui accueille des concerts et des expositions.�
Accroché à une petite colline, le vieux village culmine aux ruines du château bâti au XIIe siècle. Haut de 19 mètre, le donjon appelé la Tour Sarrasine, une tour carrée du XIIIe, subsiste encore et abrite un hôtel et restaurant gastronomique. Le site vous offre de belles perspectives sur Les Arcs et la campagne environnante.
Les Arcs sont un haut lieu de la viticulture des Côtes de Provence. Grâce à la rivière de l’Argens, la qualité des vignes et de la terre,une dizaine de prestigieux domaines y produisent un vin très réputé.
Vous retrouverez à la Maison des Vins des "Côtes de Provence" une vinothèque de 800 vins d'Appellation d'Origine Contrôlée Côtes de Provence vendus à prix producteur, ainsi que de nombreuses animations autour du vin.
Voilà mes amis, pour terminer agréablement cette balade, une note fruitée et ensoleillée, et je vous souhaite une très belle journée dans la joie, le bonheur, et de nombreux éclats de rire … soyez heureux, prenez bien soin de vous et des personnes qui vous sont chères.

Bisous à tous et à toutes, merci infiniment pour votre fidélité, pour votre gentillesse, pour votre belle amitié, pour vos chaleureux messages et merci aussi pour tous vos nombreux partages qui me font tellement plaisir.

Dessin ou histoire du jour:

Lors du démarrage de la guerre en Ukraine, Emmanuel Macron, comprenant qu’il tenait là un événement lui permettant de se mettre en valeur, s’est mis en scène en chef de guerre : mâchoires serrées, menton volontaire, regard d’acier, barbe de deux jours, cheveux en bataille, habillement approprié, rien n’a manqué à cette communication grossière visant à montrer que le chef de guerre, que le patron de l’Europe, que l’adversaire redoutable de Poutine s’appelait Emmanuel Macron…et il fallait que la terre entière le sache !

La communication a fonctionné comme prévu, puisque la politique, aujourd’hui, n’est que communication, parfois axée sur la vérité, mais surtout basée sur le mensonge. Dans le cas de cette mise en scène macronique, le mensonge était évidemment au rendez-vous, puisque l’Union européenne , actuellement présidée par Macron, n’a aucune force militaire à opposer à Poutine, comme elle n’a d’ailleurs aucune autre force à opposer à Poutine. Une barbe mal rasée et des cheveux en bataille ne vous transforment pas nécessairement en Alexandre le Grand ou en Napoléon.

Il n’a fallu que quelques jours pour que le chef de guerre mal rasé tente de se transformer en un Louis XIV magnifiquement dominateur : Macron recevait les chefs d’État de l’Union à Versailles, dans les ors de la royauté la plus grandiose. Il jouait son acte II : rasé de frais, ayant retrouvé ses costumes et ses cravates, illuminant le célèbre château des feux de la victoire, comme si Poutine avait été écrasé, dressant des tables magnifiques  surchargées de victuailles pour éblouir ses compères partenaires. Adieu, la guerre en Ukraine, les morts en Ukraine, les destructions en Ukraine, les réfugiés venant d’Ukraine : à nous foie gras et caviar, à volonté!

Lorsque Paris fut libérée, en juin 1944, de Gaulle  installa son PC Gare Montparnasse, sous l’œil attentif et protecteur du général Leclerc et de ses troupes aguerries : pas question de parader à Versailles, la guerre ne se joue pas dans des châteaux illuminés.

À l’évidence, Macron aurait dû tenir sa réunion à l’Élysée, symbole actuel du pouvoir, pour un moment de travail court et intense, se déroulant jusque tard dans la nuit, avec pour tout menu des sandwiches au jambon. Car si l’Union est en guerre, comme le pense Macron de façon absurde, les dirigeants doivent agir et communiquer dans un esprit guerrier, en revêtant les habits de la guerre.

Une énième fois, Macron a montré qu’il ne comprenait rien au tragique de l’histoire : il a voulu paraître en Louis XIV, mais n’est apparu que comme le sous-adjoint du sous-directeur du sous-chef de cabinet de Bernard Henri Lévy. Puisse la France le comprendre en avril prochain.

François Billot de Lochner

Air de campagne:

Présidentielle 2022: Nicolas Sarkozy, l’embarras du choix

ANALYSE - L’ancien président devrait rester silencieux avant le premier tour. En 2017, il avait soutenu François Fillon quelques jours avant le scrutin. En 2019, il n’avait finalement pas soutenu François-Xavier Bellamy aux élections européennes.

Nicolas Sarkozy a bien du mal avec les candidats à l’Élysée de sa famille politique. Il leur reproche soit de ne pas se montrer suffisamment reconnaissants, soit de ne pas avoir fait leurs classes, comme lui, dans l’adversité. Soit les deux. Il faut dire que ses successeurs ont rarement joué la carte de la filiation, imitant un certain Nicolas Sarkozy face à Jacques Chirac, qui avait chanté avec talent l’air de la rupture. Valérie Pécresse n’a pas voulu en faire autant. Mais elle a beaucoup mis l’accent sur ce qu’elle devait à Jacques Chirac. Et son équipe, composée d’ex-fillonistes et d’ex-juppéistes, n’a pas aidé. Passé un premier coup de fil le jour de sa victoire après le deuxième tour de la primaire, l’ancien hôte de l’Élysée n’a voulu retenir que les maladresses et les malentendus qui ont émaillé les deux mois suivants.

A la une du Parisien:

● L'ultimatum aux entreprises françaises. Alors que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a exhorté les sociétés françaises à quitter la Russie, la plupart n’ont pas l’intention de battre en retraite malgré la guerre, d’autant que le gouvernement leur laisse le champ libre. Elles se retrouvent «entre le marteau et l’enclume», constate un expert, tandis que les consommateurs que nous avons interrogés sont circonspects.

● Sommets de l’Otan et du G7.
 Emmanuel Macron a annoncé la création d’un plan de sécurité alimentaire pour l'Ukraine, à l'issue de deux sommets internationaux. Il a également estimé qu’il n’était pas possible d’envoyer des chars et des avions au pays, malgré les supplications de son président. 

● Pécresse touchée par le Covid
Testée positive à un peu plus de deux semaines du premier tour, la candidate LR va poursuivre une campagne, déjà difficile, à distance.

● En Corse, la trêve avant les obsèques de Colonna. 
L’île, suspendue à la cérémonie d’enterrement qui aura lieu aujourd'hui à Cargèse, village familial des Colonna, cache ses dissensions internes en attendant la fin du deuil. «Tout le monde dit qu’après l’enterrement ça va être la guerre, l’atmosphère est devenue irrespirable», témoignent des Corses que nous avons rencontrés.

● Drame de Montreux. 
Que s'est-il passé hier matin à Montreux, en Suisse ? Cinq personnes, issues d’une même famille française, ont chuté depuis leur balcon, au 7e étage. Quatre d'entre elles ont perdu la vie, une cinquième est dans un état critique. Les circonstances restent encore indéterminées.

Marchés du jour:

LE VENDREDI LE MARCHE EST A

TRANS EN PROVENCE

LA MOTTE






La gastronomie en Dracénie Provence Verdon encore mise à l'honneur par le guide #Michelin en 2022 :
3 restaurants étoilés, 2 Bibs gourmands et 6 sélections Michelin:
Les étoilés:
Le Jardin de Berne du Château de Berne à Flayosc-Lorgues
Chez BRUNO à Lorgues.
Les Bibs Gourmands:
Le Bistrot de Berne du Château de Berne à Flayosc-Lorgues


Activités:

Les activités sont indiquées à titre d'information. Compte tenu des nombreuses annulations encore constatées , nous vous conseillons de vérifier le maintien avant de vous engager.


Des évènements lors d'un 25 mars:

25 mars 1896:Suite à l’initiative de Pierre de Coubertin, les premiers JO de l’époque moderne sont organisés à Athènes. 14 pays et 285 athlètes y sont présents.

Pierre_de_Coubertin

25 mars 1957 : La Communauté Économique Européenne

Le 25 mars 1957, six pays signent à Rome un traité à l'origine de l'Union européenne.

La ratification du traité de Rome ne va pas sans difficultés. D'éminentes personnalités s'y opposent, comme le député socialiste Pierre Mendès France qui craint que l'industrie nationale ne supporte pas l'ouverture des frontières et la concurrence allemande. Par contre, plus visionnaire, le général Charles de Gaulle, sollicité par ses proches d'y mettre son veto, refuse...


LA RESILIENCE FACILE DU PERE CASTEX

 


La résilience facile du père Castex

Ce n’est pas parce que la campagne s’est quasiment évaporée quelque part entre le Donbass et la quatrième dose de produit magique de Pfizer qu’elle n’existe plus du tout. En réalité, certains ont bien compris toute l’importance de distribuer encore quelques bonbons avant le manège électoral. Et avec les petites surprises sur les prix actuels de l’énergie, voilà une occasion en or de faire briller la fine fleur de la redistribution à la française.

Il faut dire qu’actuellement, ça picote !

Les prix des matières premières flambent et entraînent avec elles les coûts de production ; outre un baril de pétrole qui dépasse maintenant les 100$, le blé a explosé à la hausse (+36% depuis trois semaines, le tournesol de 40% et le gaz de 90%). Les produits manufacturés voient en conséquence leurs prix grimper à un rythme soutenu, à tel point que l’INSEE envisage déjà un solide 4% d’inflation sur les quatre premiers mois de l’année, ce qui, compte-tenu de l’habituelle sous-évaluation de l’institut, signifie probablement un chiffre plus proche de 8%…

Dès lors et comme le veut l’habitude gouvernementale depuis plusieurs décennies, il convient absolument de faire quelque chose ; comme s’agiter en agitant les bras en l’air a largement prouvé son efficacité pour un certain nombre de crises précédentes, le gouvernement Castex a donc fort logiquement envisagé la même technique. Concrètement, cela se traduira cette fois-ci par un nouveau plan qu’on qualifiera de « résilience économique et sociale ». On échappe de peu au numéro vert et au Grenelle de la résilience, mais l’esprit y est, c’est évident.

Et quand on dit qu’il s’agit bien d’appliquer les techniques utilisées « avec brio » dans les crises précédentes, ce n’est pas une simple formule puisque c’est exactement dans ces termes qu’ont été présentées les actions décisives envisagées par Castex et sa troupe de joyeux lurons : dans une vidéo pourtant courte mais suprêmement soporifique, le Premier ministre explique vouloir baisser le prix à la pompe des carburants de 15 centimes par litre, et compenser par des aides l’augmentation des factures énergétiques des entreprises à hauteur de la moitié des surcoûts enregistrés depuis le début de guerre en Ukraine.

Vraiment, le Prince est trop bon ! Le voilà qui va rendre aux petits gueux 15 centimes du litre d’une essence dont le coût est composé à plus de 70% de taxes (soit plus de 200% de ponctions étatiques sur le prix hors taxes) et encore faudra-t-il que ce dernier s’estime heureux, le tout en faisant passer ça pour une augmentation liée à la crise ukrainienne alors que cette augmentation est maintenant constatée depuis l’automne dernier. Normalement on appelle cela du floutage de gueuletaxe : la taxe est toujours perçue, en totalité, mais grâce à des petites tubulures gouvernementales, un peu d’argent revient dans la poche du contribuable, une fois que l’inflation lui a déjà pris l’équivalent. En somme, on lui promet une somme qui s’évapore avant d’arriver dans son bas de laine qui continue donc de maigrir.

La planification et le protectionnisme outrancier, mis en place dès le premier confinement de 2020, ont pourtant largement démontré leur capacité à détruire les chaînes de valeurs et la logistique délicate que l’interaction mondiale de milliers d’acteurs différents rend pourtant impossible à réguler d’en-haut.

Les propositions sont, comme à l’habitude, à mi-chemin entre le lunaire et l’impraticable : plutôt que diminuer les montagnes de taxes et de ponctions que l’État impose sur l’énergie, plutôt même que renoncer aux abrutissantes stupidités écologiques qui nous ont propulsé, directement et indirectement, dans la situation actuelle, propositions qui constitueraient de vraies solutions allégeant les charges des entreprises et des particuliers, leur redonnant du pouvoir d’achat et des marges de manœuvres, tout en éclaircissant franchement l’avenir, le gouvernement Castex choisit un nouveau système de réduction en caisse avec des remboursements compliqués, des chèques énergie et autre mécanismes de subvention de l’État qui s’accompagneront, on s’en doute, d’épais conditionnel et de vérifications fiscales a posteriori dont on sent déjà qu’elles seront épicées.

En somme, on assiste une nouvelle fois à une bordée de planisme étatique pour contrer un effet jugé délétère d’un marché déjà largement corseté par des règles étatiques plus ou moins arbitraires et empilées sans vergogne depuis des décennies d’un socialisme qui se porte de plus en plus mal. Ajouter des règles et des contraintes à un marché déjà largement englué de contraintes, de taxes et d’interventions massives des administrations, forcément, c’est une recette du succès : ce sont toujours les pays les plus administrés et les plus bureaucratiques qui s’en sortent le mieux, c’est bien connu.

Mais le pire de tout cela est le constat navrant qu’on redistribue encore et encore ce qu’on n’a même pas commencé à amasser. En réalité, ici, Castex et sa brochette de clowns approximatifs redistribuent de la dette, à grandes pelletées vigoureuses de déficit budgétaire, sur la tête des générations les plus jeunes et, mieux encore, sur celles qui ne sont pas encore nées dont l’intérêt n’est positif que lorsqu’on parle climat, jamais lorsqu’on parle finances. Brûlant avec ferveur l’argent des autres qu’elle n’a pas encore dérobé, la mafia actuellement au pouvoir se comporte ainsi exactement comme s’il s’agissait de laisser le passif le plus immonde à l’équipe suivante, et peu importe si elle sera du même bord ou pas : l’avenir personnel de ces escrocs officiels ne s’étant jusqu’à présent jamais confondu avec l’avenir du reste du peuple, l’impact réel sur ce dernier, à moyen et long terme, n’a aucune importance.

Avec le même brio que la gestion sanitaire où tout fut fait à l’emporte-pièce et en dépit d’absolument toute planification budgétaire ni même de retour d’expérience pour essayer de voir ce qui a marché ou non, on va donc reproduire avec l’entêtement idiot des individus qui n’en en réalité absolument rien à foutre les mêmes mécanismes pour la crise énergétique.

Et pour faire bonne mesure, ce bouffon de Castex présentera ça comme un gage de sérieux. Voilà qui promet.