Mercredi 23 juin
Aujourd'hui nous fêtons: Audrey, Walter, Bily, Saintine.
Les Audrey adorent se compliquer la vie. Lorsque les choses sont trop simples, elles s'ennuient. Elles se lancent donc sans cesse d'immenses défis qu'elles gagnent souvent grâce à leur obstination. Au besoin, elles usent de leur charme. Elles courent partout, poussées par une secrète ambition qu'elles ne parviennent jamais à réaliser tout à fait. Elles sont difficiles à séduire.
Audrey est la fille du roi d'Est-Anglie, un royaume anglais du VIIe siècle. Obligée d'épouser un prince écossais, elle s'impose la chasteté pour être plus être plus près de Dieu. Devenue veuve, elle se fait abbesse pour échapper à un nouveau mariage.
Dicton du jour: A la sainte-Audrey, mieux vaut suer que grelotter.
Citation du jour: On croit ce que l'on veut croire.
Démosthène.La photo du jour par Gilles de LACLOS:
Dolmen de Peycervier, Lorgues |
Le dolmen a été édifié sur un petit sommet à 280 m d'altitude. Il a été acquis par la commune et a fait l'objet d'une restauration en 1990 menée par Hélène Barge.
Le tumulus est composé de gros blocs et de pierrailles. Il mesure 12,50 m de long pour 11 m de large s'élève à 1,50 m de haut. La chambre sépulcrale est de forme carrée (1,60 m de côté) délimitée par une dalle de chevet, deux murs en pierres sèches et deux piliers d'entrée. Un petit couloir (1,70 m de long pour 0,90 m de large) s'ouvre au sud-ouest. Il est constitué d'une murette en pierres sèches au nord et d'une petite dalle surmontée d'une murette du même type au sud. Ce couloir se termine dans le tumulus par trois pierres superposées à plat.
La chambre fut complètement vidée en 1930 mais le couloir demeuré intact fut fouillé en 1973 par Gérard Sauzade. Le mobilier funéraire découvert comprend une lame de poignard à soie courte en silex, des armatures de flèches et une grande variété d'éléments de parure (perles olivaires, pendeloques en griffe, un anneau en bronze). Cet ensemble laisse penser que l'édifice fut occupé une première fois au Chalcolithique puis réutilisé à l'Age de Bronze.
Dessin ou histoire du jour:
Les vaches domestiques ont un cerveau 25 % plus petit que leur ancêtre sauvage. Et plus elles sont dociles, plus leur cerveau rétrécit. Les taureaux sélectionnés pour leur agressivité ont à l'inverse un cerveau beaucoup plus gros.
l y a quelques mois, Futura vous révélait que la domestication des poules avait fait rétrécir leur cerveau. Une nouvelle étude montre aujourd'hui que les vaches ont subi le même sort. Dans un article publié dans la revue Proceedings of the Royal Society B., des chercheurs suisses ont découvert que les vaches domestiques avaient un cerveau en moyenne 25,6 % plus petit que leur ancêtre, l'auroch. Pour parvenir à cette conclusion, la paléontologue Ana Balcarcel et ses collègues de l'université de Zürich ont scanné les crânes de treize aurochs issus de musées à travers l'Europe et les ont comparés avec ceux de 317 vaches et taureaux domestiques, représentant 71 races différentes. Ils ont ensuite estimé la taille de chaque animal pour ne pas biaiser les résultats (un plus gros animal ayant un cerveau proportionnellement plus gros), puis calculé le rapport entre la taille du cerveau et la taille de la vache.
Le résultat montre des différences significatives non seulement entre les vaches modernes et l'auroch sauvage, mais aussi entre les races de vaches elles-mêmes, et notamment en fonction de l'utilisation qui est faite de la vache. Les chercheurs ont ainsi partagé les races entre cinq catégories : les bovins sauvages, les bovins employés pour la tauromachie ou le rodéo, les bovins de parcs (ceux élevés dans des ranchs comme animal de loisir), les bovins à viande et les vaches à lait.
En moyenne, les taureaux employés pour la tauromachie et sélectionnés principalement pour leur agressivité, montrent la plus faible réduction de la taille du cerveau par rapport à l'auroch (15,3 %). Les vaches élevées en parc, qui ont relativement peu de contacts avec les humains, ont elles aussi une réduction relativement faible (18,2 %). À l'inverse, les vaches laitières et vaches à viande, qui sont tous les jours au contact des humains, ont un cerveau respectivement 30,6 % et 24,9 % plus petit.
Le phénomène est en réalité largement partagé dans le règne animal : selon différentes études, le cochon domestique a un cerveau 34 % plus petit que celui du sanglier sauvage ; la réduction est de 24 % pour le mouton, 29 % pour le chien et 24 % pour le chat. Plus l'animal a des interactions avec l'être humain, et plus la réduction est importante.
Tout cela s'explique facilement par la sélection génétique, expliquent les auteurs. « Au fil du temps, les humains ont sélectionné les traits de caractère de docilité, indique Ana Balcarcel. On voit d'ailleurs que la partie du cerveau la plus affectée par la réduction de taille est le système limbique, qui joue un rôle très important dans la peur et l'agressivité. La docilité rend les animaux non seulement plus faciles à élever, mais améliore aussi la qualité du lait et de la viande car ils sont moins stressés par les humaines ».
Tout cela ne dit rien de l'intelligence de la vache. Car la taille du cerveau n'est pas forcément un signe fiable des capacités intellectuelles. Une étude parue en 2017 montre que les vaches sont capables de reconnaître les individus entre eux, de retenir des informations à long terme, d'apprendre des tâches complexes ou encore de construire des relations sociales. Docile, la vache, peut-être, mais pas crétine.
Marchés du jour:
LE MERCREDI LE MARCHE EST A
AUPS
DRAGUIGNAN
SALERNES
TOURTOUR
BROCANTES ET VIDE-GRENIERS :
LE LUC
SUR NOS ECRANS CETTE SEMAINE:
SEMAINE DU 23 juin au 30 juin
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A table:
Activités:
Des évènements lors d'un 23 juin:
23 juin 1848 : Insurrection ouvrière à Paris
À Paris, le 23 juin 1848, au point du jour, une foule s'ébranle sur la place de la Bastille, au pied de la colonne de Juillet. Guidé par un dénommé Pujol, au cri de : « La Liberté ou la Mort », elle commence de dresser des barricades. Il va s'ensuivre trois jours de violents combats avec la troupe. Au terme de ces émeutes de la faim provoquées par la fermeture des Ateliers nationaux et le licenciement de 120.000 ouvriers, 5.000 insurgés seront tués, dont beaucoup fusillés sans jugement. 25.000 seront arrêtés, 11.000 condamnés à la prison ou à la déportation en Algérie.
23 juin 1894 : Renaissance des Jeux Olympiques
Le 23 juin 1894, les délégués de neuf pays fondent le Comité International Olympique (CIO), à l'initiative d'un jeune homme de bonne famille, le baron Pierre de Coubertin.De ce jour date la naissance des Jeux Olympiques de l'ère moderne. Ces Jeux relèvent la tradition antique des Olympiades, qui réunissaient tous les quatre ans les Grecs autour de grandes compétitions pacifiques...
23 juin 2016 : Brexit et la victoire de la démocratie
Le 23 juin 2016, les Britanniques votent à près de 52% en faveur d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Le Premier ministre David Cameron, qui a imprudemment organisé le référendum annonce sa prochaine démission. Les dirigeants du Continent, consternés, s'apprêtent à une crise majeure, avec la crainte qu'elle ne brise le rêve européen...Boris Vian, né le 10 mars 1920 à Ville-d'Avray (France) et mort le 23 juin 1959 à Paris est un écrivain, poète, parolier, chanteur, critique musical, musicien de jazz (trompettiste) et directeur artistique français. Ingénieur formé à l'École centrale, il s'est aussi adonné aux activités de scénariste, de traducteur (anglais américain), de conférencier, d'acteur et de peintre.
Sous le pseudonyme Vernon Sullivan, il a publié plusieurs romans dans le style américain, parmi lesquels J'irai cracher sur vos tombes qui a fait scandale et lui valut un procès retentissant. Si les écrits de Vernon Sullivan ont attiré à Boris Vian beaucoup d'ennuis avec la justice et le fisc, ils l'ont momentanément enrichi à tel point qu'il pouvait dire que Vernon Sullivan faisait vivre Boris Vian. Il a souvent utilisé d'autres pseudonymes, parfois sous la forme d'une anagramme, pour signer une multitude d'écrits.
Boris Vian a abordé à peu près tous les genres littéraires : poésie, documents, chroniques, nouvelles. Il a aussi produit des pièces de théâtre et des scénarios pour le cinéma. Son œuvre est une mine dans laquelle on continue encore de découvrir de nouveaux manuscrits au xxie siècle. Toutefois, sa bibliographie reste très difficile à dater avec précision, lui-même ne datant pas toujours ses manuscrits. Ainsi, Noël Arnaud dans les Vies parallèles de Boris Vian, et Claude J. Rameil qui ont fait des recherches très poussées, ne donnent pas les mêmes dates que les proches de l'auteur sur l'année de publication de certaines œuvres, notamment les Cent sonnets.
Il est également l'auteur de peintures, de dessins et de croquis, exposés pour la première fois à l'annexe de La Nouvelle Revue française en 1946. Une exposition à la Bibliothèque Nationale de France lui a été consacrée en 2011-2012.
Pendant quinze ans, il a aussi milité en faveur du jazz, qu'il a commencé à pratiquer en 1937 au Hot Club de France. Ses chroniques, parues dans des journaux comme Combat, Jazz-hot, Arts, ont été rassemblées en 1982 : Écrits sur le jazz. Il a aussi créé quarante-huit émissions radiophoniques Jazz in Paris, dont les textes, en anglais et en français, étaient destinés à une radio new-yorkaise et dont les manuscrits ont été rassemblés en édition bilingue en 1996.
Son œuvre littéraire, peu appréciée de son vivant, est saluée par la jeunesse à partir des années 1960-1970. L'Écume des jours en particulier, avec ses jeux de langage et ses personnages à clef, est passé à la postérité. Il est désormais un classique, qu'on étudie souvent dans les collèges et les lycées.
« Si, au cours de sa brève existence, il a multiplié les activités les plus diverses, son nom s'inscrit aujourd'hui parmi les plus significatifs de la littérature française2. »
Réputé pessimiste, Boris Vian adorait l'absurde, la fête et le jeu. Il est l'inventeur de mots et de systèmes parmi lesquels figurent des machines imaginaires et des mots, devenus courants de nos jours. Mais il a également élaboré des projets d'inventions véritables lorsqu'il était élève ingénieur à l'École centrale Paris. Sa machine imaginaire la plus célèbre est restée le pianocktail, instrument destiné à faire des boissons tout en se laissant porter par la musique.
Il meurt en 1959 (à 39 ans) à la suite d'un accident cardiaque survenu lors de la projection de l'adaptation cinématographique de son livre J'irai cracher sur vos tombes. Adepte d'Alfred Jarry et d'une certaine forme de surréalisme, son adhésion au Collège de 'Pataphysique, fait de lui un Satrape auquel le collège rend hommage en annonçant la mort apparente du « Transcendant Satrape ».