jeudi 3 février 2022

 jeudi 03 février


Aujourd'hui nous fêtons:  Blaise, Adelin, Anatole, Claudine, Morvred, Nelson

De nature inquiète et imaginative, les Blaise se plaisent à se poser de grandes questions éthiques et métaphysiques, à chercher au-delà de l'invisible. Cela ne les empêchent pas d'être tout en bonté et en chaleur avec leur entourage.

C'est sa fête : Blaise

Blaise est un évêque arménien du IVe siècle, patron des animaux sauvages qui venaient à lui pour être guéris. On l'invoque contre les morsures de serpent.

|À Milly-la-Forêt, près de Fontainebleau, une chapelle est dédiée à Saint-Blaise-des-
Simples (les simples sont des herbes médicinales). Jean Cocteau, qui l'a restaurée et décorée, y est enseveli.


Intérieur restauré par Jean Cocteau


Dicton du jour: A la saint Blaise l’hiver s’apaise, mais s’il se reprend, longtemps on s’en ressent.

Citation du jour: Il y a trois sortes de témoins. D'abord celui qui a bien vu mais doute de ce qu'il a vu. Ensuite, celui qui a mal vu et croit avoir bien vu. Enfin celui qui n'a rien vu et jure avoir tout vu.

Proverbe français.

La photo du jour: Les oiseaux de nos jardins

Quasiment disparue, l'outarde canepetière a fait son retour

OUTARDE CANEPETIERE

L’outarde canepetière (Tetrax tetrax) est une espèce originaire des steppes semi-arides qui s’est facilement acclimatée aux plaines cultivées françaises. Cet oiseau de taille moyenne se fait très discret grâce à son plumage mimétique. Le dos brun clair légèrement tacheté de brun foncé lui permet de se fondre aisément dans la végétation. Le dessous du corps et les flancs sont d’un blanc immaculé ou moucheté chez la femelle. Lors de la période de reproduction, le mâle arbore un plumage nuptial (collier noir et blanc) le différenciant aisément de celle-ci.

Deux sous-populations se distinguent en France, l’une sédentaire en région méditerranéenne (Provence, Languedoc) au sud de la France et l’autre migratrice à l’ouest. Cette dernière passe l’hiver en grande majorité en péninsule Ibérique avant de migrer vers les plaines du Centre Ouest de la France (Poitou, Centre, pays de la Loire).


Dessin ou histoire du jour:

Pierre Poivert

Très bonne analyse

MephistoMacron par Olivier Probst


Pour voir la vidéo cliquez sur le lien suivant:

https://fb.watch/aU1F3qijh-/


A la une du Parisien:



 

Marchés du jour:

LE JEUDI LE MARCHE EST A

BARGEMON

Le MUY

LES ARCS

LES SALLES

VILLECROZE

AUPS : Marché hebdomadaire à la Tuber Melanosporum, truffe noire d'hiver. Vente aux particuliers de truffes d'hiver par le Syndicat des trufficulteurs du Var.

 Du 25/11 au 10/03, tous les jeudis de 9h30 à 12h.


Activités:

Les activités sont indiquées à titre d'information. Compte tenu des nombreuses annulations encore constatées , nous vous conseillons de vérifier le maintien avant de vous engager.


Des évènements lors d'un 03 février:

3 février 1468 : Gutenberg lègue l'imprimerie à l'humanité

Le 3 février 1468 meurt à Mayence un certain Johannes Gensfleisch, plus connu sous le nom de Gutenberg.

On lui doit l'invention de l'imprimerie. Celle-ci a révolutionné la manière de fabriquer des livres et, en abaissant considérablement leur prix, mis la lecture à la portée de tous...

Graveur sur bois à Mayence et Strasbourg, Gutenberg (en allemand : Johannes Gensfleisch) a perfectionné un vieux procédé de gravure à base de caractères mobiles en plomb et ainsi inventé l’imprimerie. Celle-ci a mis la lecture à la portée de tous en abaissant considérablement le coût de fabrication des livres… Avec l'imprimerie, les hommes ont aussi découvert l'utilité de mécaniser le travail manuel !

Au début du Moyen Âge, les livres étaient recopiés un à un dans des monastères spécialisés comme on en voit dans le film de Jean-Jacques Annaud, Le nom de la Rose. À partir des années 1200, les monastères ont abandonné cette activité à des ateliers laïcs installés près des universités. À la fin du Moyen Âge, la copie de manuscrits n'est plus en état de satisfaire les besoins de lecture et d'apprentissage d'un nombre croissant d'étudiants et d'érudits. L'invention de Gutenberg vient à point. Elle fait l’effet d’une révolution... Tirée à quelques dizaines d'exemplaires en 1455, la première Bible imprimée par Gutenberg recueille un succès immédiat. Et dès avant 1500, quinze à vingt millions de livres ont déjà pu être imprimés en Europe !

Avec les livres imprimés se répandent l'instruction et plus encore l'esprit critique. C'est ainsi qu'un demi-siècle après l'invention de l'imprimerie se produit la première grande fracture intellectuelle dans la chrétienté occidentale avec la Réforme de Martin Luther et l'émergence du protestantisme.


3 février 1954 : Siège de Diên Biên Phu

Le 3 février 1954 commence le siège du camp retranché de Diên Biên Phu, dans la région montagneuse du haut Tonkin, près de la frontière avec le Laos.

Un siècle de présence française en Indochine va se terminer dans cette cuvette où le général Henri Navarre a concentré 15 000 hommes, avec l'objectif de desserrer l'étau des communistes vietnamiens sur le riche delta du Tonkin.


Bibliographie

Sur cette bataille mythique, on peut lire le livre de Pierre Péllissier : Diên Biên Phu (622 pages, 24 euros, Perrin, avril 2004). L'auteur a publié aussi les biographies de Jean de Lattre de Tassigny et Massu, ainsi que le récit de La Bataille d'Alger.

Au fil d'un ouvrage très dense, il dresse un récit détaillé de la bataille de Diên Biên Phu et des circonstances qui ont mené à cette page de gloire inutile, «Verdun asiatique» par lequel s'est conclue la présence française en Indochine. Pour les inconditionnels de la guerre d'Indochine.



FAIRE PEUR AU GOUVERNEMENT

 



Il faut toujours faire peur au gouvernement

par H16


Sapristi, voilà qui est fort triste : on apprend par différentes voies de presse que, récemment, la violence envers les élus augmenterait de façon sensible ! Voilà une bien mauvaise nouvelle en République du Bisounoursland, pays du miel et du lait où les élus sont choyés et les tensions inexistantes…

Pas de doute, la démocratie est en danger.

Compte-tenu de l’actualité, on pourrait croire que le principal coupable est un gouvernement devenu incontrôlable et ne recule devant aucune torsion de la Constitution pour pousser son agenda ségrégationniste. On pourrait croire que cette démocratie s’est progressivement dissoute par la manipulation politique de la peur dans tous les médias afin de garantir une absence totale de remise en question des décisions gouvernementales. On pourrait croire que cette évaporation démocratique remonterait au moins à ces envolées colériques d’un Véran hurlant sur les députés pour leur faire voter un texte pourtant grotesquement inique.

Il n’en est rien : si la démocratie est maintenant menacée, c’est par quelques Français qui ont le toupet de trouver saumâtre les décisions politiques qu’on leur impose actuellement. Voilà qui est scandaleux puisque tout le monde sait, bien évidemment, que tout acte légal est forcément légitime et que tout ce qui sort de l’Assemblée nationale, ayant reçu l’onction parlementaire, est forcément bon, nécessaire et doit être accepté sans broncher.

Dès lors, l’actuelle augmentation des actes violents et les démonstrations d’hostilités de plus en plus claire à l’encontre des élus et des représentants du gouvernement sont tout à fait scandaleuses ! C’est intolérable ! Jugez plutôt :

Le 9 janvier dernier, plusieurs personnes ont agressé Stéphane Claireaux – député de St Pierre Et Miquelon, LREM – lors d’une manifestation contre le passe sanitaire et ont été jusqu’à lui lancer du goëmon. C’est scandaleux !

Il y a quelques jours, c’est la permanence d’Isabelle Rauch – député de la Moselle, LREM – qui a subi des dégradation. Une vitre y a été brisée par un caillou. C’est intolérable !

En début d’année, c’était Carole Bureau Bonnard – député de l’Oise, LREM – qui se prenait quelques petits graffitis bien sentis sur les murs de sa permanence laissant entendre que certains citoyens n’étaient pas tout à fait d’accord avec son vote gourmand du pass vaccinal. C’est scandaleux !

Pendant la visite à Grenoble de Jean Castex – clown à seringue, LREM – ce sont les habitants qui lui ont assez bruyamment fait savoir qu’ils n’étaient qu’assez peu réceptifs aux gags colorés que le premier ministre entendait leur montrer entre deux brimades et quelques remarques méchantes qu’il avait pourtant planifié de leur jeter à la face. Il a fallu l’exfiltrer rapidement. C’est intolérable !

Parallèlement, Eric Piolle – clown à vélo, Les Verts – s’est lui aussi retrouvé confronté à des citoyens bio-syntonisés très éco-conscients et particulièrement gaïa-remontés contre ses âneries. Le fier maire de Grenoble aura courageusement choisi de battre en retraite en pédalant sa sortie d’un jarret pétillant d’assurance. C’est scandaleux !

Ah, vraiment, tout ceci est autant intolérable que scandaleux, c’est à n’y plus rien comprendre ! Comment un peuple aussi soumis calme a-t-il pu ainsi se laisser aller à des pratiques si peu démocratiques alors que nos élus et nos ministres sont à la fois si compétents et surtout si attentifs au besoin du peuple ?

La question mérite d’être posée d’autant qu’elle en entraîne d’autres. À commencer par se demander si, justement, la confiance entre le peuple et ses représentants, qui n’a jamais été particulièrement élevée et dont on sait qu’elle s’est nettement dégradée avec la gestion de la crise Covid, n’est plus maintenant qu’un vestige, une chimère évaporée sans plus aucun lien avec la réalité. En effet, un récent sondage , effectué par la Fondapol pour le compte de l’Assemblée nationale (assez peu versée dans ce genre d’exercice), montre que 60% des Français comprennent (et pour une part croissante soutiennent) la violence dont les élus font actuellement l’objet : violences, insultes, une majorité de Français comprend et une partie cautionne même ce qui arrive actuellement à leurs représentants.

Or, et c’est la question suivante, malgré le résultat de ce sondage, malgré l’augmentation patente de cette violence, est-il normal qu’aucun député, aucun sénateur, aucun maire, aucun ministre ni aucun média du reste n’osent se remettre en question ? Est-il normal que, devant cette tendance maintenant claire, la réaction de ces individus soient toujours la même, à savoir la stupéfaction et le rejet en bloc de toute responsabilité qui n’est imputée au final qu’aux citoyens, incapables de contrôler leurs pulsions ?

Pas de remise en question, pas d’autocritique : l’élu, adoubé par le suffrage, est immédiatement nimbé d’une auréole de sainteté républicaine qui baigne ses actes et les lois qu’il vote d’une justesse, d’une légitimité et d’une bonté naturelle qui doit irradier tous les êtres raisonnables et sensibles. Ceux qui y sont opposés sont des incultes, des barbares avec lesquels on devra procéder avec une fermeté exemplaire. Les gueux qui s’opposent ont tort, et puis c’est tout.

Cependant, cela posé, ces effarouchés des violences devraient sérieusement commencer à réfléchir à leurs prochaines actions. Il n’est pas dit que cette violence, aussi officiellement détestable soit-elle, n’en devienne pas moins le mode d’expression privilégié si cette remise en question n’intervient pas très vite : les contraintes s’accumulent, les vexations aussi et nos aimables députés et autres clowns à seringue semblent avoir oublié que punir des gens innocents, choisir sciemment d’emmerder  des personnes qui n’enfreignent ni loi ni morale, ce n’est généralement pas très bon pour sa propre intégrité.

Un autre élément que ces aimables élus devraient se rappeler rapidement est que, dans une démocratie digne de ce nom, celle-là même dont ils se réclament bruyamment dès qu’ils se sentent vaguement secoués ou menacés dans leur précieuse personne, les institutions de l’État, les élus, les ministres et toute leur clique sont les serviteurs du peuple et non l’inverse.

Dans une démocratie fonctionnelle et saine, légiférer ne se fait pas à la légère ; imposer des contraintes, des interdictions et surtout limiter les libertés fondamentales ne se fait alors qu’avec la fameuse main tremblante de Montesquieu, celle qui hésitera à toucher les lois existantes de peur d’une erreur qui viendrait alimenter le courroux du peuple.

Car oui, dans une vraie démocratie, le gouvernement a peur du peuple. C’est dans une dictature, messieurs les députés bousculés, que le peuple a peur du gouvernement. Et si l’histoire enseigne bien une chose, c’est que la fin des dictatures est rarement calme et sereine, notamment pour ceux qui en ont profité. Tenez-le vous pour dit.

H16