Parmi les arguments que l’on entend en France contre l’accueil des migrants, on entend souvent le fait qu’il y a « déjà trop de chômeurs en France » et qu’il ne faudrait pas en plus rajouter de la concurrence étrangère. Ou encore, qu’on ne pourrait pas « supporter toute la misère du monde » économiquement.
A contrario, l’argument principal, celui de la survie ethnique des Européens blancs dans un monde où ils sont minoritaires, n’est jamais repris par aucun responsable politique, le courage n’étant il est vrai pas la principale qualité de ceux qui font le jeu électoral à l’Ouest.
Pourtant, c’est bien cette question du Grand Remplacement qui se pose. L’argument serait dit-on inaudible dans une société de l’immédiat, incapable de se projeter deux siècles en avant dans notre histoire. Qu’importe, il est imparable.
Philippe Lemoine, candidat au doctorat en philosophie à l’Université de Cornell (Etats-Unis), l’a d’ailleurs parfaitement expliqué en plusieurs tweets, réagissant au sondage que nous avons commenté à propos de ces Français qui « valideraient la théorie du Grand Remplacement » jugée complotiste. Son argumentation est imparable.
La véracité du Grand Remplacement
« Ce qui me frappe » écrit-il, « ce n’est pas que 48% des Français croient à la théorie du grand remplacement, c’est le nombre de gens qui, bien que connaissant les lois de l’arithmétique, en parlent comme si c’était un délire d’extrême droite ». Et M. Lemoine de dérouler ses arguments :
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