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jeudi 11 octobre 2018
LES TEMPLIERS A BRAS (VAR)
JOURNEE DE CONFERENCE A BRAS
CE SAMEDI 13 OCTOBRE
SUR LES TEMPLIERS ET LES MYSTERES EN PROVENCE
Vers le XII° siècle, l'ordre des Templiers, puis les Hospitaliers (après la dissolution de l'ordre en 1307) fonda l'une des plus importantes commanderies de Provence. La chapelle des Templiers de Bras est un magnifique exemple de cette époque. D'architecture romane, elle a été restaurée et sert aujourd'hui de lieu d'exposition. (source office du tourisme)
Photo office du tourisme de BRAS |
La Chapelle des Templiers de Bras dans le Var en Provence.
Un document d’arbitrage effectué par l’évêque de Fréjus entre le Frère Bernard, précepteur de Bras, et le prieur de la paroisse, concernant la construction par l’Ordre d’une chapelle à côté de la commanderie pour remplacer un oratoire date d’août 1220.
La sentence, rendue par l’évêque de Fréjus, stipulait que les offrandes faites à l’oratoire et à la future chapelle seraient partagées entre le commandeur et le prieur, que l’oratoire et la chapelle ne comporteraient qu’un seul autel et ne disposeraient que de deux cloches, qui devraient sonner les offices après celles de la paroisse; qu’il n’y serait célébré aucune cérémonie publique telle que mariage, relevailles(2), procession des rameaux ou baisement de croix ; et qu’enfin nul paroissien de Bras ne pourrait s’y faire ensevelir, sauf demande expresse formulée hors de toute contrainte, le tiers des legs consentis éventuellement au Temple revenant en ce cas au prieur.
En 1220, les Templiers étaient donc bien implantés à Bras puisqu’ils désiraient élever une chapelle.
Le 31 janvier 1235, Pierre de Pontevès, seigneur de Bras, vend une grande partie de sa seigneurie aux Templiers. Avec cet achat le commandeur de Bras, obtient également le titre de coseigneur de la région.
En 1232, Bertrand d’Auriac et sa femme abandonnent aux Frères de Bras, les droits qu’ils ont sur un domaine situé au hameau « del Rodels de Auriaco », situé entre Bras et Auriac.
Un document, daté du 21 mars 1221, indique que G. Fouques confirme une vente de terres, de prés et de vignes à Frère Bernard, commandeur de la maison du Temple de Bras.
Foulques de Bras fut commandeur de Bayle en 1170 et commandeur de Richerenches entre 1173 et 1179.
La création de la Commanderie de Bras serait donc bien antérieure à l’année 1170, car il était de tradition de faire don d’une terre ou d’un domaine lors de son admission dans l’Ordre du Temple.
L’Ordre avait des possessions à Saint-Maximin, dans la ville et des hameaux aux alentours, ainsi que des domaines à La Roquebrussane.
Après la dissolution de l’Ordre du Temple et le transfert de ses biens à l’Ordre de l’Hôpital de Saint-Jean, la commanderie de Bras sera rattachée à celle d’Aix puis à celle de Marseille.
Au 17ème et au 18ème siècle, le titre de coseigneur fut dévolu aux baillis de Montfort. Les revenus importants de son domaine et les terres nobles qu’elle possédait valurent à la commanderie d’avoir à sa tête de grands noms du nobiliaire Provençal.
De cette commanderie, située au quartier de l’hôpital, à la sortie du village sur la route de Saint-Maximim, il ne reste que la petite chapelle romane dédiée à Notre-Dame de Bethléem.
C’est un bel exemple de chapelle romane rurale de Provence, remarquable surtout par l’appareil soigné de ses murs. Elle est orientée est-ouest et possède une abside en cul-de four faisant saillie sur la paroi est, surmontée par un clocheton à deux baies.
La porte, aux beaux claveaux ornés de dents de scie, est percée dans la façade Nord, qui s’explique par la présence vis à vis d’elle des bâtiments de la commanderie. L’intérieur se compose de deux travées délimitées par des arcs doubleaux. Il est éclairé par une petite ouverture ébrasée pratiquée dans le mur de l’abside, et un oculus dans la paroi sud.
Les archives de la commanderie, conservées à Marseille, aux archives départementales, constituent un fonds très intéressant, où se reflète la vie économique du terroir au 12ème siècle à nos jours en passant par la Révolution.
LA PYRAMIDE DE FALICON
La pyramide et la grotte de Rastapignata Photo envoyée à TRIPADVISOR par DOMICH06 (mars 2017) |
Extrait de Wikipedia
L’ouverture de la grotte surmonté d'une pyramide, est presque orienté plein sud et sept marches – nombre marquant traditionnellement le passage entre l’humaine condition et le divin sont sculptées dans le roc. Dans la caverne, on peut voir un pilier formé par la rencontre d’une stalagmite et d’une stalactite dont, par un singulier caprice de la nature, semble sortir un semblant ou fantôme de visage. Ce pilier qu’on croirait habité par un être figé dans la pierre ne peut qu’impressionner ceux qui l’approche.
Depuis la date de sa découverte en 1803, diverses théories quant à l'origine de la pyramide ont été évoquées : on a parlé d'un ancien temple gallo-romain : la ville de Nice toute proche comptait en effet une colonie romaine, Cemenelum, d'un monument de l’ordre du Temple.
Henri Broch a évoqué un temple de Mithra, et fait un rapprochement entre les sept marches de l'escalier dans la grotte et les sept grades de l'initiation de Mithra, or Rossetti, dans son poème, ne mentionne pas cet escalier et on ne retrouve pas la structure classique d'un Mithraeum, "une allée centrale bordée de banquettes avec, au fond, l'image peinte ou sculptée de Mithra"2. De plus il reprend la légende des "Templiers qui ont occupé la Bastide" et "connaissaient l'existence d'un souterrain menant à une salle du gouffre" où ils "ont enfoui un butin".
De nombreux ouvrages ont d'ailleurs été écrits au sujet de cet édifice. Toutefois, selon une enquête de l'Institut de Préhistoire et d'Archéologie Alpes Méditerranée3, qui a permis d'aboutir au classement de l'édifice, la pyramide aurait été édifiée entre 1803 et 1812 afin de marquer l'entrée de la grotte que Domenico Rossetti appelait « grotte du Mont-Chauve »4.
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