mercredi 6 mai 2020

MERCREDI 06 MAI

AUJOURD'HUI NOUS FÊTONS: Marien, Benoîte, Prudence, François.

Les Prudence sont des êtres d'une grande méfiance, même avec leurs proches. Leur côté mystique attire la curiosité. Souvent seules, elles savent, si le besoin s'en fait sentir, s'entourer de quelques bons conseils. En amour, la jalousie obscurcit souvent la vie de couple..

DICTON DU JOUR: A la Sainte-Prudence, s'il pleut, s'il vente, peu après, les moutons dansent.

CITATION DU JOUR: L'on n'estime guère dans les autres que les qualités que l'on croit posséder soi-même.Félicité Robert de Lamennais.

DESSIN OU HISTOIRE DU JOUR:





























CA S'EST PASSE UN 6MAI:


6 mai 1211 : Édification de la cathédrale de Reims


Le 6 mai 1211 est posée la première pierre de la nouvelle cathédrale de Reims.

Sa construction se déroule pour l'essentiel pendant le règne de Louis IX (Saint Louis. Elle est achevée deux générations plus tard, en 1275, conformément aux plans de l'architecte Jean d'Orbais, à l'exception des tours de façade, terminées au XVe siècle...

6 mai 1682 : Louis XIV à Versailles


Le 6 mai 1682, le roi Louis XIV quitte le Louvre, sa résidence parisienne, et s’installe avec la Cour à Versailles, dans un palais grandiose que les autres souverains auront à cœur d’imiter.

 6 MAI 1840 Le timbre-poste naît à Londres le 6 mai 1840.
 Avant cette date, il était habituel que le port des lettres soit payé par le destinataire en fonction de la distance.
Un jour de 1837, si l'on en croit une pieuse légende, un éducateur d'avant-garde, Rowland Hill (42 ans), voit une jeune femme qui pleure à chaudes larmes après le passage du facteur. Elle lui explique qu'elle a dû refuser une lettre de son amoureux faute d'argent pour payer le port.

6 mai 1932 : Assassinat du président Paul Doumer

Le 6 mai 1932, le président de la République Paul Doumer, élu moins d'un an plus tôt, se rend à l'hôtel Salomon de Rothschild, afin d'inaugurer une grande exposition consacrée aux écrivains de la Grande Guerre.

Le chef de l'État salue les écrivains présents et achète quelques livres. Alors que le président est en pleine discussion avec l'écrivain Claude Farrère, plusieurs coups de feu retentissent. Deux de ces coups de feu atteignent le président à la base du crâne et à l'aisselle droite. Paul Doumer s'effondre au beau milieu de l'assistance, tétanisée.


Le chef de l’État est transporté à l’hôpital Beaujon. Victime d’une hémorragie, il meurt le lendemain, à 4 heures 37 du matin.



6 mai 1994 : Inauguration du tunnel sous la Manche


Depuis le 6 mai 1994, l'Angleterre n'est plus tout à fait une île. La reine Elizabeth II et le président Mitterrand inaugurent ce jour-là le tunnel sous la Manche.

Naissance de Sigmund Freud

6 mai 1856 à Freiberg, Moravie (Autriche) - 23 septembre 1939 à Londres (Royaume-Uni)
Né dans une famille juive de Freiberg, en Moravie (empire d'Autriche), au milieu de nombreux frères et sœurs, Sigmund Freud suit une formation de médecin et s'installe à Vienne. En 1886, il se marie et, la même année, fait une communication sur l'hystérie. Il va dès lors se tourner vers la neurologie et l'étude des psychoses. En 1896, il baptise sa discipline « psycho-analyse ». La psychanalyse est née. En 1902 est fondée à Vienne une première Société psychanalytique autour de Freud.

En 1914, le médecin participe à l'euphorie nationaliste quand son gouvernement entre en guerre... Mais quand les nazis accèdent au pouvoir à Berlin, ses ouvrages sont alors brûlés en Allemagne. En 1938, quand Hitler annexe l'Autriche, le médecin, alors âgé de 83 ans, se résigne à partir pour l'Angleterre, où il mourra.

ALLEMAGNE: ALERTE SUR UNE 2ième VAGUE PLUS MEURTRIERE


Covid-19: Christian Drosten, le "Dr Corona" allemand, alerte sur une 2e vague plus meurtrière 

RENCONTRE - Initiateur des tests de détection précoce du Covid-19 qui ont été menés à grande échelle en Allemagne, Christian Drosten est devenu le virologue star de nos voisins. Lui qui a réussi à éviter à son pays une "catastrophe sanitaire" à la française pousse aujourd’hui un cri d’alarme sur une deuxième vague bien plus meurtrière

Ce lundi 4 mai, la majorité des écoles outre Rhin ré-ouvrent leurs portes. Selon les régions, les règles différent, mais beaucoup de petits Allemands retournent en classe. Malgré toutes les précautions prises, un homme se consume d’inquiétude: Christian Drosten, 48 ans. "Je tire la sonnette d’alarme, les enfants pourraient être aussi contagieux que les adultes", avertit le médecin le plus célèbre du pays, qui conseille Angela Merkel, et dont le podcast "Das Coronavirus-Update" (mise à jour) rassemble depuis fin février plusieurs fois par semaine quelque 15 millions d’auditeurs.  Virologue, chef de service à la Charité, le grand hôpital de Berlin Est, "Doktor Corona" comme on le surnomme, a publié le 29 avril une étude montrant "combien le rôle des enfants reste incertain dans la propagation de la maladie". Il appelle, "dans le doute, à la plus grande prudence".


Père des tests de détection du Covid-19

Le quadragénaire est d’autant plus écouté, -et invité aux talk show de la télévision-, qu’il s’exprime dans un allemand simple, clair et précis, qu’il reste toujours calme et qu’il est archi-légitime. C’est lui qui a inventé le test de diagnostic du SRAS en 2003. Et c’est lui, surtout, qui a impulsé la politique massive de tests en Allemagne, au moment de l’arrivée du Covid-19. Il raconte: "nous sommes dans une situation particulièrement bonne, parce que nous avons travaillé très tôt sur les tests de diagnostic.
Dès la fin janvier, tous les hôpitaux et cliniques de Berlin connaissaient la procédure. Dans la foulée, elle a été transmise à l’ensemble des laboratoires indépendants, qui sont devenus la force vive de ce diagnostic de masse. Mi-février, toute l’Allemagne était capable de faire des diagnostics à grande échelle et pendant tout le mois de mars les capacités n’ont cessé d’augmenter." Aujourd’hui, le pays mène 500.000 tests par semaine, et pourrait si nécessaire monter jusqu’à 780.000.

Conseiller de la chancelière

Résultat, ce lundi, le pays compte, selon la très sérieuse université Johns Hopkins un peu moins de 6.000 morts, contre près de 25.000 en France, et son taux de transmission de la maladie est un des plus bas d’Europe. Initiateur de cette performance, Christian Drosten jouit d’une popularité hors normes. Début avril, le tabloïd Bild Zeitung l’a classé numéro un des scientifiques dans lesquels les Allemands ont le plus confiance. Il conseille le ministre de la Santé Jens Spahn et la chancelière, dont, dit-il, il apprécie "l’esprit scientifique, la rigueur et la façon qu’elle a de comprendre des séries de données". Revers de la médaille, sa prudence en a fait la bête noire de certains lobbies. Il a même reçu des menaces de mort… "Je suis le méchant qui met l’économie à l’arrêt", soupire-t-il. 
Il a pourtant pris le parti de dire sa peur "d’une  deuxième vague encore plus violente". Il craint "une baisse de la vigilance en mai et juin", "de nouvelles chaînes de contamination", "une situation qui pourrait devenir incontrôlable". En guise de contre-exemple, il cite volontiers la France qui a connu des journées "catastrophiques".
Amorcé il y a quinze jours, le déconfinement dans son pays l’angoisse, aussi à cause de la réouverture des galeries marchandes: "les magasins de moins de 800 m2 a le droit de reprendre leurs affaires. Ce que font ceux des centres commerciaux, qui attirent un monde fou!" Soucieux que l’Allemagne "puisse perdre le bénéfice de son avance", "peu convaincu" que le virus puisse disparaître avec les beaux jours, le docteur Drosten prévient: "le succès de l’Allemagne est fragile, ne prenons pas de risques inutiles".

LE SNJ SAISIT LE CONSEIL D'ETAT


Face à la page "Désintox Coronavirus" du gouvernement, le SNJ saisit le Conseil d'État 
Le Syndicat national des journalistes dénonce notamment une "atteinte à la liberté de la presse".


C'est une initiative qui passe mal : le Syndicat national des journalistes (SNJ) a annoncé lundi saisir le Conseil d'État pour "atteinte à la liberté de la presse", contre la page web du gouvernement "Désinfox Coronavirus".

"Ce n'est pas au gouvernement d'être 'l'organe certificateur des médias'", souligne le communiqué, rappelant que ce dispositif a fait l'objet "d'une condamnation quasi unanime de la profession".

"Sélection"

Lancée le 30 avril dernier par le gouvernement, la rubrique "Désinfox Coronavirus" est censée regrouper les informations luttant contre la "propagation des fake news" en ce temps de crise sanitaire. 
"Plus que jamais, il est nécessaire de se fier à des sources d'information sûres et vérifiées. C'est pourquoi le site du gouvernement propose désormais un espace dédié", indiquait alors la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye dans un tweet.
Le problème ? L'espace en question ne propose qu'une sélection d'articles du Monde, de l'AFP, de franceinfo, de Libération ou encore de 20 Minutes, sans aucune hiérarchie ni explications. Un dispositif condamnable, selon le SNJ, qui indique avoir demandé au juge d'enjoindre le Premier ministre à supprimer cette page, et à "faire cesser immédiatement l'atteinte grave et manifestement illégale portée aux principes de pluralisme dans l'expression des opinions et de neutralité des autorités publiques". 

"Tollé"

Dès sa publication, cette page a provoqué un tollé dans le monde de la presse. "Il va de soi que nous aurions refusé ce type de démarche", indiquait ainsi le 1er mai dernier, dans un tweet, le directeur de la publication du Monde Luc Bronner. 
"Depuis des mois, Libération, la cellule enquête de Radio France, Mediapart, Le Monde, et bien d'autres, publient des enquêtes qui ne seront jamais reprises sur le site officiel du gouvernement parce que gênantes pour l'exécutif", était-il ajouté. 
"Ces papiers diffusés sur nos différents médias se sont retrouvés utilisés, instrumentalisés, sur une plate-forme qui s'appelle Gouvernement.fr", abonde Vincent Giret, directeur de franceinfo.fr, dans un article du Mondepublié quelques jours plus tard. 
Dans une tribune publiée dimanche sur le site de Marianne, plus d'une trentaine de Sociétés des journalistes et des rédacteurs ont même dénoncé "avec la plus grande fermeté" la création de cette rubrique. "En distinguant tel ou tel article sur son site, le gouvernement donne l'impression, dans un mélange des genres délétère, de labelliser la production de certains médias", déclarent-ils. "Les SDJ et SDR signataires du présent texte demandent donc que cette rubrique du site www.gouvernement.fr soit supprimée sans délai", est-il ajouté.

6 MAI NAISSANCE DU TIMBRE-POSTE

6 mai 1840

Naissance du timbre-poste

Le timbre-poste naît à Londres le 6 mai 1840. Avant cette date, il était habituel que le port des lettres soit payé par le destinataire en fonction de la distance


Un inventeur au cœur sensible

 garanti par un timbre adhésif et un tampon d'oblitération.

Un jour de 1837, si l'on en croit une pieuse légende, un éducateur d'avant-garde, Rowland Hill (42 ans), voit une jeune femme qui pleure à chaudes larmes après le passage du facteur. Elle lui explique qu'elle a dû refuser une lettre de son amoureux faute d'argent pour payer le port.
L'imaginatif Anglais, qui a des entrées au gouvernement, rédige un mémorandum et le transmet au Premier ministre, lord Melbourne.
Dans ce texte intitulé : Postal Reform ; its Importance and Practicability (La réforme postale : importance et faisabilité), il propose le paiement du port à l'avance avec un prix identique quelle que soit la distance dans le pays. Le paiement est garanti par un timbre adhésif et un tampon d'oblitération.
La réforme est inscrite au budget du Parlement en août 1839. Hill la met aussitôt en oeuvre avec le concours d'artistes et de milliers de correspondants anonymes qui lui font part de leurs suggestions.
Le « Penny Black »
Le penny black de 1840 Le premier timbre-poste permet pour un penny d'envoyer une lettre d'un maximum de 14 grammes (moins d'une « half-ounce »).
Surnommé « Penny Black », il recueille un succès immédiat parce qu'il montre sur fond noir le joli profil de la reine Victoria à 15 ans et surtout parce qu'il simplifie l'envoi du courrier et le rend meilleur marché.
Les premières planches de timbres-poste ne comportent pas de perforations et doivent être découpées aux ciseaux par les postiers. Comme tous les timbres du Royaume-Uni jusqu'à ce jour, le Penny Black ne comporte pas l'indication du pays. Sa diffusion et l'expansion du courrier sont facilitées par l'apparition du chemin de fer.
Succès mondial
Les cantons suisses de Zurich et Genève ainsi que l'empire du Brésil adoptent à leur tour le timbre-poste en 1843. Bâle emboîte le pas en 1845. Les philatélistes français doivent attendre quant à eux l'avènement de la IIe République.
Le premier timbre français est émis le 1er janvier 1849 à l'initiative du directeur général des Postes de France, l'agitateur républicain Étienne Arago, frère cadet du savant François Arago. Il porte le profil de la déesse Cérès, déesse romaine des moissons. Sa valeur est de 20 centimes pour l'envoi d'une lettre de moins de 7,5 grammes partout en France.
En décembre 1848 est élu à la présidence de la République le prince Louis-Napoléon Bonaparte. En exil à Londres, le neveu de Napoléon 1er a vu comment le timbre-poste pouvait servir la popularité du chef de l'État en diffusant partout son portrait. Il ne tardera pas à mettre à profit ce nouveau média pour diffuser non plus le profil de l'antique déesse mais le sien.
Joseph Savès
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