lundi 20 avril 2020

LUNDI 20 AVRIL

AUJOURD'HUI NOUS FÊTONS: Odette, Marcellin, Marcelline, Oda, Ode, Giraud.

Les Odette sont dotées d'un sang-froid prodigieux et d'un grand esprit pratique qui les aident à franchir les obstacles avec aisance. Elles savent choisir vite et font d'excellentes femmes d'affaires. Professionnelles jusqu'au bout des ongles, elles ne négligent pas pour autant leur famille. Très à cheval sur les convenances, elles exigent la plus grande fidélité de la part de leur mari..

DICTON DU JOUR: À Saint Théodore, fleurit chaque bouton d’or.

CITATION DU JOUR: C'est dormir toute la vie que de croire à ses rêves.
Proverbe chinois.

DESSIN OU HISTOIRE DU JOUR:



> La fable du bénévole




Un jour, un fleuriste se rendit chez le coiffeur pour se faire couper les cheveux.
> Après sa coupe, il demanda combien il devait.

 Le coiffeur répondit: "c'est gratuit, je fais du bénévolat cette semaine".   Le fleuriste s'en alla tout content.

Le lendemain, en ouvrant sa boutique, le coiffeur trouva à sa porte une carte de remerciements et une douzaine de roses. 

Plus tard, c'est le boulanger qui se présenta pour se faire couper les cheveux. Quand il demanda à payer, le coiffeur lui dit : "Je ne peux accepter d'argent, cette semaine, je fais du bénévolat".

Heureux, le boulanger s'en alla tout content.

Le lendemain, il déposa à la porte du coiffeur une demi-douzaine de croissants, avec un mot de remerciements. 

Puis, ce fut le député du coin qui se présenta.

Lorsqu'il voulut payer, le coiffeur lui répondit : "Mais non, cette semaine c'est gratuit, je fais mon bénévolat !"

Très heureux de cette aubaine, le député quitta la boutique. 

Le lendemain, quand le coiffeur arriva pour ouvrir, une douzaine de députés et de sénateurs attendaient en ligne pour se faire couper les cheveux gratuitement ... 



    Voilà, la différence fondamentale entre les citoyens de ce pays et les politiciens qui nous gouvernent.

    Et il paraît que dans la file, il y avait même des chauves. Si, si !








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Qu'est-ce que les femmes ont tous les mois et qui dure 3 ou 4 jours ?




Le salaire de leur mari.


CA S'EST PASSE UN 20 AVRIL:


Naissance de Louis-Napoléon Bonaparte, Napoléon III

20 avril 1808 à Paris - 9 janvier 1873 à Chislehust (Kent, Angleterre)
Biographie Louis-Napoléon Bonaparte, Napoléon III
Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon 1er, devient à la faveur de la première élection au suffrage universel, en décembre 1848, le premier président de la République française. Il commet un coup d'État et se fait proclamer empereur le 2 décembre 1852, prenant pour nom de règne Napoléon III (celui de Napoléon II étant réservé au fils de Napoléon 1er, qui n'a jamais régné !).
La société française se transforme sous le Second Empire plus vite qu'en aucune autre période de son Histoire. C'est à ce moment qu'elle accomplit sa révolution industrielle. L'empereur signe un traité de libre-échange avec le Royaume-Uni. Il institue aussi une union monétaire qui englobe jusqu'à la Première Guerre mondiale de nombreux pays. Il accorde le droit de grève aux ouvriers et relance l'instruction publique. Outre-mer, au Sénégal, au Cambodge, en Cochinchine, en Nouvelle-Calédonie, les troupes marines jettent les bases d'un nouvel empire colonial que la IIIe République aura à cœur d'étendre.
Mais l'empereur, imbu de principes humanitaires et désireux de faire prévaloir en Europe le «principe des nationalités» (une nation, un pays), mène par ailleurs une diplomatie brouillonne. Il s'engage avec les Anglais dans la guerre de Crimée, secourt les chrétiens d'Orient puis subit de graves déconvenues au Mexique comme en Italie. Affaibli par la maladie et poussé de l'avant par l'opinion publique, il engage une guerre désastreuse contre la Prusse et les autres États allemands qui va lui coûter son trône et ternir le bilan de son règne.

Naissance de Charles Maurras

20 avril 1868 à Martigues - 16 novembre 1952 à Saint-Symphorien-lès-Tours
Biographie Charles Maurras
Charles Maurras divise encore la classe politique. Les uns lui reprochent ses propos antisémites, même si, à son époque, sous la République, on n'égorgeait pas encore les juifs comme aujourd'hui en France. Les autres rappellent son immense influence politique et intellectuelle (Antoine Blondin : « le sourd qu'on écoute »).
Poète et écrivain originaire de Martigues, devenu sourd pendant l'adolescence, il fut tout au long de sa vie le maître à penser de l'Action française.  Née de l'Affaire Dreyfus, cette revue réunissant des intellectuels antidreyfusards devint grâce à lui un journal quotidien de grande audience,  couplé à un mouvement politique de masse mais qui n'eut jamais d'influence notable sur la marche des événements.
Nationalistes par-dessus tout, l'Action française et son chef se convertirent au monarchisme et même à un catholicisme sans foi par une argumentation spécieuse qui faisait de la tradition le meilleur rempart de la France contre l'adversité...

Naissance de Adolf Hitler

20 avril 1889 à Braunau-am-Inn (Haute-Autriche) - 30 avril 1945 à Berlin (Allemagne)
Biographie Adolf Hitler
Après une enfance plutôt heureuse, le futur Führer vit dans la bohême à Vienne puis à Munich, en Allemagne. Août 1914 va changer son destin comme celui du monde. Hitler s'engage comme volontaire. Après la Grande Guerre, son talent d'orateur lui vaut d'être employé par l’armée pour infiltrer les mouvements révolutionnaires... Mais lui-même s'engage dans un groupuscule dont il va faire le parti national-socialiste (en abrégé «nazi»). Il promet de restaurer la grandeur de l'Allemagne, mise à mal par les vainqueurs de la Grande Guerre, prétendument sous l'influence des Juifs cosmopolites !

La crise économique mondiale de 1929 lui vaut d’être entendu par des millions de chômeurs et de pauvres qui aspirent à une revanche sur le destin. Fort du succès de son parti aux élections législatives, Hitler est appelé à former le gouvernement de la République allemande le 30 janvier 1933. Dans les mois qui suivent, profitant des maladresses des démocrates, il s’empare de tous les pouvoirs avec le titre de Führer (Guide). Il installe un État totalitaire et se fixe deux objectifs maléfiques : agrandir l’Allemagne au prix d’annexions et de conquêtes ; débarrasser d’une façon ou d’une autre le pays de ses Juifs !

Les mesures se succèdent (annexion de l’Autriche puis de la Tchécoslovaquie, mise à l’écart des juifs, multiplication des pogroms et des humiliations) jusqu’à ce que la France et l’Angleterre, poussées à bout, lui déclarent la guerre. La guerre, très vite, devient mondiale. En 1941, à défaut d’expulser les millions de juifs présents dans les territoires conquis par son armée, Hitler entreprend de les exterminer par des exécutions collectives puis par la déportation et les chambres à gaz. Le Führer se suicide misérablement peu avant la capitulation sans conditions de l’Allemagne.
1994 : Mort de  Jean Carmet, acteur français (25 juillet 1920).
1995 : Transfert des cendres de Pierre et Marie Curie au Panthéon.
1960 : Inauguration de Brasilia, la nouvelle capitale futuriste du Brésil. 
Brasilia  est la capitale fédérale du Brésil et le siège du gouvernement du District fédéral. Selon un recensement effectué par l'Institut brésilien de géographie et de statistiques (IBGE), sa population en 2010 est de 2 562 963 habitants, faisant d'elle la quatrième ville la plus peuplée du Brésil. Sa construction, à un rythme soutenu, sous l'impulsion du président Juscelino Kubitschek qui souhaitait une meilleure répartition de l’activité économique alors concentrée sur les côtes, date des années 1960.
Brasilia est membre de l'Organisation des villes du patrimoine mondial (OVPM).




L' APRES LA CRISE SANITAIRE RESTE A DEFINIR.

Référendum, dissolution, remaniement... Le chef de L’Etat s’interroge sur les conditions politiques de la reconstruction post-crise sanitaire.

Alain Auffray 

D’ici au 11 mai il faudra y voir plus clair. Pas seulement sur la stratégie de déconfinement que le gouvernement veut avoir défini à la fin du mois. Mais aussi, surtout, sur le vertigineux chantier de la reconstruction dont Emmanuel Macron a dit qu‘il imposerait une profonde remise en question. Par quoi commencer ? Comment construire «l’union» ou «la concorde» pour faire face au choc de la crise économique et sociale qui vient ? Au sommet de l’Etat et plus encore dans «les entourages», on explore à tâtons les pistes possibles, du banal remaniement à l’explosive dissolution, du référendum au mythique CNR, le Conseil national de la résistance devenant, en l’occurrence, celui de la «reconstruction».
En prenant en charge, grâce au chômage partiel, la rémunération de millions de personnes, «ce qui n’a jamais existé dans l’histoire économique contemporaine», la France s’est donné les moyens «de préserver de préserver l’emploi et les compétences», explique le chef de l’Etat au Point. Mais après ? Il faudra «sortir des sentiers battus», «se réinventer, moi le premier» a-t-il expliqué dans son allocution du 14 avril. Devant 36,7 millions de téléspectateurs, record absolu d’audience télévisée, le Président a fait le serment de bâtir «un autre projet dans la concorde», précisant qu’il s’y emploierait «dans les prochaines semaines», avec «toutes les composantes de notre nation». Dans un entretien au Financial Times publié vendredi, Macron dit sa conviction que l’humanité est en train de vivre «un grand choc anthropologique» : «Nous avons mis à l’arrêt la moitié de la planète pour sauver des vies, c’est là un fait sans précédent dans notre histoire. Mais cela changera la nature de la mondialisation que nous connaissons depuis quarante ans.»

«L’union sacrée», ce n’est pas gagné


Pour répondre à ce choc, le chef de l’Etat doit trouver le moyen d’élargir son assise politique. Dès le 16 mars en conclusion de sa première allocution, il avait appelé «tous les acteurs politiques, économiques, sociaux, associatifs, tous les Français à s’inscrire dans cette union nationale». Un mois plus tard, la patriotique «concorde» a remplacé la trop politique «union» à laquelle personne ne croit. Les leaders de la droite ont été assez clair : le président de LR, Christian Jacob, a se dit «farouchement opposé à l’idée d’union nationale», tandis que le chef de file des sénateurs LR y voit, lui, un «piège à cons». A gauche, on estime qu’il serait particulièrement malvenu de se confiner dans une union sacrée au moment où le débat politique a rarement été aussi crucial.

Les réserves sont tout aussi fortes dans la majorité. Si l’union devait se résumer au recrutement de quelques personnalités qui s’ennuient dans l’opposition, à l’image des députés LR Guillaume Larrivé ou Geoffroy Didier qui ont fait savoir qu’ils étaient disponibles, les marcheurs sollicités par Libération s’accordent à juger que cela n’aurait «aucun intérêt». Comme beaucoup de cadres de LREM, le député Pierre Person voit dans l’union nationale au mieux «une fausse bonne idée», au pire «un marchepied pour le Rassemblement national». Sa collègue Aurore Berger estime que cela n’aurait guère de sens : «l’union nationale, n’est-ce justement pas notre projet ?» Entrer dans une logique de «débauchage», ce serait selon elle «reconnaître que nous n’aurions pas réussi le dépassement des clivages». «Bien sûr, il serait souhaitable qu’on appuie sur le bouton pause et qu’on se mette tous d’accord sur quelques grandes décisions», reconnaît Bruno Questel. Mais le député de l’Eure ne se fait «aucune illusion» : «dès septembre on risque d’être en précampagne présidentielle». Théoriquement souhaitable, l’union est jugée «impossible» par ce proche du Premier ministre qui ne voit pas comment rassembler «ceux qui diront il faut plus d’Europe et ceux qui diront qu’il faut en sortir, ceux qui veulent plus d’écologie et ceux qui misent sur la croissance». On ne mettra pas d’accord Sarkozy et Jadot, conclut-il.

Consultations tous azimuts


Reste donc à imaginer dans quelles conditions pourrait se construire l’«autre projet» évoqué par Macron le lundi 13 avril. Cela passera par «des décisions de rupture», a-t-il précisé. Oubliant les priorités d’hier – restauration de la compétitivité, équilibre des comptes publics, instauration d’un régime universel de retraites –, il s’agit d’assumer le coût d’un Etat-providence bien décidé à «reprendre le contrôle». Tout cela n’étant pas dans sa feuille de route, l’actuelle majorité peut difficilement prétendre incarner seule cette «rupture». «Les ateliers de la reconstruction» que lance cette semaine la direction de LREM pour mettre à jour son logiciel n’y suffiront pas. Alors, tout le monde cogite. «Macron consulte beaucoup, ça discute dans tous les sens», confie un proche du chef de l’Etat, ajoutant n’avoir, à ce stade, «aucune idée de ce qui pourra bien en sortir».

L’idée d’un «pacte» autour d’un programme d’urgence est au cœur des réflexions. Il pourrait être fondé sur trois ou quatre grands projets qu’il s’agirait de lancer rapidement pour engager la reconstruction d’une économie plus souveraine, plus durable, plus protectrice. «Il faudrait une politique très tranchée sur deux ou trois sujets», explique un proche du Premier ministre qui cite, par exemple, l’hypothèse iconoclaste d’une taxe exceptionnelle sur les contrats d’assurance-vie pour financer la reconstruction. Au gouvernement, on prend note des discussions qui se tiennent en marge de la majorité. Comme souvent en période de crise, le nom de l’ex-ministre Jean-Louis Borloo revient avec insistance. Partisan de longue date d’une taxation des transactions financières, il estime que le monde en crise serait mûr pour cette vieille utopie. Proche de Thierry Breton, le commissaire européen au Marché intérieur, Borloo discute aussi beaucoup avec le leader écologiste Yannick Jadot.

Référendum plutôt que dissolution «suicide»


Comment faire valider un programme de reconstruction ? Interrogés par Libération, les macronistes ne cachent pas leur perplexité. Il ne s’en trouve aucun pour croire qu’il suffira de s’appuyer sur la large majorité élue en 2017. Encore moins pour penser qu’un classique remaniement serait à la hauteur de l’enjeu. Certains reconnaissent qu’une dissolution pourrait en théorie se justifier. D’autres plaident plutôt pour un référendum. Tous reconnaissent qu’on ne va «pas pouvoir attendre 2022 pour prendre les décisions structurantes.» «Le quinquennat de La République en marche est terminé. En toute logique, il faudrait une nouvelle majorité pour une nouvelle politique», reconnaît un député LREM. Mais dans les rangs des marcheurs, la simple évocation du mot dissolution donne des sueurs froides, tant il leur paraît évident qu’ils seraient balayés.

«Dissoudre ? Tant qu’il n’y a pas de vraies propositions sur la table, cela n’a aucun sens. Ce serait un suicide idiot. Une capitulation ridicule», confie un ancien ministre. L’eurodéputé Pascal Durand, ex-dirigeant d’EE-LV aujourd’hui élu du groupe macroniste Renew, est de ceux pour qui un référendum sur quelques mesures de concorde nationale serait «imaginable». A la faveur de l’urgence, il rêve que la classe politique puisse effectivement se réinventer «en s’inspirant du CNR». Il lui paraît «fondamental» que l’introduction de la proportionnelle accompagne ce grand bouleversement. C’est «le seul moyen», selon lui, de convertir la France à la culture des coalitions.

Durand compte parmi les signataires de l’appel à préparer «le jour d’après». Avec le numéro 1 de la CFDT, Laurent Berger, plusieurs députés de l’aile gauche de LREM, du PS et d’EE-LV, il est de ceux qui veulent mettre à profit le confinement pour réfléchir à un grand plan de transformation vers «une société de la sobriété». Dans un tout autre cadre, l’autre eurodéputé Renew de sensibilité écologiste Pascal Canfin a pris, lui aussi, une initiative en forme d’union sacrée. Avec plusieurs ministres et élus européens de tous les horizons politiques, des syndicats et des chefs d’entreprise, il appelle à «bâtir une réflexion partagée» pour que la crise soit une occasion d’accélérer les investissements dans la transition écologique.

Rallier «de Xavier Bertrand à Yannick Jadot»


La macronie n’a pas renoncé à son ambition, déjà esquissée lors des européennes et des municipales, de faire alliance avec les écologistes pragmatiques, ceux qui ne refusent pas par principe toute forme d’alliance avec les centristes. Cela n’a pas échappé à Jean-Luc Mélenchon, qui a publiquement accusé les dirigeants d’EE-LV de vouloir se compromettre dans un Grenelle du «monde d’après», à la manière de leurs homologues allemands qui vont jusqu’à se coaliser avec des chrétiens-démocrates. Renvoyant dos à dos le macronisme et le dégagisme, le secrétaire national d’EE-LV, Julien Bayou, a sèchement répliqué qu’il s’agissait pour les écologistes de «réorienter maintenant le cours des choses», sans attendre la présidentielle, dont il constate qu’elle «obsède» Mélenchon, au point «d’obstruer [sa] lucidité».

Dans cette exploration discrète et brouillonne des scénarios de sortie de crise, un interlocuteur régulier du chef de l’Etat se laisse aller à la politique-fiction : il voit Macron profitant de la fête nationale – qui pourrait coïncider mi-juillet avec la fin espérée de l’interdiction des rassemblements publics – pour présenter aux Français un programme d’urgence porté par une alliance qui irait «de Xavier Bertrand à Yannick Jadot». En ce 14 Juillet, il imagine le Président annonçant qu’il renonce à se présenter à la présidentielle de 2022, afin de mettre toute son énergie dans la mise en œuvre du plan de reconstruction. Pure fiction, bien sûr… mais c’est dire si l’heure est grave.