mercredi 17 novembre
Aujourd'hui nous fêtons: Elisabeth, Beth, Bettina, Babette, Elsa, Leslie, Sissie, Hilda.
Les Elisabeth sont sérieuses, appliquées, un peu graves. Elles sont même soucieuses. Cela tient à leur volonté de réussir et de mener à bien leur existence. Ce prénom royal constitue, il est vrai, un lourd héritage.Princesse hongroise, Élisabeth épouse le duc de Thuringe à quatorze ans. L'amour vient au-devant des époux. Hélas, le duc est tué à la croisade en 1227. Sa veuve se consacre alors au service des malades.Dicton du jour: À la Sainte Elisabeth, tout ce qui porte fourrure n'est point bête.
Citation du jour: Améliorez le présent sans faire la satire du passé.
F. BaconLa photo du jour par Doriane:
Dessin ou histoire du jour:
Macron a changé le bleu du drapeau françaisLe drapeau tricolore se compose dorénavant de bleu marine, de blanc et de rouge. Un changement en toute discrétion pour un symbole français.
Le président de la République (Emmanuel Macron) a choisi pour les drapeaux tricolores qui ornent l'Élysée le bleu marine qui évoque l'imaginaire des Volontaires de l’An II, des Poilus de 1914 et des Compagnons de la Libération de la France libre. C'est aussi le bleu du drapeau qui flotte sous l'arc de Triomphe chaque 11-Novembre depuis toujours", selon la présidence.
C'est Valéry Giscard d'Estaing qui avait, lors de son mandat, décidé de clarifier la teinte pour se calquer sur celle du drapeau européen. "Il avait changé le bleu du drapeau pour des raisons esthétiques lors du rapprochement avec l’Europe. Le drapeau que tous les présidents se traînaient depuis n’était pas le vrai drapeau français", souligne Arnaud Jolens.
Emblème national de la Cinquième République, le drapeau tricolore est né sous la Révolution française, de la réunion des couleurs du roi (blanc) et de la ville de Paris (bleu et rouge). Aujourd'hui, le drapeau tricolore flotte sur tous les bâtiments publics. Il est déployé dans la plupart des cérémonies officielles, qu'elles soient civiles ou militaires.
Le drapeau tricolore n'a pas encore trouvé son historien. Le flou historique qui entoure sa naissance laisse libre champ aux légendes qui l’auréolent de poésie : nombre d'hommes illustres, dit-on, se sont penchés sur son berceau pour le parer de ses couleurs.
Avant d'être drapeau, le tricolore fut cocarde. On raconte que c’est La Fayette qui donna à Louis XVI, reçu à l'Hôtel de Ville trois jours après la prise de la Bastille, une cocarde tricolore, en déclarant : « Je vous apporte une cocarde qui fera le tour du monde ». Le blanc représentait la monarchie, tandis que le bleu et le rouge reprenaient les couleurs de la ville de Paris, signe, selon le maire de la ville, de « l'alliance auguste et éternelle entre le monarque et le peuple ». La cocarde tricolore devint alors un symbole de patriotisme et commence à fleurir aux boutonnières.
À l'automne 1790, l'Assemblée constituante décida que tous les vaisseaux de guerre et navires de commerce français porteraient un pavillon à trois bandes verticales : rouge près de la hampe, blanc au centre, bande plus large que les autres, bleu à l’extérieur. Le sens vertical permettait de le distinguer du pavillon néerlandais dont les couleurs rouge, blanc, bleu disposées à l'horizontale flottaient sur toutes les mers depuis un siècle déjà.
Le drapeau tricolore ne prit sa forme définitive que le 15 février 1794
(27 pluviôse an II) lorsque la convention nationale décréta que le pavillon national « sera formé des trois couleurs nationales, disposées en bandes verticalement, de manière que le bleu soit attaché à la gaule du pavillon, le blanc au milieu et le rouge flottant dans les airs ». La légende voudrait que ce soit le peintre Louis David qui ait choisi l'ordre des couleurs.
À plusieurs reprises, le drapeau tricolore fut menacé. Il perdit son bleu et son rouge lors du retour de la monarchie de 1814 à 1830, qui ne garda que blanc royal. Il reparut fièrement tricolore sur les barricades des Trois glorieuses, les 27, 28 et 29 juillet 1830, brandi comme signe de ralliement républicain face à Charles X. Louis-Philippe accepta le retour du drapeau bleu, blanc, rouge, proclamant que « la nation reprenait ses couleurs ».
Le 25 février 1848, lors de la proclamation de la République, les insurgés voulurent un drapeau totalement rouge. C'est Lamartine qui sut trouver les mots, en poète, et galvaniser la foule, en homme politique, pour sauver le drapeau national.
... le drapeau tricolore a fait le tour du monde, avec le nom, la gloire et la liberté de la patrie. [...] Si vous m'enlevez le drapeau tricolore, sachez-le bien, vous enlevez la moitié de la force extérieure de la France, car l'Europe ne connaît que le drapeau de ses défaites et de nos victoires dans le drapeau de la République et de l'Empire. En voyant le drapeau rouge, elle ne croira voir que le drapeau d'un parti ; c'est le drapeau de la France, c'est le drapeau de nos armées victorieuses, c'est le drapeau de nos triomphes qu'il faut relever devant l'Europe. La France et le drapeau tricolore, c'est une même pensée, un même prestige, une même terreur au besoin pour nos ennemis.
Alphonse de Lamartine
Marchés du jour:
LE MERCREDI LE MARCHE EST A
AUPS
DRAGUIGNAN
SALERNES
TOURTOUR
Activités:
Les activités sont indiquées à titre d'information. Compte tenu des nombreuses annulations encore constatées , nous vous conseillons de vérifier le maintien avant de vous engager.
SUR NOS ECRANS CETTE SEMAINE:
SEMAINE DU 30 septembre au
06 octobre
Pour
accéder au site: cliquez sur le lien ci après:
https://www.cgrcinemas.fr/draguignan-chabran/films-a-l-affiche/
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Il participe à la sauvegarde du chant grégorien, par une pratique régulière lors de cérémonies religieuses ou de concerts.... et sur demande, par des conférences ou des formations au grégorien et à la technique vocale.
Les programmes, conçus sur un thème, comportent du chant grégorien, des polyphonies anciennes et des solos baroques.
A noter aussi:
Des évènements lors d'un 17 novembre:
17 novembre 1869 : Inauguration du canal de Suez
Le 17 novembre 1869, le canal de Suez est inauguré en présence de l'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, et de l'empereur d'Autriche François-Joseph.Au terme des travaux, le canal, d'une longueur de 162 km, sur 54 mètres de largeur et 8 mètres de profondeur, traverse l'isthme de part en part.
Des villes nouvelles naissent dans le désert : Port-Saïd sur la Méditerranée (ainsi nommée en l'honneur du khédive) et Suez sur la mer Rouge, ainsi qu'Ismaïla, entre les deux...
17 novembre 1936 : Suicide de Roger Salengro
Maire de Lille et député socialiste du Nord, Roger Salengro devient en 1936, à 46 ans, ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de Léon Blum issu de la victoire du Front populaire aux élections législatives. Il participe activement à la conclusion des accords de Matignon.
Mais à l'été 1936, L'Action française de Charles Maurras et l'hebdomadaire de droite Gringoire et son directeur Henri Béraud (un ancien journaliste du Canard Enchaîné !) l'accusent d'avoir déserté pendant la Grande Guerre. Il avait été en fait capturé en allant chercher le corps de l'un de ses compagnons de tranchée, avec l'accord de son chef. C'est ce qu'établira une enquête conduite par un tribunal de guerre peu après sa capture, en 1916.
Disculpé mais affecté par la campagne de calomnies et, qui plus est, déprimé par la mort de sa femme, Roger Salengro se suicide le 17 novembre 1936 dans sa cuisine de Lille. « Il n'y a pas d'antidote contre le poison de la calomnie », lance Léon Blum à ses funérailles, cinq jours plus tard.
17 novembre 2018 : Révolte des « Gilets jaunes »
Prenant de court le gouvernement, la classe politique et les médias, des centaines de milliers de Français, essentiellement dans les zones rurales et les petites villes, ont revêtu leur « gilet jaune », équipement de sécurité obligatoire dans toutes les voitures. Mobilisés par les réseaux sociaux, ils ont bloqué les ronds-points et manifesté dans les centres-villes, y compris à Paris, non sans être parfois débordés par des voyous et des groupuscules d’extrême-gauche ou d’extrême-droite. Les manifestations se renouvellent depuis lors samedi après samedi...La colère de cette « France périphérique », selon l’expression du géographe Christophe Guilluy, est née d’une augmentation de la taxe sur le diesel motivée par la lutte contre le réchauffement climatique, qui faisait suite à une réduction de la vitesse sur route (80 km/h au lieu de 90), motivée, elle, par la sécurité routière. C’en était trop pour des citoyens qui ont le sentiment d’être délaissés par le pouvoir, isolés culturellement et socialement, opprimés par le fisc et contraints de supporter tout le fardeau de la mondialisation et de la « transition écologique » : désindustrialisation, désertification des villes moyennes, taxes et impôt...