Dimanche 05 septembre
Aujourd'hui nous fêtons: Raïssa
Volontaires, parfois entêtées, les Raïssa parviennent généralement à leurs fins. Lorsqu'elles échouent, chose rare, leur détermination leur vaut l'acquiescement voire même l'admiration. Apparemment dirigistes, elles sont douces et tiennent à préserver la concorde. Tout conflit peut les rendre extrêmement malheureuses, même si elles semblent conserver une froide assurance.
En 308, à Alexandrie, la jeune fille se joint de son plein gré à un groupe de chrétiens persécutés pour leur foi. Elle aura la tête tranchée.
Dicton du jour: Septembre humide, pas de tonneau vide.
Citation du jour: Ceux qui doivent vivre de leur plume ont la plume nécessairement bridée.
Anne BarratinLa photo du jour par Pascal Lamanna:
Photo prise le 03/09 au soir.Petite dédicace à nos citadins ! J aime mon lieu juste pour cette communion avec dame nature photo prise à l instant bonne soirée à tous et toutes
Dessin ou histoire du jour:
Quelle est la différence entre une minijupe et un bon discours?
Il n'y en a pas. Ça doit être assez court pour conserver l'attention mais assez long pour couvrir l'essentiel.
Marchés du jour:
LE DIMANCHE LE MARCHE EST A
BARJOLS
MOISSAC
SALERNES
VIDAUBAN
FIGANIERES
LA BASTIDE: marché des
producteurs de juin à septembre.
BAUDUEN : Marché provençal dimanche
matin de 8h à 13h selon les saisons et périodes de l'année, la grandeur du
marché est susceptible de varier
INFORMATION DE LA PAROISSE:
MESSES DOMINICALES A AMPUS ET LES ENVIRONS
Saint Michel AMPUS: ( village) Père Christian BLANC : Tél: 06 09 18 77 39.
Messe le Dimanche et les jours de fêtes à 9h30.
Notre Dame de Spéluque AMPUS: Tous les dimanches et jours de fêtes, messe orientée vers le Seigneur à 11h00 dans la forme extraordinaire du rit romain et chant grégorien (lectures en français).
FLAYOSC: Samedi 18h00 et le dimanche à 11h.
CHATEAUDOUBLE: Dimanche: 9H30.
TOURTOUR: Dimanche à 18h00.
VILLECROZE: Dimanche à 9h15.
AUPS: Dimanche à 11h.
SALERNES: Dimanche à 11h.
Des évènements lors d'un 05 septembre:
5 septembre 1638 : Naissance du futur « Roi-Soleil »
Louis Dieudonné, futur Louis XIV, naît le 5 septembre 1638 au château de Saint-Germain-en-Laye, à l'ouest de Paris. Ses parents, Louis XIII et Anne d'Autriche (37 ans l'un et l'autre), sont d'autant plus ravis de la naissance de ce premier enfant qu'elle arrive après plus de 22 ans de mariage !
5 septembre 1661 : D'Artagnan arrête le surintendant Fouquet
Le 5 septembre 1661, le surintendant général des Finances Fouquet est arrêté par d'Artagnan sur ordre de Louis XIV.Énivré par ses succès, il s'est donné pour devise : «Usque non ascendam» (Jusqu'où ne monterai-je pas ?).
Or, depuis la mort de Mazarin, quelques mois plus tôt, le jeune roi Louis XIV (23 ans) n'a plus envie de déléguer à autrui la direction du pays.
Colbert, un ministre jaloux de Fouquet, dénonce au roi ses malversations et le met en garde contre sa puissance. Le roi s'indigne «qu'un homme puisse se rendre l'arbitre souverain de l'État».
Inconscient du danger, Nicolas Fouquet donne une fête somptueuse en son château de Vaux-le-Vicomte, où il a réuni les plus grands talents de son époque : Molière, La Fontaine, Corneille, le décorateur Le Brun, l'architecte Le Vau, le jardinier Le Nôtre, le maître d'hôtel Vatel... Le roi se sent humilié par le luxe tapageur de son ministre et quitte la fête sans en attendre la fin. Il donne peu après l'ordre d'arrêter Fouquet.
Après trois ans de procédure, Fouquet est condamné au bannissement. Louis XIV usera exceptionnellement de son droit pour aggraver la peine. C'est ainsi que le financier et mécène finira sa vie dans la forteresse de Pignerol, dans les Alpes.
Le roi, rassuré, pourra consolider son pouvoir et achever l'œuvre centralisatrice de Richelieu et Mazarin avec le diligent concours de Colbert.
5 septembre 1798 : Naissance du service militaire
Le 19 fructidor An VI (5 septembre 1798), sous le Directoire, Jean-Baptiste Jourdan, à l'assemblée des Cinq-Cents et ancien vainqueur de Fleurus, fait voter une loi qui institue la conscription et le service militaire obligatoire. L'article premier de la loi Jourdan énonce : « Tout Français est soldat et se doit à la défense de la patrie »5 septembre 1914: Mort de Charles Péguy
7 janvier 1873 à Orléans - 5 septembre 1914 à VilleroyUnique enfant d'un menuisier et d'une rempailleuse de chaises, Charles Péguy perd son père à l'âge de dix mois. Il est élevé avec amour par sa mère et sa grand-mère et gardera de son enfance le souvenir d'une période laborieuse et néanmoins heureuse. Enfant chéri de l'école républicaine, il parvient grâce à des bourses à entrer en 1894 à l'École Normale Supérieure. Dès l'année suivante, il milite dans une organisation caritative de Paris, La Mie de pain (toujours en activité). Il se rapproche aussi de Jean Jaurès, entre au parti socialiste et prend fait et cause pour le capitaine Dreyfus. Il se passionne aussi pour la figure républicaine et patriotique, bref socialiste, de Jeanne d'Arc. Il consacre à l'héroïne, qui n'a pas encore été canonisée, un drame dédié « À toutes celles et à tous ceux qui seront morts pour tâcher de porter remède au mal universel ».
Avec des amis de la rue d'Ulm (l'ENS), dont Léon Blum, Charles Péguy ouvre une librairie socialiste dans le Quartier Latin à Paris. Il se marie en 1897 avec Charlotte Baudouin, la sœur d'un ami. Le couple aura quatre enfants et l'écrivain gardera une sincère reconnaissance à l'égard de sa femme pour le soutien qu'elle lui aura apporté à travers les difficultés matérielles et les aléas de sa carrière.Déjà, il est exclu en 1899 de la librairie et des cercles socialistes, du fait de son refus de se plier à la ligne officielle du parti. En janvier 1900, à l'aube du nouveau siècle, il publie une revue bimensuelle, Les Cahiers de la Quinzaine, dans laquelle il ne manque pas de dénoncer les dérives autoritaires qu'il décèle dans le mouvement socialiste.
Après le « coup de Tanger » (1905), il prend conscience de la menace que fait peser l'empire allemand sur la France millénaire. Au pacifiste Gustave Hervé qui publie un brûlot, Leur Patrie, il réplique par Notre Patrie et dès lors prend des positions politiques de plus en plus bellicistes et patriotiques, en tentant de concilier socialisme, patriotisme et christianisme mystique.
En janvier 1908, il confie à son ami Joseph Lotte : « Je ne t'ai pas tout dit… J'ai retrouvé ma foi… Je suis catholique ». Devenu enfin un poète et écrivain renommé, il ne craint pas, à la veille de la Grande Guerre, de fustiger le pacifisme de son ancien ami Jaurès : « la politique de la Convention Nationale c’est Jaurès dans une charrette et un roulement de tambour pour couvrir cette grande voix ». Mobilisé, il écrit à un ami : « Je pars soldat de la République, pour le désarmement général et la dernière des guerres ».
Dans l'après-midi du 5 septembre 1914, au début de la contre-offensive de la Marne, le lieutenant Charles Péguy meurt « à l'ennemi », debout, frappé d'une balle au front, à la tête de ses hommes, près du village de Villeroy (Seine-et-Marne).