Jeudi 11 mars

Aujourd'hui nous fêtons: Rosine, Trophime, Euloge.

Les Rosine sont des personnages ambigus. Elles ont du mal à s'accepter telles qu'elles sont: tendres et casanières, elles ont tendance à se poser en aventurières au coeur dur. Cette dualité les rend souvent narcissiques. Ce n'en sont pas moins des femmes généreuses et aimantes.

C'est sa fête : Rosine

Rosine est une sainte tout à fait légendaire, dont le culte a été célébré avec ferveur à Wengligen, une petite ville de Bavière, près d'Augsbourg.

Dicton du jour: Folle est la brebis qui au loup se confesse.

Citation du jour: Restez toujours joyeux.

Épîtres.

INFORMATION :

Le Danemark suspend le vaccin d’AstraZeneca

Les autorités danoises avaient étendu le 5 mars aux plus de 65 ans leur recommandation d’utiliser le vaccin d’AstraZeneca. Elles sont revenues sur leur position après avoir remarqué des problèmes de coagulation chez des patients.

La photo de Gilles de Laclos:

Dessin ou histoire du jour:

Marchés du jour:

LE JEUDI LE MARCHE EST A

BARGEMON

LES ARCS

LES SALLES

VILLECROZE

A table:

Le Labo de FREDO: 46 Rue Neuve 83111 AMPUS. Tel: 06 60 74 87 88

Plats à emporter

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Boulangerie Le Four d'Ampus

Boulangerie artisanale, pains cuits au feu de bois. Tous nos produits sont faits maison et non pas issus de catalogues de produits surgelés

Tel: 06 16 12 83 42

La boulangerie ouvre le matin de 6h 45 à 13 h du mardi au dimanche inclus

Pendant la fermeture des restaurants: Vente de plats à emporter préparés par FANFAN

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RESTAURANT-PIZZERIA

LE BISTRONOMIQUE

56 Rue Neuve 83111 AMPUS

Tel: 06 95 07 64 00

Plats à emporter

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Des évènements lors d'un 11 mars:

1882 : « Qu'est-ce qu'une nation ?  »

Le 11 mars 1882, à la Sorbonne, l'historien Ernest Renan, au faîte de sa gloire, prononce une conférence appelée à un grand retentissement : « Qu'est-ce qu'une nation ? ». Prenant le contrepied des romantiques allemands, devenus les ennemis de la France par la guerre franco-prussienne de 1870, il rejette toute définition culturelle ou raciale de la nation. À ses yeux, celle-ci naît de l'héritage historique et de la volonté de vivre ensemble.

1932 : Premières allocations familiales en France

Confrontée à une grave crise de dénatalité, la France, après la Première Guerre mondiale, ébauche une politique de soutien aux familles avec enfants. À partir de 1919, l'État et quelques entreprises proposent des suppléments salariaux à leurs salariés chargés de famille. Mais cette politique a un effet pervers en dissuadant l'embauche de pères de famille... Quelques entreprises pionnières surmontent cet inconvénient en créant des caisses de compensation financées par l'ensemble des salariés.

La loi du 11 mars 1932, entrée en application le 14 juin suivant, généralise ce système en rendant obligatoire l'adhésion des entreprises à une caisse de compensation. C'est l'amorce d'une politique familiale qui permettra à la France de retrouver une nouvelle jeunesse dans la décennie suivante.

1963 : Dernière exécution politique en France

Le 11 mars 1963, le lieutenant-colonel Jean Bastien-Thiry est passé par les armes au fort d'Ivry. Il s'agit de la dernière exécution politique, en France, à ce jour...

1978: Mort de Claude François

Claude François, surnommé « Cloclo », né le 1er février 1939 à Ismaïlia (Égypte) et mort accidentellement le 11 mars 1978 à Paris 16e, est un chanteur, danseur, musicien et producteur
musical français des années 1960 et 1970.

Lors de ses quinze années de carrière, il est un des artistes français les plus appréciés du public. Nombre de ses chansons sont restées célèbres, comme Belles ! Belles ! Belles !, Cette année-là, Le Lundi au soleil, Le téléphone pleure, Magnolias for Ever, Alexandrie Alexandra ou encore Comme d'habitude (My Way en version anglaise).

 2004 : attentat à la gare d'Atocha (Madrid)

Le matin du 11 mars 2004, plusieurs bombes explosent dans des trains de banlieue en voie d'entrer dans la gare d'Atocha, au cœur de Madrid. Elles causent la mort de 191 personnes et en blessent près de deux mille.

Le drame, que les Espagnols désignent sous l'acronyme 11-M, survient très exactement trente mois après les attentats du World Trade Center et du Pentagone... et trois jours avant les élections générales en Espagne.

Très embarrassé du fait de son engagement dans la coalition contre l'Irak aux côtés de George Bush Jr et Bill Clinton, le gouvernement de droite du Président du Conseil José Maria Aznar (Parti Populaire) attribue dans un premier temps la responsabilité du crime aux terroristes basques de l'ETA, bien que ceux-ci n'aient jamais auparavant pratiqué d'attentat de masse et s'en soient tenus à des attentats ciblés.

La vérité ne tarde pas à éclater. Elle va conduire à la mise en jugement en 2007 de 29 terroristes islamistes en lien avec al-Qaida, dont une moitié de Marocains. Accessoirement, elle va détourner aussi les électeurs espagnols du Parti Populaire et donner le 14 mars une large victoire aux socialistes du PSOE guidés par José Luis Zapatero.

 2011 : Séisme de Sendai et accident nucléaire de Fukushima

Le 11 mars 2011, à 14h26, un tremblement de terre au large de Sendai, au nord-est de l'île de Honshu (Japon), provoque des dégâts considérables et fait plusieurs milliers de victimes dans la préfecture de Fukushima. La catastrophe endommage aussi la centrale atomique, construite au bord de la mer...

Zéro mort, aucun cancer : le vrai bilan de l’accident nucléaire de Fukushima

Les rejets radioactifs de la centrale n’ont eu aucune conséquence sanitaire discernable, confirme un comité international de chercheurs, qui fait référence.

Publié le 10/03/2021 à 08h30  sur LE POINT

Rarement catastrophe naturelle aura eu un tel retentissement, et des conséquences aussi lourdes au niveau planétaire. Pourtant, la plus haute autorité scientifique sur l'effet des radiations le confirme : dix ans après l'accident, les taux de cancer n'ont pas augmenté dans les régions touchées par l'accident de Fukushima, et il est « très peu probable » qu'on n'observe jamais le moindre effet sanitaire, la radioactivité ayant depuis plusieurs années rejoint les niveaux d'exposition naturelle.

Publié la veille du tragique anniversaire, le rapport de 248 pages rédigé par l'UNSCEAR, comité scientifique de l'ONU créé en 1955 et fonctionnant sur le même modèle que le Giec pour le climat, dresse un bilan complet des conséquences sanitaires et environnementales de l'accident nucléaire qui a suivi le tsunami. Confirmant celles de ses précédents rapports, ses conclusions vont totalement à rebours de la perception qu'en ont les opinions publiques : 55 % des Français restent persuadés que les retombées radioactives de l'accident ont causé des centaines de morts, selon le dernier baromètre de perception des risques de l'IRSN. La réalité ? Elles n'en ont causé aucun, et aucun cas de cancer n'a pu être, dix ans après, lié à ces mêmes retombées radioactives. Aucun impact n'a non plus été démontré sur l'environnement, profondément altéré, en revanche, par les opérations de décontamination pharaoniques engagées les années qui ont suivi l'accident par les autorités japonaises.

Comment expliquer une si profonde dichotomie ? « C'est un défi pour les scientifiques du monde entier, tant la somme de désinformation publiquement disponible sur l'accident est colossale », confie au Point le Dr Gillian Hirth, présidente de l'UNSCEAR et responsable de la branche radioprotection de l'autorité de sûreté nucléaire australienne. « Les faits sont très souvent déformés de manière à effrayer et tromper le public. Notre rapport, élaboré par 52 experts indépendants venant de 27 pays, se base sur des preuves scientifiques les plus solides. Ce sont des faits. » Quels sont-ils ? Le Point dresse un tour d'horizon complet.

L'accident

Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9 accompagné d'un gigantesque raz-de-marée ravage les côtes du Japon. Une vague de plus de 23 mètres à son maximum écrase des villes entières, arrache les infrastructures, fracasse le béton… On comptera près de 20 000 victimes, plus de 2 500 disparus. La violence de ce tsunami meurtrier stupéfie le monde entier, d'autant qu'on s'avise bientôt qu'à quelque 12 kilomètres au nord de Fukushima, la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, qui a résisté au séisme, n'a pas pu éviter la vague qui a débordé la digue de protection de l'installation, haute de seulement 7 mètres. Les réacteurs se sont arrêtés aussitôt, mais la vague a inondé les installations de secours et les circuits de refroidissement, provoquant la fusion partielle des cœurs des réacteurs. Vapeur d'eau et hydrogène s'accumulent bientôt en haut des enceintes de confinement… Hydrogène qui explose plus tard au contact de l'air, soufflant le toit des bâtiments. Les quantités de produits radioactifs libérés dans l'atmosphère sont considérables : 2 % à 8 % de l'iode 131 et 1 % à 3 % du césium 137 présents dans les réacteurs sont rejetés dans l'atmosphère. « Ces quantités représentent toutefois environ 10 % seulement de celles rejetées au cours de l'accident de Tchernobyl », souligne Mikhail Balanov, professeur à l'Institut de recherche en hygiène de rayonnement de Saint-Pétersbourg, et auteur principal du rapport.

Une faible exposition des travailleurs…

Pour comprendre pourquoi ces rejets ont eu un impact indiscernable sur la santé des populations – et sur l'environnement –, il faut considérer plusieurs paramètres. D'abord, une grande partie des rejets radioactifs ayant suivi l'accident n'ont pas touché les terres : « Environ 80 % ont été emportés par les vents et dispersés dans l'océan Pacifique », détaille Mikhail Balanov. Les autorités japonaises ont aussi pris des mesures qui se sont révélées particulièrement efficaces : dès le 12 mars, quelque 70 000 personnes sont évacuées dans un rayon de 20 kilomètres autour de la centrale (au total, 118 000 personnes seront déplacées), et la consommation d'aliments produits dans la zone formellement interdite. « L'évacuation a significativement réduit l'exposition », insiste Mikhail Balanov.

Sur les 24 832 travailleurs amenés à intervenir sur le site de la centrale (ouvriers, nettoyeurs, secours, etc.), seuls 6 recevront une dose de radioactivité supérieure à 250 millisieverts (le sievert est l'unité permettant de mesurer l'effet des rayonnements sur l'être humain.) À titre de comparaison, un syndrome d'irradiation aiguë est observé à partir de doses supérieures à 1 Gy, soit environ 1 000 mSv. En moyenne, les travailleurs ont connu une exposition annuelle de 13 mSv (inférieure à la dose réglementaire de 20 mSv imposée pour les travailleurs du nucléaire), seuls 0,8 % d'entre eux ayant subi une exposition supérieure à 100 mSv. Au total, depuis dix ans, six personnes ont développé un cancer reconnu par les autorités japonaises comme maladie professionnelle, mais il s'agit « d'une reconnaissance administrative, et non scientifique », précise d'UNSCEAR, aucun lien avec les radiations n'ayant pu être établi.

… et des populations

La population générale a été soumise à des doses encore plus faibles : ces trois dernières années, les habitants rentrés dans la province ont été exposés à des doses annuelles comprises entre 0,08 et 2,6 mSv, soit inférieures à la dose de radioactivité naturelle que reçoit chaque année un Français (4,5 mSv). En clair : un habitant de Clermont-Ferrand est aujourd'hui davantage exposé à la radioactivité qu'un habitant de la province de Fukushima.

Aucun effet détectable sur la santé

Étant donné la faiblesse des expositions, il n'est pas surprenant qu'aucun effet sanitaire n'ait été détecté. L'université médicale de Fukushima coordonne un vaste programme de suivi médical des habitants de la préfecture. Aucun surrisque de cancer n'a été observé. Par ailleurs, une vaste enquête, lancée en 2011 auprès de 360 000 enfants de la province âgés de moins de 18 ans au moment de l'accident, n'a pas mis en évidence d'augmentation de l'incidence de cancers de la thyroïde. « Des dépistages systématiques avec des appareils à ultrasons très efficaces, après l'accident, ont montré une fréquence très élevée des cancers de la thyroïde, précise Dominique Laurier, responsable du laboratoire d'épidémiologie de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Mais en réalisant les mêmes dépistages dans d'autres préfectures, non touchées, on a observé la même augmentation. On a compris que les cancers détectés étaient là avant l'accident, c'est ce qu'on appelle un surdiagnostic. »

L'exposition à de faibles doses présente-t-elle un risque à plus long terme ?

« Probablement pas », tranche le Dr Gillian Hirth, appelant à définir précisément ce que signifie une « faible dose. » Il y a aujourd'hui « un large consensus sur le fait qu'on n'observe une augmentation du risque de cancer qu'à partir d'expositions à plusieurs dizaines de mSv. On ne peut évidemment pas exclure que ce risque existe aussi à des doses moins importantes (celles constatées à Fukushima), mais il sera si faible qu'on ne pourra pas le détecter ». De vastes études sont conduites dans le monde sur les effets potentiels de faibles doses, auprès de grandes cohortes de travailleurs du nucléaire, par exemple, ou de personnes soumises à des traitements médicaux. « Nos modèles statistiques permettent de dire que le risque existe, mais il est si faible (moins de 1 %) que cela ne se traduit pas par un nombre de décès qu'on est capable de mettre en évidence », précise Dominique Laurier. Pour l'UNSCEAR, il est donc « très improbable qu'on discerne à l'avenir de nouveaux effets ».

Des effets indirectement liés à l'accident

Si la radioactivité n'a pas tué, l'évacuation elle-même a été meurtrière. Quelque 2 200 personnes, souvent âgées ou malades, ont perdu la vie dans l'opération effectuée dans la panique et de mauvaises conditions sanitaires. Dans les années suivantes, les traumatismes, la perte de qualité de vie de familles contraintes à des habitats précaires pendant de longues années ont entraîné une vague de suicides. Une large proportion des mères de la préfecture ont présenté des symptômes dépressifs, et une enquête conduite auprès des travailleurs étant intervenus sur le site a révélé une augmentation des cas de troubles de stress post-traumatique.

L'environnement a-t-il été impacté ?

Le rapport bat en brèche l'idée reçue d'un impact sur l'environnement. L'essentiel des radionucléides rejetés dans la nature après l'accident sont dits « à vie courte » : ils se désintègrent rapidement. L'iode 131, dont la période radioactive est de huit jours, a disparu en quelques semaines. Il faudra en revanche environ deux cents ans pour que le césium 137 rejeté, dont la période radioactive est de trente ans, rejoigne le niveau de radioactivité naturelle… Si les dépôts de radionucléides dans l'environnement ont été – et sont toujours – finement observés et documentés, de même que leur infiltration dans les eaux et leur déplacement à la suite des intempéries, aucun impact autre que très local n'a été observé sur les espèces. « Des biologistes ont étudié le comportement de la végétation ou de la faune, mais il n'y a rien eu de très conclusif, détaille Olivier Évrard, chercheur au CEA, qui s'est régulièrement rendu sur les lieux. Des études ont suggéré certaines mutations, par exemple sur les conifères, mais comme il y avait plusieurs causes possibles, l'impact immédiat des radiations dans la plupart des zones n'a pas été établi. Mais en 2011, quand on a évacué la zone et interdit toute pratique agricole, on a vu très clairement la végétation reprendre ses droits. Des singes se sont installés et ont proliféré. »

Pour rassurer une population terrifiée à l'idée de revenir, les autorités japonaises ont toutefois décidé de décontaminer la zone. « Le césium émis et rabattu au sol par les pluies ou la neige a la capacité de se fixer, notamment sur les argiles », explique Olivier Évrard. « L'idée des travaux de décontamination était de ne pas exposer les gens à une dose supérieure à 1 mSv par an, qui est globalement le niveau d'exposition naturelle au Japon [il est de 4,5 mSv en France, NDLR]. » Le chantier a été colossal. Commencés en 2013 et achevés en 2019, les travaux ont coûté 24 milliards d'euros : 16 000 personnes ont excavé plus de 20 millions de mètres cubes de terrain, qui seront stockés pendant des décennies. « Le décapage du sol a permis de réduire de 80 % les concentrations en césium et de ramener la radioactivité résiduelle dans les zones décontaminées au niveau de la radioactivité naturelle moyenne sur le territoire japonais. L'environnement en a été profondément bouleversé. » Les forêts n'ont, elles, pas été touchées. Était-ce la bonne solution, au regard de la faiblesse des niveaux observés ? « Il y a une vraie question, soupire Olivier Evrard. C'était clairement efficace dans le sens où le niveau de contamination des sols et des rivières a considérablement baissé, par contre, cela pose des problèmes, car ils ont excavé la partie superficielle qui fixait justement les radionucléides, et que pour décaper la surface des sols, ils ont ouvert des carrières sur la zone, ont concassé le granit et sont venus le répandre sur les champs après avoir excavé la partie supérieure. Or du granit concassé, ce n'est pas formidable pour la fertilité des sols. »

Le gouvernement japonais a-t-il surréagi en empêchant pendant de longues années le retour des populations, et en fixant des normes drastiques, de nature à rassurer les populations, mais sans lien avec le risque sanitaire ? Ces questions restent ouvertes – au Japon comme ailleurs. Japon qui a décidé, pour réduire son empreinte carbone, de relancer son programme nucléaire.

CITATION D'UN CAPITAINE DE NAVIRE AVEC LES DERNIERS COMMENTAIRES

 "Il y a bien un navire, et ce navire n'a pas coulé et il ne coulera pas. Ce navire s’appelle Ampus. Il y a un équipage qui tient bon la barre,"

Citation de Hugues Martin dans sa réponse à Cathy Argiolas sur Facebook

Naufrage du Concordia

Le Costa Concordia avait aussi un équipage qui, sûr de lui, a par son zèle mené son navire à la catastrophe........

Cette parenthèse pour donner un peu le sourire à Ampus, car ayant traversé le village ce lundi, j'ai constaté une certaine tristesse et le désarroi de certains habitants que l'on cherche par tous les moyens à culpabiliser.

Personne n'est responsable de cette pandémie, ni vous, ni nos élus.

Monsieur Le Maire vous n'êtes pas responsable.

Vous avez simplement le tort de ne pas vous expliquer clairement et de prendre la mesure de la situation pour agir en homme vraiment garant de votre charge. La population a l'impression que vous jouez l'idiot utile devant tous nos politiques, à moins que votre peur personnelle vous aveugle.

Vous avez pu constater que les mesures prises depuis un an ont toutes été inefficaces, contradictoires et non pourvues de bon sens:

Confinement, port des masques, gestes barrières, couvre- feu , interdiction des randonnées en montagne et la fréquentation des plages et dernièrement le confinement de week-end à Nice et dans la bande littorale des Alpes Maritimes. Le Var risque de se voir  infligé le même traitement absurde le week-end prochain.

Malgré la fermeture de l'aéroport , des restaurants, des bars, des théâtres, et la mise à mort de l'économie, Nice qui a imposé le port du masque bien avant les autres subit un triste record de la maladie.

Ampus malgré l'interdiction totalement ubuesque de se promener dans la forêt ( sauf pour les chasseurs!...) présente une situation peu enviable.

En conclusion tout ce qui s'est mis en place depuis un an est un cinglant échec tant sur le plan médical qu'économique et devrait ramener nos dirigeants à la raison et au bon sens.

Vous devez en toute humilité préciser que votre fonction vous oblige à suivre les règles édictées par la préfecture sur ordre du gouvernement, ce que les gens comprendront facilement et accepteront. Votre rôle n'est pas d'amplifier ces mesures déjà aberrantes et de semer la terreur tout en responsabilisant le pauvre citoyen. Vous avez peut être peur vous même . Communiquer votre phobie  aux habitants est un comportement plutôt stupide, car vous avez au contraire le devoir de les rassurer. Vous faites confiance à nos politiques, pourquoi pas?. mais inciter au vaccin, comme si vous aviez la connaissance nécessaire pour pouvoir juger de son efficacité est assez surprenant. Personne, ni même les laboratoires, les scientifiques ne sont capables d'assurer le succès de ces vaccins et des conséquences avec effets secondaires. Nous ne sommes pas à l'abri des surprises.

Vous avez le droit de servir de cobaye, mais pas de conseiller à vos administrés qui sont adultes de vous imiter. Chacun est libre et peut analyser selon ses propres informations ce qui est le mieux pour sa santé en dehors du diktat gouvernemental qui profite de cette aubaine pour réduire au maximum les libertés individuelles dans tous les domaines. ( ce qui n'est pas pour vous déplaire).

Où est l'intérêt général de ne pas mettre en valeur les traitements préventifs et de ruiner l'avenir du pays et des jeunes par des mesures coûteuses, absurdes et suicidaires?. 

 L'obsession de la poudre aux yeux et de l'illusion vous fait mentionner

 

"Alors sois certaine que nous tenons bon. La municipalité a de nombreux 

projets en cours de réalisation pour le bien-être des habitants et la rayonnement d’Ampus".

Est ce cela qui va rendre le moral à ceux qui ont perdu leur outil de travail, les futurs chômeurs, les étudiants inquiets à juste titre? Que vont réellement apporter ces projets? Tiennent-ils compte de ce qui se passe actuellement? 

Vous n'avez pas compris que cette crise sanitaire aurait un impact important sur notre manière future de vivre et qu'il fallait anticiper pour s'adapter et vivre avec. L'illusionnisme a ses limites.

Avant de promettre le paradis à la suite de cette terrible période, peut être y a t-il des mesures plus urgentes à adopter localement? réfléchissez avec votre service social et vous pourrez sans doute trouver des pistes? ( Sinon écoutez les personnes rentrées chez elles après l'hospitalisation)

Bon courage à tous et vivez sans crainte en toute liberté. Il faut admettre la domination de la nature sur l'homme et l'impuissance de l'homme sur la nature. Il faut apprendre à vivre avec pour longtemps et probablement changer notre comportement. 

Alors, Monsieur Le Maire, restez humble et ne promettez pas ce qui n'est pas en votre pouvoir. Je sais que votre travail est difficile en ce temps exceptionnel et vous souhaite de reprendre courage et optimisme pour mieux vivre en privilégiant l'essentiel pour le bien être en général et du votre en particulier.

Commentaires

Ribière Roland3 mars 2021 à 19:59

Réflexion personnelle après lecture de l’article « Citation d’un capitaine de navire ».
Il y a des gens ambitieux qui veulent commander ...mais ils n’en ont pas les capacités !
Ils se croient « Commandant » … ils sont juste « Sergent-chef » !
Pour ces sur-gradés, il ne reste plus, pour exercer leurs prérogatives, que l’arme de l’autoritarisme : « Faites ce que je dis, sans discuter, moi je sais, et vous qui n’êtes pas de mon avis, êtes des irresponsables ! » Pour ces sergents chefs là, peu importe que d’autres, réellement qualifiés, émettent un avis différent, même argumenté, objectif et rationnel : on ne les écoutera pas, on les empêchera même de parler, et par tous les moyens s’il le faut ! Voyez comment sont traités les Zemmour, Raoult, Fouché, Péronne, Toussaint, etc !
Ces sergents chefs, qu’ils soient à la tête d’un petit village comme Ampus ou au sommet de la nation France, ce sont les mêmes et usent des mêmes méthodes : créer et distiller la peur dans la population puis profiter de cet état de peur généralisée pour imposer les pires mesures de restriction et privations de libertés élémentaires qui, en d’autres circonstances, soulèveraient un tollé général !
La peur, comme arme de l’autorité suprême, est connue depuis la plus lointaine antiquité et a été utilisée par les plus grands despotes et tyrans de l’histoire du monde !
Peu importe que des personnalités comme Alexandra Henrion Caude, et d’autres, montrent (statistiques à l’appui) que la létalité de la COVID soit extrêmement faible, nos « sergents chefs » prennent des mesures qui vont ruiner l’économie et les finances de la France, mettre au désespoir de nombreux commerçants, au chômage quantité de travailleurs, provoquer des suicides et des drames familiaux, accélérer la mort de vieux dans les maisons de retraite, détériorer la santé de personnes en attente de soins mais qui n’osent pas aller à l’hôpital en ces temps de trouille générale !
Ces sergents chefs là, avec le Micronvirus comme chef d’état-major, auront réussi une chose : par la peur, nous diviser ; monter ceux qui acceptent cette privation de liberté contre ceux qui ne l’acceptent pas ; diviser pour mieux régner ! L’avenir est extrêmement sombre pour notre pays …
Roland Ribière

Anonyme4 mars 2021 à 11:28

Il faudrait peut-être que l'activité des bars clandestins cesse 

l'écho du village4 mars 2021 à 12:21

Cela concerne-t-il Ampus?
Pour ma part, je trouve qu'au bout d'un an de virus, la fermeture des bars et des restaurants est ridicule et font partie des mesures qui sont inefficaces puisque le virus continue toujours. Si ces lieux ouvrent, ce que je souhaite, libre à vous d'y aller ou pas. Mais il est sûr que les ouvertures clandestines ne sont pas admissibles pour autant.

Hugues Martin7 mars 2021 à 19:48

Monsieur, sachez que je ne promets rien qui n'est pas en mon pouvoir.
Les mesures sanitaires actuelles sont édictées par le Gouvernement. Bien que ce soit dans mes prérogatives, je ne les nullement amplifiées.
Le port du masque, la fermeture des bars et restaurants, la distanciation physique, le couvre-feu,etc... tout cela émane du gouvernement. Je ne fais qu'appliquer les arrêtés du Préfet, ce à quoi ma fonction m'oblige.
En ce qui concerne la vaccination, que feriez-vous ? Alors qu'une grande majorité de scientifiques s'accorde à dire que c'est la seule issue possible, conseilleriez-vous les administrés de ne pas se faire vacciner ?
Pour répondre à M. Ribière, sachez que je ne me prends ni pour un commandant, ni pour un sergent-chef. Je suis seulement le maire d'un petit village de 1000 habitants. Et j'assume ma fonction.
La critique est facile. En 2026, il y aura des élections municipales. Ayez le courage de vous présenter.
Pour finir, méditez ces citations:
" Personne ne commet une faute plus grande que celui qui ne fait rien parce qu'il ne peut pas faire beaucoup.
" La méchanceté et la jalousie sont la facilité envers les autres pour celui qui ne fait rien de sa vie."

l'écho du village9 mars 2021 à 09:45

Monsieur Le Maire,

Votre commentaire me fait un grand plaisir car vous m’aviez dit ne pas lire le Blog. Je constate que vous avez changé d’avis et que maintenant je peux espérer voir les associations que vous avez encouragées à ne pas passer d’annonces sur le blog, utiliser ce moyen de communication qui a priori plait puisqu’il est consulté entre 140 et 200 fois par jour avec des pics intéressants lorsqu’il traite de la vie locale. Votre réponse inattendue contribue à la vie du blog et montre l’intérêt que vous y portez. Merci pour cette démarche. Je vous réaffirme que le blog est libre d’accès et que les articles sont publiés même en cas de désaccord sur le contenu. Les échanges sont constructifs et peuvent permettre de mieux comprendre les décisions que vous prenez.

Je ne commente pas l’article de Monsieur Ribière mais signale simplement que Le capitaine d'un navire est la personne la plus gradée à bord. Il y prend toutes les décisions : c'est lui qui assure la navigation et qui encadre l'équipage du pont et du service des machines, voire de la restauration et de l'hôtellerie. Il est compétent et a un réel pouvoir de commandement. Votre prétentieuse comparaison entre Ampus et un navire n’est sans doute pas appropriée mais équivoque.

J’ai bien précisé que vous appliquiez les mesures prises par les autorités politiques, ce qui est normal, et que vous n’étiez pas responsable de cette situation. Vous avez aussi le droit de critiquer ces mesures qui sont un échec sur tous les plans : économique, emploi, santé, moral, scolaire …mais vous ajoutez la peur au lieu de rassurer, en infantilisant et responsabilisant la population par manque de courage pour exprimer votre propre opinion.

C’est ce que la majorité pense, mais Le Président de la République, qui prétend s’appuyer sur les élus locaux vous a tendu un piège puisque c’est lui seul qui décide. Vous avez peu de marge de manœuvres et vous finirez par porter le chapeau. C’est aussi simple que ça. Si nos élus locaux ne soutiennent pas les habitants, il restera au peuple de se révolter et ce sera pire.

Ce qui est certain est que les élus locaux pensent actuellement aux futures élections et sont solidaires les uns des autres pour garder leur poste ou en obtenir un plus important. Le zèle et l’illusionnisme sont rois. Ce cas est flagrant à NICE et la crédibilité est bien mise à mal, si on en juge par l’abstention massive aux élections.

En ce qui concerne les vaccins vous indiquez » Respectons les gestes barrières, soyons prudents, faisons-nous vacciner lorsque c’est possible. »

Il s’agit bien d’une position personnelle qui vous regarde, mais vous n’avez pas de conseils à donner dans un domaine que vous ne connaissez pas. Les avis sont très partagés si on fait abstraction des informations très orientées des chaînes de télévision destinées à anesthésier le brave peuple et réduire la liberté . Les gestes barrières n’ont rien barré, et toutes les mesures ont montré leur inefficacité au regard du coût et du résultat 1 an après. Il ne faut pas nier l’évidence. Des médecins dont l‘expérience et la connaissance ne font aucun doute, ont un avis contraire. Leur indépendance par rapport aux pressions médiatiques et politiques les rend beaucoup plus plausibles. Qui a tort et qui a raison ? Est-ce que le vaccin est efficace sur le variant Ampusien ? Nul ne le sait. La méfiance des soignants laisse un sérieux doute.

J’aurais préféré que vous nous indiquiez votre vision de l’avenir et nous expliquiez en quoi les investissements prévus sur le village sont compatibles avec le mode de vie que nous serons obligé d’adopter pour être en phase avec les caprices de la nature.

La prise de responsabilité demande un minimum de santé qui me fait défaut, et je le regrette. Je pense qu’il est également souhaitable que des jeunes qui sont les plus concernés par le monde à venir prennent leur destin en main.. Ils pâtiront les premiers des gestions publiques calamiteuses et de gâchis pour « un pognon de dingue ».  Il faudra bien rembourser d’une manière ou d’une autre et revenir à une gestion saine et raisonnable.

La critique est facile, c’est vrai, mais elle peut être constructive si elle est argumentée, sans haine ni agressivité.

Votre principal handicap est la peur et pour vous qui aimez les citations, je termine par une citation courte mais constructive de Saint Jean Paul II:

N’AYEZ PAS PEUR

.

Hugues Martin <noreply-comment@blogger.com>	mar. 9 mars 15:34 (il y a 18 heures)
À moi

Hugues Martin a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "REPONSE AU COMMENTAIRE DE MONSIEUR LE MAIRE" :

Monsieur, voici un commentaire que je vous transmets en deux fois, votre blog n'acceptant qu'un nombre de caractères limités:

Monsieur,
Votre satisfaction de me voir répondre à votre blog me semble quelque peu immodérée. Croyez bien que je ne consulte pas votre blog régulièrement. Bien au contraire. Je savais bien qu'une seule réaction de ma part entrainerait commentaires sur commentaires, et que rien de positif n'en sortirait. Malgré tout, je me dois de préciser quelques points :
- Je n'ai jamais encouragé aucune association à boycotter votre blog. Elles sont toutes libres d'agir comme elles l'entendent.
- J'ai parlé de "navire " parce que c'était le terme employé par la présidente démissionnaire du comité des Fêtes. En ce qui me concerne, je suis maire, et si certaines possibilités de décision m'ont été attribuées par délibération du conseil municipal, c'est ce dernier qui décide de la politique à mener dans tous les domaines. Je possède une voix sur quinze au sein du conseil, pas plus.
- Je n'ai pas la possibilité de décider quelles sont les mesures gouvernementales que je souhaite voir appliquer, que ces mesures soient efficaces ou non. Le maire est le représentant de l'Etat dans sa commune. En cela, il se doit de faire appliquer les décisions gouvernementales qui lui sont transmises par le Préfet… ce que je fais sans les amplifier, ce qui serait pourtant dans mes possibilités. Je considère que les commerces et la population souffrent suffisamment de la situation actuelle pour que je n'ai pas à en rajouter.
- Je sais parfaitement que dans tous les cas de figure, ce sont les maires qui porteront le chapeau, bien qu'ils ne soient pour rien dans la situation sanitaire actuelle et qu'ils soient aux ordres du gouvernement. C'est toujours comme ça, c'est le dernier maillon de la chaîne, bien souvent le plus petit donc le plus faible qui est le plus exposé aux critiques. J'assume.
- La campagne de vaccination parait produire ses premiers effets. J'en prends pour exemple le cas d'Israël qui a vacciné massivement. Israël sort du confinement et réouvre ses restaurants et ses bars. Il semblerait qu'un consensus se fasse au niveau mondial sur l'efficacité de la vaccination. La commune travaille de concert avec la communauté d'agglomération, l'Agence régionale de santé, l'éducation nationale, le Préfet, pour mettre en place tous les protocoles. Nous intervenons auprès des personnes les plus vulnérables, transmettons des listes de personnes susceptibles de se faire vacciner et informons des procédures de vaccination. Cela dit, personne n'y est obligé. Chacun a son libre arbitre.
- Me concernant, soyez certain que je ne pense pas aux prochaines élections. Je fais mon travail de maire, du mieux possible, mais évidemment, rien n'est parfait. Je pense toutefois qu'entouré d'élus et d'adjoints compétents et dévoués, nous parviendrons à améliorer la vie des habitants et redonner un rayonnement à notre village. Le travail abattu au cours du dernier mandat tend à le prouver. Les projets sont nombreux. Tous ne seront peut-être pas réalisés, mais tous ont pour but le bien-être des Ampusiens et ceci dans un contexte financier qui est encore amené à se durcir.

- Il serait effectivement souhaitable que des personnes plus jeunes… et peut-être plus motivées, fassent acte de candidature lors des prochaines élections municipales. A ce jour, cela n'a pas été le cas. Je le déplore.
- Lorsque vous parlez de gestion publique calamiteuse, je pense que vous ne parlez pas de la gestion des finances d'Ampus. Savez-vous que l'encours de la dette de la commune d'Ampus est deux fois inférieur à la moyenne des communes de même importance ? Savez-vous que notre dette par habitant est de 22 €, alors que la moyenne est de 87 €.
Voilà quelques points dont je souhaitais que vous-même et vos lecteurs soient informés, ces derniers ayant toujours la possibilité de s'informer sur le site internet de la commune ou par le biais du bulletin municipal qui fait chaque année un point précis sur l'état des finances, des réalisations et des projets.
Enfin pour terminer, ce que vous appelez de la peur n'en est pas. En ces moments de pandémie qui a sévi sévèrement sur Ampus ces dernières semaines, il ne s'agit que de tristesse pour les personnes qui ont été atteintes par le virus, et dont certaines sont malheureusement décédées, et d'inquiétude pour les personnes les plus fragiles.
La peur est souvent incontrôlable, l'inquiétude est légitime.
Et puisqu'apparemment, vous aussi vous aimez les citations, en voici une de Paulo Coelho:
"La peur n'est pas un signe de lâcheté. C'est elle qui nous permet d'agir avec bravoure et dignité dans certaines circonstances. Celui qui éprouve la peur et va cependant de l'avant, sans se laisser intimider, fait preuve de courage. Mais celui qui affronte des situations difficiles sans tenir compte du danger ne fait preuve que d'irresponsabilité.
Bonne journée Monsieur. Prenez soin de vous.
Hugues MARTIN