Lundi 15 mars
Aujourd'hui nous fêtons: Louise, Lou, Luisa, Léocritia, Artémis.
Les Louise passent souvent pour austères et quelque peu moralisatrices. C'est simplement qu'elles préfèrent, pour ne pas trahir la haute idée qu'elles se font d'elles, sacrifier leurs plaisirs pour se tourner vers les autres. Ainsi elles se dévouent aux faibles et aux déshérités et s'efforcent de tendre, par des élans désordonnés, à un idéal de justice et de réforme du monde et de la société.
Cette veuve du temps de Louis XIII rencontre Monsieur Vincent (Saint Vincent de Paul).
À ses côtés, elle retrouve la joie et se voue à la charité. Elle fonde la Congrégation des Filles de la Charité, au service des enfants trouvés, des malades et de tous les malheureux. Louise de Marillac repose dans la maison mère de la Congrégation, rue du Bac, à Paris.
Dicton du jour: À la mi-mars, le coucou est dans l'épinard.
Citation du jour: On commence à être sage quand on est revenu de l'erreur.
Proverbe latin ; Les proverbes et adages des Latins (1757)La photo du jour:
Publié sur Facebook par Virginie Michel
De Marie-Christine Lecomte
Merci de lire, c’est important pour eux ... |
Bébés hulottes
Marchés du jour:
LE LUNDI LE MARCHE EST A
FLAYOSC
A table:
Des évènements lors d'un 15 mars:
44 av. J.-C. : Mort de Jules César « Tu quoque, mi fili » ( Toi aussi, mon fils).
Jules César est assassiné le 15 mars de l'an 44 avant JC, le jour des Ides de mars, sous le «portique de Pompée», où s'est réuni le Sénat romain. Parmi ses assassins figure Brutus.
Le dictateur meurt à 55 ans. Issu de l'illustre famille Julia, il a mené une vie dissipée de jeune dandy avant de révéler son génie..
Jules César s'engage dans le cursus honorum ou carrière des honneurs tout en menant la vie dissipée d’un dandy. Il forme un triumvirat - ou gouvernement à trois - avec deux autres ambitieux, Crassus et Pompée. Lui-même obtient la charge de consul pour l'année 59 avant JC puis lève des légions et entreprend la conquête de la «Gaule chevelue». Le récit de ses huit années de campagne, La guerre des Gaules, est un chef-d’œuvre de la littérature latine.
Auréolé par sa gloire militaire, César estime l’heure venue de mettre de l’ordre dans les affaires de Rome. Il franchit avec son armée le Rubicon, un petit fleuve italien, et entre à Rome en violation des règles édictées par le Sénat, assemblée des plus grandes familles de Rome. Personne n’ose protester et Jules César en profite pour écraser ses rivaux, à commencer par Pompée. Il obtient enfin du Sénat la quasi-totalité des pouvoirs, cela sans toucher en apparence aux institutions républicaines.
Il réorganise l’administration et la rend plus efficace. Mais il est assassiné par des sénateurs qui craignent qu’il ne se proclame roi… Malgré la brièveté de son passage au pouvoir (5 ans), Jules César a marqué profondément de son empreinte les institutions romaines et même les nôtres. Son nom se retrouve dans le titre des anciens souverains allemands (Kaiser) et russes (tsar) !
1850 : Loi Falloux sur l'enseignement confessionnel
Le 15 mars 1850, après deux mois de vifs débats, les députés de la Seconde République votent une loi qui permet aux congrégations catholiques d'ouvrir en toute liberté un établissement secondaire avec les enseignants de leur choix. Qui plus est, elle soumet les établissements publics et les instituteurs au contrôle des autorités administratives et « morales », autrement dit religieuses.1738: Naissance de Cesare Beccaria
15 mars 1738 à Milan (Italie) - 28 novembre 1794 à Milan (Italie)
Le marquis Cesare Beccaria publie sous le manteau, à 26 ans, un opuscule voué à une grande célébrité : Des délits et des peines.
Homme des Lumières, admirateur de Montesquieu, il pose les principes d'une justice humaine et efficace.
Ces principes seront repris dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen. Ils sont adoptés aujourd'hui par tout État civilisé qui se respecte : présomption d'innocence, peines proportionnées au délit ou au crime, peines modérées mais sûres (pour Beccaria, rien n'est pire qu'une loi sévère mais inappliquée ou inapplicable).
« Pour que n'importe quelle peine ne soit pas un acte de violence exercé par un seul ou par plusieurs contre un citoyen, elle doit absolument être publique, prompte, nécessaire, la moins sévère possible dans les circonstances données, proportionnée au délit et déterminée par la loi », écrit-il.
À propos de la peine de mort, il affirme : « L'État n'a pas le droit d'enlever la vie. La peine de mort est une survivance de rigueurs antiques et un anachronisme dans une société policée. Elle n'est pas seulement inutile parce que sa valeur d'exemple est nulle, elle est aussi nuisible ».