vendredi 12 mars 2021

CONCLUSION SUR " CITATION D'UN CAPITAINE DE NAVIRE"

 Notre échange a connu un fort succès auprès des lecteurs si on en juge le nombre de visites durant ces derniers jours, en particulier sur l'article du navire et je trouve dommage qu'il n'y ait pas plus de commentaires ou de réactions.

Ma satisfaction est réelle de voir votre participation active.

Il est évident que nos avis divergent et je n'en suis pas surpris, mais la discussion intelligente et respectueuse n'est jamais stérile. Le but n'est pas de convaincre mais d'inciter les lecteurs à la réflexion. Ils sont adultes et savent distinguer le faux du vrai.

Ma formation et mon expérience au titre d'expert comptable et de commissaire aux comptes m'ont amené à être rigoureux et à alerter les clients sur la faiblesse de leurs entreprises. Par déformation j'ai acquis un esprit critique concernant la gestion qui doit être saine et veiller à la rentabilité qui conditionne la survie de l'entreprise.

Bien sûr que la gestion d'une commune réside dans l'intérêt général et non dans une recherche de profit. 

Lorsque je parle de gestion saine et calamiteuse je ne vise pas particulièrement Ampus car la polémique n'est pas souhaitable et je préciserais simplement ma pensée:

La gestion saine est basée sur le respect des contribuables et faire en sorte de ne pas augmenter les impôts sans nécessité absolue et si possible de les baisser.

La rentabilité que recherche l'entreprise doit être remplacée pour un village par le degré d'utilité des décisions pour éviter les dépenses superflues.

Vous invitez à consulter les comptes de la commune et c'est légitime. Malheureusement, vous connaissez mieux que moi le mille feuille administratif dont vous n'êtes évidemment pas responsable mais qui brouille complètement la visibilité de la situation réelle.

- Il est difficile d'évaluer les prestations de la communauté urbaine au profit du village. Le but était de réaliser des économies qui devaient en toute logique avoir un impact favorable sur le budget communal . Ce n'est pas le cas.

- Le recours aux subventions massives est une charge transférée à une autre administration qui est contrainte à augmenter les impôts . En finale la dette de la France et la pression fiscale excessive  sont un scandale qui tue l'économie et développent le chômage et la précarité . Il est  révoltant de voir par exemple l'intervention de l'Europe pour de petits projets pouvant être réalisés localement. A combien revient pour le contribuable l'euro versé par l'Europe? Nul ne peut le dire mais cela doit être effarant. 

-Le gâchis concerne principalement des opérations d'utilité douteuse qui bien souvent sont davantage destinées à faire la promotion de l'image de certains élus.

Voilà en quelques mots ce que je voulais ajouter pour clore ce dossier afin de ne pas trop fatiguer les lecteurs d'un discours interminable qui deviendrait absurde.

Je vous remercie encore pour votre intervention et votre dévouement pour notre commune.

 


 Vendredi 12 mars

Aujourd'hui nous fêtons: Justine, Théophane, Fine, Pol.

Les Justine sont perpétuelle fantaisie. Infidèles, elles sont pourtant tendres et bonnes. Gracieuses et désarmantes. Elles sont très attirées par les enfants et ce sont des mères chaleureuses et attentives.

C'est sa fête : Justine

Cette vierge a été martyrisée à Padoue en 303, au temps de l'empereur Dioclétien. Elle est connue par une peinture de Véronèse : Le martyre de Sainte Justine.
La sainte du jour n'a rien à voir avec l'héroïne du roman éponyme que le marquis de Sade écrivit pendant un séjour à la Bastille : Justine ou les malheurs de la vertu ;-)

Dicton du jour: A la Sainte-Justine, toute fleur s'incline (Ste Justine était fêtée le 26 septembre)

Citation du jour: La crainte de la guerre est encore pire que la guerre elle-même.

Sénèque.

Dessin ou histoire du jour:



Marchés du jour:

LE VENDREDI LE MARCHE EST A

TRANS EN PROVENCE







A table:

Le Labo de FREDO: 46 Rue Neuve 83111 AMPUS. Tel: 06 60 74 87 88
Plats à emporter

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Boulangerie artisanale, pains cuits au feu de bois. Tous nos produits sont faits maison et non pas issus de catalogues de produits surgelés
Tel: 06 16 12 83 42

La boulangerie ouvre le matin de 6h 45 à 13 h du mardi au dimanche inclus

Pendant la fermeture des restaurants: Vente de plats à emporter préparés par FANFAN


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RESTAURANT-PIZZERIA
LE BISTRONOMIQUE
56 Rue Neuve 83111 AMPUS
Tel: 06 95 07 64 00
Plats à emporter

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Des évènements lors d'un 12 mars:

1930 : Gandhi entame la « marche du sel »


Le 12 mars 1930, le Mahatma Gandhi lance une première campagne de désobéissance civile contre le pouvoir colonial anglais aux Indes.
Au terme d'une marche de 300 km, il arrive avec ses partisans au bord de la mer et recueille un peu de sel dans ses mains, violant ainsi symboliquement le monopole d'État sur la distribution du sel...

2008 : Mort du dernier poilu français

Le 12 mars 2008 s'est éteint Lazare Ponticelli (110 ans), dernier « poilu » français de la Grande Guerre (1914-1918).

Né en 1897 dans une famille très pauvre d'Italie, il est arrivé à Paris à la gare de Lyon, seul et sans ressources à l'âge de 9 ans ! Il a vécu de petits boulots et dès qu'a éclaté la guerre, s'est porté volontaire par reconnaissance pour la France qui l'avait accueilli. Il n'a pas hésité pour cela à tricher sur son âge (17 ans).

1613: Naissance de André Le Nôtre

12 mars 1613 à Paris - 15 septembre 1700 à Paris

Biographie André Le Nôtre


Fils et petit-fils d'un jardinier des Tuileries, André Le Nôtre prend la succession de la charge paternelle. Comme beaucoup d'hommes de talent du Grand Siècle, c'est au service du richissime surintendant Claude Fouquet que Le Nôtre va révéler son art.

Sa grande oeuvre est le jardin de Vaux-le-Vicomte, entre Melun et Fontainebleau. Après la disgrâce du surintendant, Le Nôtre entre au service de Louis XIV et transpose ses inventions à Versailles, Marly et Chantilly...


1975: Mort de Joséphine Baker

3 juin 1906 à Saint-Louis, Missouri (États-Unis) - 12 mars 1975 à Paris

Biographie Joséphine BakerJoséphine Baker est née dans une famille pauvre descendant d'esclaves africains à Saint-Louis, dans le Missouri, au sud des États-Unis, le 3 juin 1906. Elle connaît la misère et la ségrégation raciale mais à 13 ans monte sur scène et commence à gagner un cachet d'artiste.

À 19 ans, elle débarque à Paris et, le 2 octobre 1925, entame un nouveau spectacle au théâtre des Champs-Élysées : La Revue nègre, avec 12 musiciens et 8 danseuses dont elle. Elle acquiert la célébrité avec son refrain : « J'ai deux amours, Mon pays et Paris. Par eux toujours, mon coeur est ravie », en écho à Thomas Jefferson, premier ambassadeur des États-Unis à Paris : « Tout homme libre à deux patries, la sienne et la France ». La formule sera reprise par le dramaturge Henri de Bornier : « Tout homme a deux pays, le sien et puis la France » (La Fille de Roland, 1875)...

Coqueluche des Parisiens dans les « Années folles », Joséphine Baker révèle un monde nouveau qui associe l'exotisme, l'érotisme et la négritude (c'est l'époque où Picasso découvre l'« Art nègre »). Elle se marie une première fois en 1937 et acquiert la nationalité française. Fidèle à son pays d'adoption, elle entre dans la Résistance pendant l'Occupation. Après la Seconde Guerre mondiale, tandis que son étoile décline, elle achète le château des Milandes, sur la Dordogne et y accueille douze enfants adoptifs de toutes les régions du monde, ce qui l'entraîne à la ruine. Elle meurt à Paris le 12 avril 1975.

LA MARCHE DU SEL

 


12 mars 1930
Gandhi entame la « marche du sel »

Le 12 mars 1930, Mohandas Karamchand Gandhi entame une « marche du sel ». C'est la première application concrète de sa doctrine de la non-violence.
Par André Larané pour Hérodote

La non-violence à l'oeuvre


Dans les années précédentes, le Mahatma a multiplié les manifestations non-violentes et les grèves de la faim en vue d'obtenir pour l'empire des Indes un statut d'autonomie analogue à celui dont bénéficient les colonies à population européenne telles que le Canada ou l'Australie.

Faute de résultat, certains membres de son parti, le parti du Congrès, s'impatientent et menacent de déclencher une guerre en faveur de l'indépendance.

Gandhi, pour ne pas être débordé par les extrémistes de son parti, avertit le vice-roi des Indes que sa prochaine campagne de désobéissance civile aura pour objectif l'indépendance. C'est ainsi qu'il quitte son ashram (monastère) des environs d'Ahmedabad, au nord-ouest du pays, accompagné de quelques dizaines de disciples et d'une meute de journalistes.

À sa sortie de l'ashram et tout le long du parcours, des foules de pélerins lui font une double haie d'honneur et tapissent le sol de pétales de fleurs. Un certain nombre se joignent au cortège.

Le monde entier a les yeux fixés sur Gandhi. Mais comme on le voit ci-après dans l'extrait de L'Ouest-Éclair (15 mars 1930), on ignore encore l'objectif précis de cette « marche des martyrs » (source : BNF, Retronews).

Pour une poignée de sel

Le parcours de Gandhi, d'Ahmadabad à Jalalpour (source : Le Journal, 7 avril 1930)Après un parcours à pied de 300 kilomètres, le cortège arrive le 6 avril à Jalalpur, au bord de l'océan Indien.

Gandhi s'avance dans l'eau et recueille dans ses mains un peu de... sel. Par ce geste dérisoire et hautement symbolique, il encourage ses compatriotes à violer le monopole d'État sur la distribution du sel.

Ce monopole oblige tous les consommateurs indiens, y compris les plus pauvres, à payer un impôt sur le sel et leur interdit d'en récolter eux-mêmes. Il est analogue à l'impôt de la gabelle sous l'Ancien Régime, en France.

Sur la plage, la foule, grossie de plusieurs milliers de sympathisants, imite le Mahatma et remplit des récipients d'eau salée. L'exemple se répand dans tout le pays... À Karachi comme à Bombay, les Indiens font évaporer l'eau et collectent le sel au vu des Anglais. Ces derniers jettent alors plus de 60 000 contrevenants en prison.

Les Indiens, fidèles aux recommandations de Gandhi, se gardent de résister. Le Mahatma lui-même est arrêté le 4 mai 1930. Ironique, il lance à ses geôliers : « Je vais enfin pouvoir dormir ! » Au bout de neuf mois de ce repos forcé, le vice-roi reconnaît son impuissance à imposer la loi britannique. Il libère tous les prisonniers, y compris le Mahatma, et accorde aux Indiens le droit de collecter eux-mêmes le sel.

Vers l'indépendance

Mal inspiré et viscéralement attaché aux Indes britanniques de sa jeunesse, Winston Churchill, alors dans l'opposition parlementaire, ironise sur le « fakir séditieux qui grimpe à moitié nu les marches du palais du vice-roi ».

Le Premier ministre travailliste Ramsay MacDonald, plus perspicace, ouvre dès le 13 novembre 1930 à Londres, sous l'égide du roi George V, une première table ronde destinée à débattre d'une hypothétique indépendance de l'Inde.

En prison comme la plupart des chefs hindous du Congrès, le Mahatma n'y assiste pas mais il est convié, l'année suivante, à une deuxième table ronde. Il est reçu en triomphe à Londres par les libéraux britanniques qui se résignent à une prochaine indépendance de l'Inde. Cependant, celle-ci est retardée par la Seconde Guerre mondiale et les dissensions entre hindous et musulmans.

Le 15 août 1947, l'Empire des Indes devient enfin indépendant mais au prix d'une sauvage guerre religieuse et d'une scission entre Inde et Pakistan. Gandhi y perd la vie.

La « marche du sel » apparaît aux Indiens comme l'équivalent de la « Tea Party » de Boston qui a conduit à l'indépendance des États-Unis.