Commentaire sur le livre Covid 19 de Laurent Toubiana que je n'ai pas pu insérer sous l'article.
Voici le lien envoyé par Hervé Delcroix
Sinon, pour donner matiere au débat, voici une autre lecture de ce livre: |
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jeudi 12 mai
Aujourd'hui nous fêtons: Achille
D'un mot grec qui désigne « celui qui a de belles lèvres », Achille est le nom d'un très célèbre héros d'Homère. Ce serait aussi celui d'un évêque de Thessalie qui participa en 325 au concile de Nicée. Ses reliques reposent en Bulgarie dans une ville dénommée Achilli en son honneur.
Dicton du jour: À la saint Achille, herbe à pleine faucille.
Citation du jour: Tout le monde mange du couscous et des merguez dans ce pays, l’intégration est réussie !
Jean-Luc Mélenchon ,Présidentielle 2012Apophtegme de Jean- Claude:
Quand il y a une catastrophe, si on évacue les femmes et les enfantsMarchés du jour:
LE JEUDI LE MARCHE EST A
BARGEMON
Le MUY
LES ARCS
LES SALLES
VILLECROZE
Dans un contexte national et international particulièrement mouvementé dont les principales turbulences ont été habilement gommées par des médias parfaitement nuls, les élections législatives se rapprochent donc dans un choc émotionnel équivalent à la rencontre inopinée d’un escargot avec une limace.
Tout semble écrit : on comprend déjà qu’il y aura une large victoire de l’Extrême-centre, appellation jadis moqueuse mais à présent étiquette très représentative de cette grosse amibe invertébrée qui sert de parti politique à un Président assez représentatif du suicide français. C’est dit. Pas la peine de discuter.
Cependant, à en croire la presse qui fait ses choux gras des petits bruits chuintés dans les couloirs de nos institutions, ce qui fut la République en Marche et qui vient de devenir Renaissance – ce qui est particulièrement comique pour un parti massivement voté par le troisième âge – semble craindre une trop grande prise d’importance de Mélenchon dans le prochain scrutin. L’idée flotte même d’une majorité dont il serait le chef, devenant un Premier ministre encombrant d’un Macron désemparé.
L’hypothèse est très hardie et serait, à en croire ces bruits, ce qui motiverait l’actuel chef de l’Exécutif français à se démener pour à la fois trouver un premier ministre crédible pour la campagne électorale qui s’ouvre actuellement et à trouver de solides députés pour garantir une belle majorité bien comme il faut.
Pour le premier ministre, les affaires semblent assez mal engagées. Apparemment, aucun bourricot ne semble vouloir servir de prochain punching-ball républicain. Il faut dire que la conjoncture politique, économique et sociale dans laquelle la France est plongée ne donne qu’assez peu envie. Gageons que Macron trouvera quand même, quitte à diminuer progressivement ses exigences (dit autrement : on va écoper d’un boulet comme jamais).
Maintenant, pour sa belle majorité parlementaire, que craint vraiment Macron avec ce pétulant Mélenchon ?
Craint-il réellement une perte de pouvoir ? Probablement pas. Craint-il une opposition si féroce ? Tout indique qu’elle ne sera pas si nombreuse… À bien y réfléchir, il semble surtout que le Président craigne surtout la nécessité de devoir produire des idées, des propositions un peu plus substantielles que le castorisme confortable que lui offrait l’opposition avec Marine Le Pen : si construire des barrages a marché deux semaines entre le premier et le second tour, il est probable que les Français ne se satisferont pas des mêmes ficelles grossières pendant les cinq années à venir.
Il va donc falloir manœuvrer finement pour en même temps avoir des députés obéissants, le doigt sur la couture et en même temps capables de fournir des idées crédibles capables de concurrencer Mélenchon et sa gauche fourre-tout. Défi pas simple d’autant que depuis cinq ans, les Français ont bien compris que le produit Macron, c’est du vide sur du vide sur du vide…
Certes, la concurrence de cette gauche tutti-frutti n’est pas si violente ; l’effet de loupe des médias joue beaucoup qui, actuellement, multiplient les petits bisous langoureux en direction du Chef des Soumis et fournissent une large tribune, sur toutes les ondes et sur toutes les rotatives, aux audacieux bricolages démagogiques qu’il propose dans un programme que tout le monde devrait lire attentivement.
Au passage, on ne sera pas surpris que les mêmes médias s’accommodent fort bien des double-standards évidents des uns et des autres qui, il y a encore quelques semaines, s’époumonaient sur une Le Pen soi-disant inféodée à Poutine et la Russie, et qui trouvent les positions mélencholiques à ce sujet parfaitement compatibles avec leur conception de la République et des petits plaisirs de la vie. Comme d’habitude, lorsque des individus bien en cour, et notamment des politiciens, invoquent la morale dans le débat politique, la moindre des choses est immédiatement de prendre ses distances et de faire preuve du plus grand scepticisme…
On le comprend : à court terme et pour les élections qui arrivent, Macron n’a probablement pas trop à s’en faire. Il aura son Assemblée-Godillots de députés servant de passe-plats aux lobbies et aux capitalistes de connivence, et personne n’y trouvera à redire.
En revanche, sur le plus long terme, il existe un vrai risque que Mélenchon finisse par occuper progressivement tout l’espace politique sur la gauche et y impose une franche recomposition, précisément parce que le petit Marquis de l’Élysée n’a pas de réelle substance, ni à droite, ni à gauche, ni au milieu.
Et comme, dans ses dernières manœuvres, Macron a fort bien réussi à dynamiter tous les partis de droite, que l’extrême-droite ne représente pas et n’a en réalité jamais représenté une force politique capable de prendre le pouvoir, c’est bien de cette gauche que viendra son prochain combat, et qu’il sera bien plus compliqué à mener que contre une Marine Le Pen dont les objectifs n’ont jamais dépassés ceux d’une gérante de PME.
En somme, Macron fait de Mélenchon le nouvel épouvantail médiatique pour mobiliser ses électeurs peu motivés pour les législatives, tout comme il a utilisé Marine Le Pen pour la présidentielle. Utilisant encore une stratégie de la vacuité, il n’y a pour Macron rien d’autre qu’une nouvelle manœuvre : « on ne pense rien, on n’a pas de programme (qui pourrait résumer les 5 principaux points du programme macronnien de 2022, pour rire ?), mais élisez nous parce qu’on est moins catastrophiques qu’en face. »
Alors que la France empile les défis à relever et les problèmes graves à l’horizon, on assiste à une fuite en avant et dans cette fuite, la Macronie offre du vide de combat.
Et on vient d’en prendre pour 5 ans. Au moins.