dimanche 12 septembre 2021

 Dimanche 12 septembre

Aujourd'hui nous fêtons:  Apolinaire

C'est sa fête: Apolinaire

Né à la fin du XVIe siècle, ce théologien de l'université de Salamanque entre chez les Franciscains et part en mission au Japon. Pendant les grandes persécutions des shoguns Tokugawa, il est arrêté et brûlé vif avec ses compagnons. Rien à voir avec l'auteur des11000 verges ;-)

L'OUVERTURE DE LA CHASSE DANS LE VAR

La chasse est une activité très encadrée. Les dates d’ouverture et de fermeture sont fixées chaque année par des arrêtés préfectoraux pour chaque département. Le calendrier peut également varier en fonction des espèces chassées.


Dates de chasse dans ce département
Ouverture :12 septembre 2021 à 7h
Fermeture :28 février 2022 au soir





Dicton du jour: À la Saint-Appolinaire, dernière semaille de laitue en pleine terre.

Citation du jour: Le seul moyen de se débarrasser d'une tentation, c'est d'y céder.

Oscar Wilde.

La photo du jour: Par Philippe love mountain

Rouge-gorge familier..

Le Rougegorge familier se présente comme un petit oiseau rondelet, avec des ailes relativement courtes atteignant péniblement le milieu de la queue. L'adulte est aisément reconnaissable à la couleur orangée qui envahit tout le devant du corps, front, lores, côtés de la tête, cou et poitrine. Cette grande zone orange est bordée d'un bandeau gris clair peu visible sur le haut du front et sur les côtés du cou et de la poitrine. Le reste du dessous est blanc sale lavé de roussâtre sur les flancs. Les parties supérieures sont d'un brun nuancé d'olive, assez sombre. Le croupion et les sus-caudales sont d'un brun un peu plus chaud. Les rémiges sont ourlées de chamois, ce qui éclaircit un peu l'aile fermée sur laquelle se détachent les couvertures primaires plus sombres. L'œil est sombre. Le bec fin, court et droit est brun foncé, avec la base un peu plus claire. Les pattes sont rougeâtres ou brunâtres suivant la lumière, quelquefois rosées.
Le juvénile a une silhouette semblable à celle de l'adulte, mais un aspect très différent. La couleur orange est absente. L'ensemble du corps est brun, largement moucheté de chamois roussâtre comme c'est la règle chez les muscicapidés. Le futur plastron orange transparaît néanmoins déjà car à ce niveau les plumes sont plus rousses qu'ailleurs. Néanmoins, il faudra attendre la mue post-juvénile pour voir apparaître les premières plumes orangées. Sur l'aile fermée se distingue nettement une barre rousse formée par les pointes des grandes couvertures ainsi colorées. Ce caractère persistera après la première mue et permettra l'année suivante de savoir qu'on a affaire à un oiseau de deuxième année. Autrement, les premières semaines, la commissure buccale jaune est bien visible.

Dessin ou histoire du jour:


Un couple d’amoureux illégitimes dîne aux chandelles dans l’appartement de la dame.
L’homme demande :
- Ton mari ne risque pas de rentrer ? ça m’embête tu sais, surtout que c’est mon meilleur ami quand même…
- Oh, ne t’inquiète pas, on  en a encore pour une bonne heure.

A ce moment là, le téléphone sonne, la femme décroche et on l’entend dire : « Oui mon chéri… non… ah… d’accord… bien sûr, à tout à l’heure.»

Elle revient à table et son amant demande :
- C’était lui ?
- Oui. Ne t’inquiète pas, on en a encore pour une bonne heure, il fait une partie de billard avec toi….

Marchés du jour:

LE DIMANCHE LE MARCHE EST A

BARJOLS

MOISSAC

SALERNES

VIDAUBAN

FIGANIERES

LA  BASTIDE: marché des producteurs de juin à septembre.

BAUDUEN : Marché provençal dimanche matin de 8h à 13h selon les saisons et périodes de l'année, la grandeur du marché est susceptible de varier

INFORMATION DE LA PAROISSE: 

MESSES DOMINICALES A AMPUS ET LES ENVIRONS

Saint Michel AMPUS: ( village) Père Christian BLANC : Tél: 06 09 18 77 39.

Messe le Dimanche et les jours de fêtes à 9h30.

Notre Dame de Spéluque AMPUSTous les dimanches et jours de fêtes, messe orientée vers le Seigneur à 11h00 dans la forme extraordinaire du rit romain et chant grégorien (lectures en français).

AUX ALENTOURS:

FLAYOSC: Samedi 18h00 et le dimanche à 11h
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CHATEAUDOUBLE: Dimanche: 9H30.

TOURTOUR: Dimanche à 18h00.

VILLECROZE: Dimanche à 9h15.

AUPS: Dimanche à 11h.

SALERNES: Dimanche à 11h.


Des évènements lors d'un 12 septembre:

12 septembre 1494: Naissance de François Ier

12 septembre 1494 à Cognac - 31 mars 1547 à Rambouillet

Biographie  François IerFrançois, comte d'Angoulême, devient roi de France le 1er janvier 1515, sous le nom de François Ier.

Le lendemain de ses 21 ans, il remporte sur les Suisses la bataille de Marignan. La suite de ses aventures italiennes est moins glorieuse et lui vaut une humiliante capture à Pavie.

Peu affecté par ses déboires militaires, François Ier développe une vie de cour brillante, inspirée des fastes de l'Italie.
Sous son règne s'épanouit la première Renaissance française...


12 septembre 1764: Mort de Jean-Philippe Rameau (musicien français) 

Jean-Philippe Rameau est un compositeur français et théoricien de la musique, né le 25 septembre 1683 à Dijon et mort le 12 septembre 1764 à Paris.

L'œuvre lyrique de Rameau forme la plus grande partie de sa contribution musicale et marque l'apogée du classicisme français, dont les canons s'opposèrent avec force à ceux de la musique italienne jusque tard au cours du xviiie siècle. Dans ce domaine, la création la plus célèbre du compositeur est l'opéra-ballet Les Indes galantes (1735).

Cette partie de sa production est restée oubliée pendant près de deux siècles, mais bénéficie aujourd'hui d'un mouvement incontestable de redécouverte. Ses œuvres pour clavecin, en revanche, ont toujours été présentes au répertoire : Le Tambourin, L'Entretien des Muses, Le Rappel des Oiseaux, La Poule, entre autres pièces connues, furent jouées au xixe siècle (au piano) à l'égal de celles de Bach, Couperin ou Scarlatti.

Rameau est considéré comme l'un des plus grands musiciens français et comme le premier théoricien de l'harmonie 
Maurice Chevalier, né Maurice Auguste .


12 septembre 1888:  Naissance de  Maurice Chevalier (chanteur français


Maurice Chevalier, né Maurice Auguste Chevalier le 12 septembre 1888 à Paris 20e et mort le 1er janvier 1972 à Paris 15e, est un chanteur, acteur, écrivain, parolier, danseur, imitateur, comique et brièvement chroniqueur et homme d'affaires .

Issu des milieux ouvriers du quartier de Ménilmontant, qu'il contribue à populariser, Maurice Chevalier devient chanteur de « caf'conc' » à l'âge de douze ans. De fil en aiguille, il devient dans les années folles un des artistes les plus populaires du music-hall français avant d'entamer une fructueuse carrière d'acteur à Hollywood dans les années 1930. Deux fois nommé à l'Oscar du meilleur acteur, il tourne notamment sous la direction d'Ernst Lubitsch. De retour en France, il enchaîne les succès et, pendant

l'Occupation, continue à travailler jusqu'au début de l'année 1943 ; il est brièvement inquiété à la Libération puis lavé de tout soupçon en 1945. N'ayant rien perdu de son succès, il alterne tours de chant et cinéma en France (Le silence est d'or en 1947, Ma pomme en 1950) et entame une seconde carrière à Hollywood avec le film Ariane en 1957, consacrée par le succès mondial de Gigi en 1958. Après 66 ans de carrière, il annonce une tournée d'adieux en 1967, et donne son ultime récital à Paris sur la scène du théâtre des Champs-Élysées le 20 octobre 1968. Parce qu'il ne supporte pas l'ennui et le manque du public, il décède en 1972 des complications d'une tentative de suicide.

Arborant souvent un canotier et un nœud papillon, Maurice Chevalier et son accent français volontairement forcé représentèrent au long de sa carrière une certaine image de la France et du Français à l'étranger, et notamment aux États-Unis : celle du Parisien typique, gouailleur, souriant, désinvolte et charmeur. Star internationale de son vivant, il est aujourd'hui encore l'un des chanteurs français les plus connus dans le mond. Plusieurs de ses chansons furent de grands succès populaires, telles que Prosper (Yop la boum), Dans la vie faut pas s'en faire, La Chanson du maçon, Valentine, Ah ! si vous connaissiez ma poule, Ma pomme, Ça sent si bon la France, Ça fait d'excellents Français, sa version de Y'a d'la joie, Thank Heaven for Little Girls ou encore son dernier enregistrement, le générique du film Les Aristochats.

"LA FIN D'UN MONDE" DE PATRICK BUISSON

 


Inventaire après liquidation

Patrick Buisson publie "La Fin d’un monde", Albin Michel, 2021.

Françoise Bonardel

Patrick Buisson chronique la fin d’un monde dont la cohérence a assuré la stabilité de notre société pendant des siècles. Un déclin entamé vers 1960 avec l’agonie de la paysannerie, la déchristianisation massive, le bouleversement des mentalités face au nouveau dieu de la consommation… Un texte brillant sur cette débandade collective qui, de césures en fractures, fabrique un nouveau type d’humanité.

Il y a toujours eu un « monde d’hier » dont on peut déplorer la fin par nostalgie de ce qui fut, et qui n’est plus. C’est une fissure d’un autre ordre qu’observa déjà durant la dernière guerre Stephan Zweig, jetant un regard mélancolique sur la culture européenne qu’il voyait se fissurer (Le Monde d’hier, 1943). La lézarde est depuis lors devenue fracture, et ce sont désormais les types humains et les modes de vie façonnés par deux mille ans de civilisation chrétienne qui sont selon Patrick Buisson en voie de disparition. Il ne s’agirait plus seulement de déclin, pour partie imputable à l’usure du temps, mais d’un « véritable génocide ethnoculturel » détruisant en tout premier lieu le monde rural dans lequel s’enracinait le catholicisme français.

Rédigé de main de maître, ce « grand récit » qu’est La Fin d’un monde a été conçu par l’auteur comme un mémorial, et se veut la chronique fidèle d’une débandade collective et d’une « panne de sens » probablement irréparables. Si les faits rapportés semblent la plupart du temps parler d’eux-mêmes, c’est que le livre, édifié avec la rigueur et la ferveur d’un bâtisseur de cathédrale, leur permet de retentir dans toute leur gravité.

Ces faits sont en eux-mêmes connus : agonie de la paysannerie, sécularisation touchant le cœur de l’Église catholique depuis Vatican II, déchristianisation fragilisant le tissu social des pays de culture chrétienne et entraînant un bouleversement total des mentalités et des mœurs, orchestré et encouragé par la société marchande : jouir, consommer et s’extasier d’un vide existentiel considéré comme un gage de liberté ! La force de cette enquête, menée sur une courte période (1960-1975) et remarquablement documentée, tient donc moins à ce qu’elle révèle qu’à la rigueur des analyses, à la sûreté d’un style, dont le brio exclut l’excès, et à la nature des documents rassemblés pour cette mise en lumière, crue autant que cruelle jusque dans sa sobriété même. La parole est souvent donnée aux « petites gens » et aucun témoignage n’est négligé qui puisse faire retentir la vox populi, méprisée par les intellectuels petits-bourgeois qui s’emploient à la rendre inaudible. Alors que l’autorité des corps constitués partout s’effrite, la parole et la piété du peuple semblent encore en mesure de rebâtir une sorte de « corps » mystique et christique qui inscrit l’auteur dans le sillage de Charles Péguy, de Simone Weil et de Maurice Clavel. Une manière en somme de redonner ses lettres de noblesse au « populisme » tant décrié aujourd’hui, tout en reconstituant avec précision la scène du crime : « Cette culture de la mort de Dieu dont les métastases n’avaient cessé de s’étendre depuis l’époque des Lumières. »

Il est donc clair que la « fin » dont il est question au fil de cette épopée aussi tragique que pitoyable est celle de « la vieille civilisation chrétienne » et, plus largement, du monde « traditionnel » dont la cohérence assura durant des siècles la stabilité et la continuité. Conservateur, Buisson l’est incontestablement, au sens où saint Augustin voyait dans la pérennité de l’Église la « preuve » de son origine divine et de sa légitimité spirituelle. Au sens aussi où la « liquidation du monde ancien » a entraîné quantité de « dérégulations massives » auxquelles la postmodernité n’est pas capable d’apporter les corrections nécessaires qui redoreraient du même coup le blason de la modernité qui les a provoquées. Patrick Buisson excelle à parler de l’ancien monde de haut en bas « patriarcal » et dont le démantèlement, rendu possible par « l’anthropotechnie de la modernité », est en train de produire une mutation anthropologique sans précédent dans l’histoire de l’humanité : révolution hédoniste et déni de la mort, meurtre du Père et recomposition de la famille, féminisme radical, « culture jeune » envahissante, recodage de la foi « dans un langage accessible au monde moderne », etc. De césures en fractures, c’est vers un autre type d’humanité que l’on s’achemine et l’enquête, censée éclairer la crise actuelle à la lumière d’un passé somme toute récent, ne laisse guère espérer un ressaisissement ni le dépassement du clivage entre conservatisme et modernité. Ne serait-ce donc là de la part de l’auteur qu’un dernier baroud d’honneur ?

On pourrait en tout cas lui reprocher d’idéaliser la « société de transmission-assignation » issue de la culture traditionnelle, dont il passe sous silence les pesanteurs et les noirceurs pour n’en retenir que la stabilité, et la fidélité à ce qui donna jadis du sens à la vie humaine. Lui objecter aussi que la tradition chrétienne n’aurait pu perdurer deux mille ans si elle n’avait fait que conserver le dépôt sacré et ne l’avait aussi périodiquement

rénové, sans pour autant concéder à l’idéologie moderniste glorifiant quant à elle l’innovation permanente. Tout n’est sans doute pas non plus à rejeter dans le besoin d’un rapport plus personnel qu’institutionnel au divin, et un « retour » ponctuel aux sources primitives de la tradition chrétienne n’a pas fait que « délégitimer l’ancien au nom du plus ancien » ni n’a nécessairement conduit à nourrir les hérésies qui eurent d’ailleurs parfois quelque chose à dire qu’on pourrait avec profit réentendre aujourd’hui. N’est-ce pas plutôt ce secret de longévité, de stabilité nourrie de confiance restauratrice, que les sociétés occidentales de culture chrétienne devraient tenter de retrouver au lieu de laisser la consommation avilir les cœurs et la télévision remodeler les mentalités ?

Saurait-on par ailleurs réduire la parole des femmes aux vociférations hystériques de quelques excitées et ignorer qu’un nouvel équilibre entre les sexes pourrait être trouvé qui ne viriliserait pas les unes ni n’émasculerait les autres ? De Dieu au père de famille, le patriarcat qui régna en maître durant des siècles pourrait bien n’avoir été que la face visible, à la fois protectrice et coercitive, d’un besoin de continuité et « d’inscription dans un temps extra-individuel » dont rien ne permet d’affirmer qu’il n’est pas en son essence tout aussi féminin que masculin. S’il devait être néanmoins avéré que les hommes et les femmes de bonne volonté ne parviendront pas à inverser le cours des choses ou même à replâtrer l’ancien monde, du moins pourraient-ils tenter d’en transplanter les Pénates comme le fit jadis Énée, qui n’aurait pas fondé Rome s’il en était venu à penser qu’« en histoire comme dans la vie des civilisations, la vérité est dite par les ruines ».

Patrick Buisson, La Fin d’un monde, Paris, Albin Michel, 2021, 523 p.