Vendredi 26 février
Aujourd'hui nous fêtons: Nestor
C'est sa fête : NestorÉvêque en Pamphilie, au sud de la Turquie actuelle, le saint du jour fut arrêté à l'occasion d'une persécution ordonnée par l'empereur Dèce, en 251. «Puisque tu préfères un homme crucifié à nos divins empereurs, toi aussi tu mourras sur une croix», décréta le gouverneur.
Dicton du jour: Vents forts à la saint Nestor, bon vin à la saint Marcellin.
Citation du jour: Le travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une médecine du travail.
Citation de Coluche ; Les pensées et anecdotes (1995)La photo de Gilles de Laclos:
ENTRE MILLAU ET LE MONT AIGOUAL, À PROXIMITÉ DE MEYRUEIS, VISITEZ LA RÉSURGENCE DU BONHEUR
Au cœur du massif de l'Aigoual, en plein cœur des Cévennes, la rivière du Bonheur nait à l'air libre. Au contact avec le calcaire, elle va s'engouffrer sous le Causse de Camprieu pour rejaillir 800 mètres plus loin.
Véritable berceau de la Spéléologie Française, la visite aménagée propose un circuit de 1Km très accessible depuis ses nouveaux aménagements effectués en 2006 permettant de ressortir à 5 minutes du bâtiments d'accueil.
Oui, Martel et son équipe avaient fait le dessein de traverser le plateau de Camprieu.
Les braves paysans ne croyaient guère au succès de cette traversée chimérique. C'était une évidence, personne ne pouvait réussir ! Cela se savait, par tradition, depuis la nuit des temps… Les prenant pour des esprits dérangés, ils rient niaisement au nez de Martel et de ses compagnons vexés ! Pour les décourager, certains racontèrent que le 7 février de la même année, un dénommé Vidal, dit « la trouche » disparut dans la perte du Bonheur… Suicide, accident, on ne l'a jamais su, son corps n'avait put être retrouvé, ni dans le grand tunnel, ni à l'autre bout du plateau au fond du grand précipice de Bramabiau, c'était la preuve formelle de l'inviolabilité du mystère souterrain.
A midi tout le monde était fin prêt et Martel décidait de passer à l'action. Le matériel avait été descendu dans l'alcôve, car il avait été convenu par prudence de tenter la traversée depuis la sortie des eaux : en effet les grottologues ne risquaient pas, ainsi, d'être entraînés par les lames écumeuses du torrent si de grandes cascades se présentaient.
Tout le monde est à pied d'œuvre. Gabriel Gaupillat et Philippe Cheilley restent dehors. Une échelle démontable est dressée pour l'escalade de la première cascade souterraine. Trois hommes partent en reconnaissance, reviennent peu après et crient : « ca va loin ! ». Ils ont vu un vaste bief, dans la salle du Hâvre, et il est décidé de se servir du fameux « osgood ». Martel et Parcel Gaupillat partent en éclaireurs, sur le canot en s'aidant de cannes avec crochets pour progresser. Foulquier, plus agile, les rejoint par des corniches. Après avoir tenté l'escalade d'une cheminée par laquelle ils espéraient contourner la difficulté de la rivière, ils poursuivent l'exploration jusqu'à une cascade qui les contraint au retour : la bateau ne pouvait pas être hissé tout en haut.
Mais la partie n'et pas perdue pour autant ! Le lendemain, privés de Parguel mais renforcés par la venue de son beau-frère Emile Michel et de l'instituteur du village Pierre Mely, l'équipe au complet décida de tenter la traversée en suivant la rivière, car Martel était sûr maintenant de ne pas trouver de cascade abyssale… Mely, intimidé, rebroussa chemin.
A l'aide de cordes, d'échelles pliables, de lampes à magnésium, mais sans osgood (il fut laissé dans la salle du Carrefour) les hardis pionniers réussirent la jonction avec le point atteint le jour précédent au prix d'acrobaties et de meurtrissures.
Après 1300 mètres d'aventure, ils sont tous sortis de la grotte. Un exploit de taille venait de se réaliser, Martel avait triomphé de l'incrédulité des paysans ! Ils se rendirent tous à la mairie de Camprieu pour rédiger le procès verbal de la première traversée de Bramabiau. Elle fait aujourd'hui figure d'acte de naissance de la spéléologie.
Dessin ou histoire du jour:
Marchés du jour:
LE VENDREDI LE MARCHE EST A
TRANS EN PROVENCE
A table:
Des évènements lors d'un 26 février:
1815 : Napoléon quitte l'île d'Elbe
Le 26 février 1815, Napoléon 1er quitte l'île d'Elbe en catimini avec quelques compagnons d'infortune. Dédaignant la souveraineté de l'île, à lui concédée par ses vainqueurs, il projette rien moins que de restaurer l'Empire français. Son entreprise réussira à la barbe des gouvernants européens, réunis en Congrès en Vienne pour remodeler l'Europe. Il ne faudra que Cent jours avant que Napoléon 1er rende définitivement les armes. Les royalistes et les réactionnaires de tout poil prendront alors leur revanche.
1834 : Abd el-Kader s'allie avec l'envahisseur français
Le 26 février 1834, le général Desmichels signe un traité par lequel il reconnaît l'autorité de l'émir Abd el-Kader sur la région d'Oran. Désireux qu'il pacifie la région, il l'aide à constituer son armée : 2.000 cavaliers, 8.000 fantassins avec fusils modernes à baïonnette, 250 artilleurs.Les Français, embarrassés par la prise d'Alger, n'ont aucune envie de s'aventurer dans l'arrière-pays ni de soumettre celui-ci. Ils y seront contraints par la révolte d'Abd el-Kader...
1725: Naissance de Nicolas Cugnot
26 février 1725 à Void (Meuse, France) - 2 octobre 1804 à ParisOn doit à Nicolas Cugnot, ingénieur du génie militaire, l'invention du « fardier », la première automobile à vapeur (1771).1786: Naissance de François Arago
26 février 1786 à Estagel (Pyrénées-Orientales) - 2 octobre 1853 à ParisAstronome talentueux, après la Révolution de Février 1848, il entre au gouvernement provisoire de la Seconde République comme ministre de la Marine et de la Guerre. Avec Victor Schoelcher, il fait voter l'abolition de l'esclavage...