Coronavirus : la France est désormais au stade 3 de l'épidémie
Face à cette «accélération de la diffusion du virus», Édouard Philippe a annoncé «un renforcement des mesures qui touchent à la vie sociale». Après avoir «consulté le Conseil scientifique», le premier ministre a «donc décidé» la «fermeture, à compter de ce soir minuit» et «jusqu'à nouvel ordre», de «tous les lieux recevant du public» et qui sont «non indispensables à la vie du pays». Cela concerne «notamment les restaurants, les cafés, les cinémas et les discothèques». Plus largement, cette décision va s'appliquer à «tous les commerces, à l'exception des commerces essentiels». «Ce que nous devons faire en ce moment, c'est tout simplement d'éviter au maximum de se rassembler, limiter les réunions amicales et familiales, n'utiliser les transports en commun que pour aller au travail et seulement si la présence physique au travail est indispensable, ne sortir de chez soi que pour faire ses courses essentielles», a-t-il prévenu.
IL N'Y A QU'UNE SEULE LISTE POUR LES ELECTIONS MUNICIPALES A AMPUS. LE VOTE EST UNE SIMPLE FORMALITE ET N'EST DONC PAS INDISPENSABLE. EN CONSEQUENCE SI VOUS CRAIGNEZ LE VIRUS, N'AYEZ PAS DE SCRUPULE A SUIVRE LES RECOMMANDATIONS EN RESTANT CHEZ VOUS.
CELA NE CHANGERA PAS LE RESULTAT.
«Monsieur le président de la République,
Nous
avons bien compris les enjeux juridiques, mais au vu de la situation
exceptionnelle, il nous semble indispensable de repousser les élections
dans une démarche de protection de la santé et de la vie de chacun de
nos concitoyens.
Confronté à
une pandémie exceptionnelle, dont la diffusion et la gravité ont surpris
le monde entier, vous avez proposé des mesures de protection
essentielles pour la maîtrise du phénomène COVID-19.
Actuellement, nos structures de santé sont en tension maximale, alors que l’épidémie n’en est qu’à son début.
Dans
ce contexte, la mise en place le jour des élections des mesures
barrières de prévention de la transmission du SARS-CoV-2, nous semble
utopique et génératrice d’effets collatéraux.
En effet :
–
Le contrôle des distances entre les personnes est complexe à mettre en
œuvre, que ce soit dans un bureau de vote ou à l’extérieur. Les
élections sont un moment de convivialité, potentiellement génératrices
de regroupements.
–
L’observance de l’hygiène des mains par les votants et membres du bureau
de vote, paraît illusoire. Le port de masque en population générale est
inutile, excepté pour les personnes présentant des signes d’infections
respiratoires, lorsqu’elles sont en contact avec d’autres personnes.
– La désinfection systématique des surfaces, bien que secondaire dans le mode de transmission du virus, est impossible.
Les modes de contamination ne sont pas encore bien compris.
Les données actuelles de la science décrivent une capacité du
SARS-CoV-2 à se diffuser par l’intermédiaire de personnes porteuses ne
présentant pas ou peu de symptômes. C’est d’ailleurs une des raisons
pour lesquelles vous avez pris les décisions aussi cruciales que la
limitation des regroupements et la fermeture des écoles et universités.
Le
maintien des élections est un mauvais signal pour la population par
rapport à la sévérité de cette pandémie, seuls les pays ayant pris des
mesures importantes de confinement ont limité ce fléau.
Par
ailleurs, les personnes âgées de plus de 60 ans présentent un risque
majeur de formes sévères de la maladie. Il convient donc de ne pas les
exposer au risque COVID-19, qu’ils soient votants ou membres du bureau
de vote, en toute cohérence avec les autres décisions que vous avez
prises pour cette tranche de la population.
Monsieur le président de la République, dans ce contexte, il nous semble indispensable de repousser les élections dans une démarche de protection de la santé de chacun de nos concitoyens.
Ne pas le faire reviendrait à exposer davantage les Français à ce danger.
Nous ne sommes en effet qu’au début de cette épidémie.
Dès
à présent, la prise de décisions fortes et cohérentes doit nous
permettre de ralentir la dynamique épidémique et de maintenir les
capacités et performances du système de santé français à soigner les
malades, tout en préservant la sécurité des professionnels.
Monsieur
le président de la République nous vous remercions de l’attention que
vous porterez à cette démarche, qui est celle de professionnels de
médecine seulement soucieux de la santé et de la vie de leurs
concitoyens.»
Olivier MARES, Docteur en chirurgie, Nîmes.
Marion FAGES, Docteur en Médecine de santé publique, APHP Sorbonne Université, Paris.
Laure ROUX, Docteur en pharmacie, PH d’hygiène hospitalière CHU Nîmes.
Stéphanie GIBERT, Docteur en Anesthésie réanimation, Groupe hospitalier Saint Vincent, Strasbourg.
Florent LAVERDURE, Docteur en Réanimation, Hôpital Marie Lannelongue, Paris.
Catherine PILORGE, Docteur en Réanimation, Hôpital Marie Lannelongue, Paris.
Christian BENGLER, Docteur en Réanimation, Responsable de la cellule qualité CHU Nîmes.
Gabriel
BIRGAND, Docteur en Pharmacie, Responsable du centre de prévention des
infections associées aux soins des Pays de la Loire, Nantes.
Arnaud DUPEYRON, Professeur de Médecine, Nîmes.
Pierre Luc MAERTEN, Docteur en médecine d’urgence, Chef de service du SAMU du CH d’Arras.
Emilie GALANO, Docteur en Médecine, Rééducateur, Nîmes.
Priscilla AMARU, Docteur en Réanimation, Hôpital Marie Lannelongue, Paris.
Frédéric PELLAS, Docteur en Médecine, Rééducateur, Nîmes.
Jean Yves LEFRANC, Docteur en Réanimation, Nîmes.
Thibault GENTIL, Docteur en Réanimation, Groupe hospitalier Saint Vincent, Strasbourg.
Marine VERGES, Docteur en cardiologie, Montpellier.
Éléonore EBERST, Docteur en dermatologie, Montpellier
DIMANCHE 15 MARS
AUJOURD'HUI NOUS FÊTONS: Louise,Isa, Lola, Loli, Lolita, Louise-Marie, Louisette, Luisa.
Les Louise passent souvent pour austères et quelque peu moralisatrices. C'est simplement qu'elles préfèrent, pour ne pas trahir la haute idée qu'elles se font d'elles, sacrifier leurs plaisirs pour se tourner vers les autres. Ainsi elles se dévouent aux faibles et aux déshérités et s'efforcent de tendre, par des élans désordonnés, à un idéal de justice et de réforme du monde et de la société..
Les Louise passent souvent pour austères et quelque peu moralisatrices. C'est simplement qu'elles préfèrent, pour ne pas trahir la haute idée qu'elles se font d'elles, sacrifier leurs plaisirs pour se tourner vers les autres. Ainsi elles se dévouent aux faibles et aux déshérités et s'efforcent de tendre, par des élans désordonnés, à un idéal de justice et de réforme du monde et de la société..
DICTON DU JOUR: À la mi-mars, le coucou est dans l'épinard.
CITATION DU JOUR: Le plus souvent les bêtises se disent à pleine voix..Jean Dolent.
CA S'EST PASSE UN 15 MARS:
15 mars 44 av. J.-C. : « Tu quoque, mi fili » ( toi aussi, mon fils)
Jules César est assassiné le 15 mars de l'an 44 avant JC, le jour des Ides de mars, sous le «portique de Pompée», où s'est réuni le Sénat romain. Parmi ses assassins figure Brutus.
Le dictateur meurt à 55 ans. Issu de l'illustre famille Julia, il a mené une vie dissipée de jeune dandy avant de révéler son génie...
Jules César s'engage dans le cursus honorum ou carrière des honneurs tout en menant la vie dissipée d’un dandy. Il forme un triumvirat - ou gouvernement à trois - avec deux autres ambitieux, Crassus et Pompée. Lui-même obtient la charge de consul pour l'année 59 avant JC puis lève des légions et entreprend la conquête de la «Gaule chevelue». Le récit de ses huit années de campagne, La guerre des Gaules, est un chef-d’œuvre de la littérature latine.
Auréolé par sa gloire militaire, César estime l’heure venue de mettre de l’ordre dans les affaires de Rome. Il franchit avec son armée le Rubicon, un petit fleuve italien, et entre à Rome en violation des règles édictées par le Sénat, assemblée des plus grandes familles de Rome. Personne n’ose protester et Jules César en profite pour écraser ses rivaux, à commencer par Pompée. Il obtient enfin du Sénat la quasi-totalité des pouvoirs, cela sans toucher en apparence aux institutions républicaines.
Il réorganise l’administration et la rend plus efficace. Mais il est assassiné par des sénateurs qui craignent qu’il ne se proclame roi… Malgré la brièveté de son passage au pouvoir (5 ans), Jules César a marqué profondément de son empreinte les institutions romaines et même les nôtres. Son nom se retrouve dans le titre des anciens souverains allemands (Kaiser) et russes (tsar) !