Mardi 11 mai
Aujourd'hui nous fêtons: Estelle
La fragilité des Estelle appelle la protection. Ce sont des femmes à la tristesse facile qui ont besoin d'être entourées, soutenues pour trouver un certain bonheur de vivre. Elles sont particulièrement attachantes.
Estelle est née à Saintes (aujourd'hui en Charente-Maritime) au IIIe siècle, dans l'empire romain finissant. Elle a été convertie par l'évêque Eutrope et a, comme lui, subi le martyre. Estelle a été remise à l'honneur par le poète provençal Frédéric Mistral qui en a fait la sainte patronne de son mouvement, le Félibrige, en 1854.
Sainte Estelle a remplacé dans le calendrier liturgique saint Mamert, premier des trois « saints de glace ».
Les 11, 12 et 13 mai, la France connaît souvent des gelées tardives et l'on parle à cette occasion des « Saints de glace ». Il s'agit des anciens saints de ces jours : Mamert, Pancrace et Servais.
Dicton du jour: Les saints Servais, Pancrace et Mamert font à eux trois un petit hiver.
Citation du jour: Les bienfaits nouveaux n'effacent pas les vieilles injures.
Machiavel.La photo de Doriane :
Dessin ou histoire du jour:
Marchés du jour:
LE MARDI LE MARCHE EST A
AIGUINES
FIGANIERES
LORGUES
A table:
***************************************Restaurant Pizzeria LE BISTRONOMIQUE2 Place de la Mairie 83111 AMPUSTel: 06 95 07 64 00
Des évènements lors d'un 11 mai:
1798 : Coup d'État du 22 floréal
Le 11 mai 1798 a lieu le coup d'État dit du 22 floréal An VI. Les Directeurs, qui possèdent le pouvoir exécutif, cassent les élections aux deux assemblées, élections trop favorables à leurs yeux aux Jacobins. Pour mettre un terme à ce type de conflit, certains Directeurs en viennent à souhaiter une dictature militaire. Napoléon Bonaparte sera leur homme.
1865 : ouverture du magasin Le Printemps
Le 11 mai 1865 ouvre à l'orée de Paris, sur les Grands Boulevards, près de la gare Saint-Lazare, un grand magasin qui va devenir un pôle d’attraction pour le monde entier : Le Printemps.
À l’origine de ce projet, on trouve un ancien vendeur de vêtements pour dames, Jules Jaluzot, qui a su investir à bon escient la dot de sa jeune épouse. Dix ans plus tôt sont apparus Le Bon Marché et les Les grands magasins du Louvre.
La même année que Le Printemps, alors que le Second Empire brille de tous ses feux, naît aussi La Samaritaine, en plein cœur de la capitale, sur les bords de la Seine.
Chefs-d’oeuvre de l’Art nouveau, le bâtiment actuel du Printemps et sa grande coupole en vitrail sont érigés en 1908. Le Printemps est aujourd’hui une étape incontournable pour toute visite de la capitale.
1924 : Victoire du Cartel des gauches
Aux élections législatives du 11 mai 1924, la victoire du Cartel des gauches consacre l'échec de la politique du président du Conseil Raymond Poincaré, notamment à l'égard de l'Allemagne (occupation de la Ruhr). Réunis au sein du Cartel, radicaux et socialistes s'entendent pour obliger à la démission le président de la République Alexandre Millerand.
Le Président du Conseil Édouard Herriot adopte une diplomatie d'ouverture : acceptation du plan Dawes sur les réparations, évacuation de la Ruhr, acceptation de l'Allemagne au sein de la Société des Nations (SDN), reconnaissance de l'URSS.
Mais les diatribes anticléricales du Cartel mobilisent contre lui la Fédération nationale catholique, conduite par le prestigieux général de Castelnau. Socialistes et radicaux se divisent d'autre part sur la politique économique. Les déficits budgétaires entraînent un début de panique financière. D'aucuns croient y voir les manigances du «Mur d'argent». De fait, le conseil des gouverneurs de la Banque de France (les «200 familles»), refuse de relever le plafond des avances à l’État, à cause de sa défiance - légitime - en la capacité de remboursement du gouvernement.
La majorité de gauche se résigne à appeler Raymond Poincaré, un homme de droite, à la présidence du Conseil. Celui-ci forme le 23 juillet 1926 un gouvernement d'Union nationale et, fort de son prestige et de son savoir-faire, rétablit l'équilibre des finances...
1931 : Faillite de la Kreditanstalt Bank
Le 11 mai 1931, la Kreditanstalt Bank (ou Kredit anstalt) se déclare en faillite du fait que ses pertes dépassent la moitié de son capital.
Cette banque est la principale d'Autriche et détenait la moitié de l'industrie nationale. Sa faillite est due à la crise endémique qui sévit en Autriche depuis la fin de la Grande Guerre, en raison de l'éclatement de l'Autriche-Hongrie en petits États rivaux. Elle est accélérée par les difficultés de mise en place d'un projet d'union douanière entre l'Autriche et l'Allemagne.
Le gouvernement autrichien tente de sauver la banque et réclame l'aide des autres pays. Mais la France, seul grand pays à disposer d'un excédent financier, tergiverse : elle exige du gouvernement autrichien qu'il renonce d'abord à son projet d'union douanière. La panique s'installe et les capitaux s'enfuient d'Autriche et d'Allemagne.
La banque sera in fine sauvée mais, entretemps, la crise économique issue du krach de Wall Street, qui semblait en voie de résorption, fait son irruption en Europe et frappe de plein fouet l'Autriche mais aussi l'Allemagne, très fortement liée à sa petite voisine...
1904:Naissance de Salvador Dali
11 mai 1904 à Figueras (Catalogne, Espagne) - 23 janvier 1989 à Figueras (Catalogne, Espagne)
Le peintre Salvador Dali est né dans la famille d'un notaire aisé. Rival talentueux et imprévisible de Picasso, héraut fantasque du surréalisme, co-auteur avec Luis Bunuel
d'un court-métrage délirant: Le chien andalou, Dali s'est acquis une notoriété auprès du grand public en se prêtant à des publicités télévisées pour le chocolat Lanvin.Le sacre du printemps |
La corbeille de pain |
Ce fut la première œuvre de Dalí exposée hors d'Espagne lors de l'exposition internationale du Carnegie Institute de Pittsburgh de 1928. Cette œuvre de jeunesse fut réalisée peu après la fin de ses études d'art à Madrid et alors qu'il étudiait les maîtres hollandais. Dalí y démontra à vingt-deux ans la pleine possession de ses moyens picturaux.
Représentée de façon très réaliste dans un clair-obscur très classique, une corbeille de pain en osier est présentée avec quatre tranches de pain, l'une d'entre elles est beurrée. L'ensemble est posé sur une nappe blanche faisant de nombreuses volutes. Au centre, l'envers de la nappe est représenté laissant apparaître les détails du tissu de façon très nette. Le fond est sombre, voire noir. La lumière blanche crue semble vitrifier la scène.
Dalí réalisa une autre toile proche de celle-ci en 1945, également nommée La Corbeille de pain.