mardi 24 novembre 2020

 Mardi 24 novembre

Aujourd'hui nous fêtons: Flora, André, Firmine, Florane, Daria, Consolata, Nicéta.

Dicton du jour:  À la Sainte-Flora, plus rien ne fleurira.

Citation du jour:  Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer.

BEAUMARCHAIS.

Les photos de Doriane:

Seule au monde pour apercevoir un coucher de soleil spectaculaire…











Dessin ou histoire du jour:

CPAM PLUS FORT QU’À LA SNCF -:-

C'est encore mieux qu'à la SNCF ! Minute de silence à la CPAM À ce niveau, on ne se moque plus, on admire. C’est de l’Art ! 
En rire... peut-être pas, mais sourire moqueur, malgré les circonstances... L’affiche HALLUCINANTE de l’Assurance Maladie pour la minute de silence…
 Sûrement LA photo de l’année, photo prise, à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) du Cantal à Aurillac. L’affiche qui annonce la fermeture de l’agence de 11h45 à 13h15 pour « procéder à une minute de silence ».


Marchés du jour:

LE MARDI LE MARCHE EST A

AIGUINES

FIGANIERES

LORGUES

Pour les autres jours consulter le tableau de la page d’accueil

 «  LES MARCHES »



A table:

Le Labo de FREDO: 46 Rue Neuve 83111 AMPUS. Tel: 06 60 74 87 88
Plats à emporter

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Boulangerie artisanale, pains cuits au feu de bois. Tous nos produits sont faits maison et non pas issus de catalogues de produits surgelés
Tel: 06 16 12 83 42

La boulangerie ouvre le matin de 6h 45 à 13 h du mardi au dimanche inclus
Pendant le confinement: Vente de plats à emporter préparés par FANFAN.

Des évènements lors d'un 24 novembre:

 885 : Les Vikings entament le siège de Paris

Très actifs durant le IXe siècle, les Vikings ont pris l’habitude de remonter les fleuves pour piller et rançonner les villes. Le 24 novembre 885, 700 bateaux et environ 30 000 guerriers danois et norvégiens se présentent ainsi devant l'île de la Cité, le coeur de Paris.

Le chef de l'expédition, un certain Siegfried, se voit refuser par l'évêque Gozlin (ou Josselin) le droit de remonter le fleuve. Il entame donc le siège de la ville, laquelle est énergiquement défendue par l'évêque et le comte Eudes pendant un an et demi.

Finalement, en mai 887, l'empereur Charles III le Gros accepte de payer aux Vikings un tribut de 700 livres d'argent et les autorise à piller la Bourgogne. Cette couardise vaut au piteux descendant de Charlemagne d'être déposé par les barons de Francie orientale (l'actuelle Allemagne) en novembre 887 à la Diète de Tibur. Et quand il meurt, le 13 janvier 888, c'est le comte de Paris Eudes que les barons de Francie occidentale (l'actuelle France) élisent à sa place.

1793 : Naissance du calendrier révolutionnaire

Le 24 novembre 1793 paraît le nouveau calendrier républicain ou « calendrier des Français », une création originale du poète et révolutionnaire Fabre d'Églantine, qui s'est fait connaître avant la Révolution en composant l'immortel « tube » : « Il pleut, il pleut,bergère... ».

Les semaines sont portées à dix jours (primidi, duodi, tridi, quartidi, quintidi, sextidi, septidi, octidi, nonidi et décadi) et prennent le nom de décades. Quant aux mois, ils ont chacun 30 jours. Dotés de belles sonorités, leurs noms évoquent les quatre saisons : vendémiaire, brumaire, frimaire, nivôse, pluviôse, ventôse, germinal, floréal, prairial, messidor, thermidor, fructidor. Pour s'aligner sur un cycle solaire, ces douze mois sont complétés par cinq ou six jours consacrés à des fêtes patriotiques, les « sanculottides ». Le principe n'est pas à proprement parler nouveau. Il était déjà employé par les pharaons !...

 1798 : Ramel crée l'impôt sur les portes et fenêtres



Dominique Ramel, dit Ramel de Nogaret, député de l'Aude et ministre des Finances du Directoire, remet à plat le système fiscal hérité de la Révolution.

Après la « banqueroute des deux tiers », il instaure le 24 novembre 1798 un nouvel impôt sur les portes et fenêtres, qui a l'avantage de pouvoir être établi depuis la rue par les agents du fisc sans contestation possible. Il fait référence à un précédent britannique et mieux encore à l'ostiarum, un impôt créé par Jules César !


Croyant à une mesure temporaire, le gouvernement français réhabilite à cette occasion le nom ancien d'impôt au lieu du nom plus convenable de « contribution » introduit par l'Assemblée Constituante dix ans plus tôt. Dans les faits, le nouvel impôt ne sera aboli que par le Cartel des gauches, en 1926.

Très impopulaire en France comme en Angleterre et dans les pays européens où les armées révolutionnaires vont l'introduire, l'impôt sur les portes et fenêtres a pour effet de réduire le nombre d'ouvertures dans les habitations, au détriment de la santé publique. À Londres, une hausse de cet impôt en 1820 a pour conséquence le développement du rachitisme, aussitôt qualifié de « mal anglais ». Autre conséquence dommageable : les fenêtres à meneaux héritées de la Renaissance sont détruites en masse car, pour les agents du fisc, elles équivalent à quatre fenêtres !

Fabienne Manière

LE PERE CHARLES DE FOUCAULT

La lettre ci-dessous a été écrite par le Père de Foucauld en 1907 ! Vraiment troublant et ahurissant : plus de 100 ans avant, une telle clairvoyance !

Lettre du Père Charles de Foucauld adressée à René Bazin, de l'Académie française, président de la Corporation des publicistes chrétiens, parue dans le Bulletin du Bureau catholique de presse, n° 5, octobre 1917 :




"Ma pensée est que si, petit à petit, doucement, les musulmans de notre empire colonial du nord de l'Afrique ne se convertissent pas, il se produira un mouvement nationaliste analogue à celui de la Turquie : une élite intellectuelle se formera dans les grandes villes, instruite à la française, sans avoir l'esprit ni le cœur français, élite qui aura perdu toute foi islamique, mais qui en gardera l'étiquette pour pouvoir par elle influencer les masses ; d'autre part, la masse des nomades et des campagnards restera ignorante, éloignée de nous, fermement mahométane, portée à la haine et au mépris des Français par sa religion, par ses marabouts, par les contacts qu'elle a avec les Français (représentants de l'autorité, colons, commerçants), contacts qui trop souvent ne sont pas propres à nous faire aimer d'elle.

Le sentiment national ou barbaresque s'exaltera dans l'élite instruite : quand elle en trouvera l'occasion, par exemple lors de difficultés de la France au dedans ou au dehors, elle se servira de l'islam comme d'un levier pour soulever la masse ignorante, et cherchera à créer un empire africain musulman indépendant. L'empire Nord-Ouest-Africain de la France, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique occidentale française, etc., a 30 millions d'habitants ; il en aura, grâce à la paix, le double dans cinquante ans. Il sera alors en plein progrès matériel, riche, sillonné de chemins de fer, peuplé d'habitants rompus au maniement de nos armes, dont l'élite aura reçu l'instruction dans nos écoles. Si nous n'avons pas su faire des Français de ces peuples, ils nous chasseront. Le seul moyen qu'ils deviennent Français est qu'ils deviennent chrétiens. Il ne s'agit pas de les convertir en un jour ni par force mais tendrement, discrètement, par persuasion, bon exemple, bonne éducation, instruction, grâce à une prise de contact étroite et affectueuse, ½uvre surtout de laïcs français qui peuvent être bien plus nombreux que les prêtres et prendre un contact plus intime. Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ? Exceptionnellement, oui. D'une manière générale, non. Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans s'y opposent ; avec certains il y a des accommodements ; avec l'un, celui du « Medhi », il n'y en a pas : tout musulman, (je ne parle pas des libre-penseurs qui ont perdu la foi), croit qu'à l'approche du jugement dernier le Medhi surviendra, déclarera la guerre sainte, et établira l'islam par toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué tous les non musulmans. Dans cette foi, le musulman regarde l'islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants ; s'il est soumis à une nation non musulmane, c'est une épreuve passagère ; sa foi l'assure qu'il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti ; la sagesse l' engage à subir avec calme son épreuve; " l'oiseau pris au piège qui se débat perd ses plumes et se casse les ailes ; s'il se tient tranquille, il se trouve intact le jour de la libération ", disent-ils. ils peuvent préférer telle nation à une autre, aimer mieux être soumis aux Français qu'aux Allemands, parce qu'ils savent les premiers plus doux ; ils peuvent être attachés à tel ou tel Français, comme on est attaché à un ami étranger; ils peuvent se battre avec un grand courage pour la France, par sentiment d'honneur, caractère guerrier, esprit de corps, fidélité à la parole, comme les militaires de fortune des XVIe et XVIIe siècles.
Mais, d'une façon générale, sauf exception, tant qu'ils seront musulmans, ils ne seront pas Français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du Medhi, en lequel ils soumettront la France. De là vient que nos Algériens musulmans sont si peu empressés à demander la nationalité française : comment demander à faire partie d'un peuple étranger qu'on sait devoir être infailliblement vaincu et subjugué par le peuple auquel on appartient soi-même ? Ce changement de nationalité implique vraiment une sorte d'apostasie, un renoncement à la foi du Medhi..." 

Charles de FOUCAULD 


Medhi = Le Bien-aimé = le Sauveur de l’Islam