mardi 29 mars 2022

 mardi 29 mars


Aujourd'hui nous fêtons:  Glawdys

C'est sa fête : Jonas

Le saint du jour fut martyrisé en Perse en 327 pour avoir tenté de défendre les chrétiens face aux persécutions d'un roi adepte du mazdéisme.
NB : ce Jonas n'a rien à voir avec le prophète de la Bible du même nom qui vécut trois jours dans le ventre d'un poisson puis s'en alla prêcher à Nivive, en Mésopotamie.

Dicton du jour: A la sainte Gladys les arbres fleurissent.

Citation du jour: “Pourquoi essayer de faire semblant d’avoir l’air de travailler ? C’est de la fatigue inutile !”

La photo du jour: @Magali1207 · Photographe

Une nouvelle semaine qui commence et qui va nous emmener entre Dentelles de Montmirail et Mont Ventoux. Bienvenue à la Roque Alric à l’heure où fleurissent les iris …
Avec 50 habitants les visiteurs ne seront pas surpris du calme ambiant qui règne au village.
Animations, commerces et activités n'y sont pas nombreux... et c'est justement ce qui fait son charme.
En entrant dans le village, aux ruelles pavées, vous aurez l'impression de rentrer chez un particulier.
L'ascension du village, par ses venelles pentues, vous mènera jusqu'à son église, le point culminant du village.
Là, un belvédère offre une vue panoramique sur les Dentelles de Montmirail.
La Roque Alric est un petit village pittoresque, clair, propre, calme...
Un endroit idéal pour se ressourcer au milieu de paysages superbes, loin de l'agitation urbaine.
Voilà mes amis, un lundi qui je l’espère, saura vous combler de joies, de petits bonheurs, et d’éclats de rire …. Soyez heureux, prenez bien soin de vous et des personnes qui vous sont chères.

Bisous à tous et à toutes, merci infiniment pour votre fidélité, pour votre gentillesse, pour votre belle amitié, pour vos chaleureux messages et merci aussi pour tous vos nombreux partages qui me font tellement plaisir.



Air de campagne:

Présidentielle 2022 : voici ce qui va changer ce lundi avec le lancement de la campagne officielle

Temps de parole, clips de campagne, propagande électorale... Lundi 28 mars, de nouvelles règles viennent régir la campagne pour l'élection présidentielle, dont le premier tour a lieu le 10 avril.

La course à l'Elysée prend un nouveau tournant à partir de ce lundi 28 mars. Alors qu'approche à grands pas le premier tour de l'élection présidentielle, fixé au 10 avril, le pays entre en effet en campagne officielle. A cette occasion, de nouvelles règles vont s'appliquer pour encadrer l'élection. Franceinfo fait le point sur ce qui change.

Stricte égalité du temps de parole des candidats


Durant la première phase de la campagne, du 1er janvier au 27 mars, les médias ont dû respecter le "principe d'équité" du temps de parole et du temps d'antenne, selon le poids politique de chaque candidat. Maintenant que débute la campagne officielle, c'est le principe "d'égalité" du temps de parole et d'antenne accordé aux candidats et à leurs soutiens – avec le même accès aux tranches horaires – qui devient la règle. L'Arcom, qui a récupéré les prérogatives du CSA, est chargée de faire respecter cette stricte égalité.

A compter du lundi suivant le premier tour jusqu'au vendredi inclus précédent le second tour, le principe d'égalité devra aussi être respecté entre les deux candidats restants, recommande l'Arcom.

Contrôle du temps de parole très précis


A partir de ce lundi, l'Arcom contrôlera de manière précise les temps de parole des candidats pour assurer cette stricte égalité. Les chaînes de télévision et les stations de radio doivent transmettre les décomptes des temps de parole sur leurs antennes, jour par jour.

Si les diffuseurs ne respectent pas les règles de l’Arcom, ils s’exposent à des sanctions, comme la suspension d’un programme, une réduction de sa durée, voire une amende, explique Public Sénat.

Diffusion des clips de campagne

Les clips de campagne des candidats vont également être diffusés par les sociétés publiques (France Télévisions, Radio France et France Média Monde) explique la Cnil dans son rapport. Une durée égale est accordée à chaque candidat. "Ces émissions de campagne officielle sont un espace d’expression gratuit, offert aux candidats et aux formations politiques. Elles permettent notamment de donner un accès minimal à l’antenne aux partis de moindre notoriété et donc moins présents dans les grandes émissions d’information", détaille la commission. Leurs formats sont détaillés par l'Arcom. L’ordre de passage des clips fait l’objet d’un tirage au sort. Ils seront de deux formats : un court, de 1 minute 30 pour le premier tour et de 2 minutes pour le second, et un long (3 minutes 30 pour le premier tour et 5 minutes pour le second).

Début de l'envoi de la propagande électorale 


Comme le prévoit la loi, chaque citoyen français devra avoir reçu les programmes des 12 candidats encore en lice accompagnés de tous les bulletins de vote avec leur enveloppe. C'est ce que l'on appelle la propagande électorale des candidats. Un envoi qui débute ce lundi.

La distribution devrait être particulièrement surveillée cette année, alors que lors des dernières élections régionales et départementales, en 2021, des dizaines de milliers d'électeurs avaient été privés des documents du fait de problèmes de distribution. Les déclarations des candidats seront aussi disponibles sur le site internet de la Commission nationale de contrôle de campagne (CNCCEP).

Installation des panneaux électoraux

Autre support où vont d'affronter les candidats : les panneaux d'affichage public. Dès le 28 mars, les 12 affiches électorales des candidats vont être collées sur les emplacements réservés, mis en place par les mairies. Elles se trouveront aux abords des bureaux de vote dans chaque commune, conformément à l'article L51 du Code électoral.

L’ordre d'affichage n'est pas laissé au hasard. Il est déterminé par un tirage au sort réalisé lors de la séance au cours de laquelle le Conseil constitutionnel arrête la liste officielle des candidats. Cette liste est ensuite publiée au Journal officiel. Pour cette élection, l'ordre établi est celui-ci : Nathalie Arthaud, Fabien Roussel, Emmanuel Macron, Jean Lassalle, Marine Le Pen, Eric Zemmour, Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Valérie Pécresse, Philippe Poutou et Nicolas Dupont-Aignan. Les candidats qui ne se présentent pas au second tour pourront utiliser ces panneaux durant quelques jours pour remercier les électeurs ou pour annoncer leur désistement, précise Vie-publique. Mais les panneaux des candidats éliminés seront ensuite retirés dès le mercredi matin qui suit le premier tour.


Marchés du jour:

LE MARDI LE MARCHE EST A

AIGUINES

FIGANIERES

LORGUES

BROCANTES ET VIDE-GRENIERS : Villecroze





Activités:

Les activités sont indiquées à titre d'information. Compte tenu des nombreuses annulations encore constatées , nous vous conseillons de vérifier le maintien avant de vous engager.


Des évènements lors d'un 29 mars:


29 mars 1902: Naissance de Marcel Aymé

29 mars 1902 à Joigny - 14 octobre 1967 à Paris

Biographie Marcel Aymé

L'écrivain Marcel Aymé fut un observateur à la fois cruel et tendre de la France de l'entre-deux-guerres comme des années noires de l'Occupation et de l'après-guerre.

Il a reçu le prix Renaudot dès 1929 pour son roman La Table-aux-Crevés et le prix Chantecler en 1939 pour ses Contes du chat perché, avec Delphine et Marinette pour héroïnes.

Dans La jument verte (1933) ou encore La Vouivre (1943), il a réinventé la France rurale en cultivant le mariage du réalisme et du fantastique, avec une langue pleine de verve et de bons mots.

Les ambiguïtés de l'Occupation et de la Libération ressortent de son recueil de nouvelles Le vin de Paris (1947), dont la plus connue est Traversée de Paris, adaptée au cinéma par Claude Autant-Lara, ainsi que d'Uranus (1948), un roman également adapté au cinéma. Au théâtre, il a créé Clérambard (1950).

29 mars 1989: Mort de Bernard Blier

Bernard Blier, né à Buenos Aires (Argentine) le 11 janvier 1916 et mort à Saint-Cloud le 29 mars 1989, est un acteur français.

Acteur prolifique ayant joué dans près de deux cents films sur une période de cinquante ans (des années 1930 aux années 1980), il a tourné avec beaucoup des plus grands réalisateurs — français et aussi italiens — et a fréquemment, à partir des années 1960, interprété des rôles dialogués par Michel Audiard, tels ceux de Raoul Volfoni dans Les Tontons flingueurs ou de Charles Lepicard dans Le cave se rebiffe. Il a également joué dans trois films réalisés par son fils, Bertrand Blier, dont Buffet froid en 1979.

29 mars 1974 : Découverte du tombeau du Premier Empereur


Le 29 mars 1974, près du mont Li (Shaanxi), un paysan chinois met à jour sous le soc de sa charrue le fabuleux tombeau du Premier Empereur chinois (Qin Shi Huangdi ou Ts'in Che Houang-ti).

Celui-ci a mis fin aux « Royaumes combattants », unifié la Chine du nord, construit la Grande Muraille et jeté les bases de la Chine moderne...
Qin Shi Huang, ou Qin Shi Huangdi, (18 février 259 av. J.-C. – 10 septembre 210 av. J.-C.) fut d'abord le roi de Qin de 247 à 221 av. J.-C. Il mit fin à la période féodale en conquérant un à un l'ensemble des Royaumes combattants entre 230 et 221 av. J.-C. et devint l'unificateur de l'Empire de Chine, et par conséquent l'empereur fondateur de la dynastie Qin (221 à 207 av. J.-C.). 

Il standardisa l'écriture, la langue, la monnaie, les poids et les mesures et est vu comme le père de la Grande Muraille de Chine. Pourtant, si son œuvre posa les bases de la période impériale chinoise, c'est pour le caractère cruel et autoritaire de son règne inspiré par la philosophie légiste que l'on se souvient surtout de lui. Sa dynastie lui survécut moins de trois ans, à la suite de quoi le pays replongea dans une guerre civile que seul le fondateur de la dynastie Han parvint finalement à éteindre. On le connaît principalement par les Annales Historiques de Sima Qian (ier siècle av. J.-C.). La redécouverte en 1974 de son monumental mausolée à Xi'an et de ses milliers de soldats en terre cuite fascine aujourd'hui encore les archéologues autant que le public du monde moderne.

À environ 1 500 mètres se trouvent les fosses contenant quelque huit mille statues
de soldats, statues qui ont quasiment toutes un visage différencié, et de chevaux en terre cuite datant de 210 av. J.-C. C'est « l'armée enterrée », destinée à garder l'empereur défunt. Ces statues furent cuites dans des fours à une température d’environ 900 °C. Des couleurs minérales étaient appliquées après cuisson sur les statues, ce qui, tout en les individualisant davantage, permettait de distinguer par la couleur dominante les différentes unités de cette armée.

Le site a été ouvert au public à l'occasion de la fête nationale chinoise en 1979.

L'armée de terre cuite a été inscrite le 11 décembre 1987 sur la liste du patrimoine mondial établie par l'UNESCO5.



DISCOURS POUR LA PRESIDENTIELLE

 


Discours-modèle pour candidat à la présidentielle

Notre chroniqueur a décidé de mouiller la chemise et d’offrir aux divers postulants le texte de leur futur discours, susceptible d’emporter l’adhésion du plus grand nombre. « Et je voterai pour celui qui le prononcera, littéralement ou en substance », nous dit-il. « Et pour nul autre. »


Je ne me lancerai certainement pas dans l’énumération inutile de tous les domaines dont je compte m’occuper prioritairement — parce qu’il n’y a que des priorités. Ni de tous ceux dont le sort me préoccupe au premier chef — parce qu’il n’en est pas dont je me désintéresse. Je vois mes concurrents distiller de vagues promesses que les jeunes, les femmes, les handicapés, les retraités, saisissent au vol — et chacun de partir jalousement avec ses lambeaux de phrase. Ce n’est pas de la politique, c’est de l’alimentation de volailles.

Je vous parlerai de la France.

Notre pays est un grand cadavre à la renverse. Dépecée au gré des intérêts d’un libéralisme mondialisé et sans âme, la nation qui fut naguère l’un des phares de l’humanité est aujourd’hui réduite au rôle de camp de vacances pour les populations laborieuses et méprisantes du nord de l’Europe. Terrain de jeu pour Allemands, est-ce encore un destin ?

Ravalée très loin dans les classements internationaux, la France fait sourire nos anciens amis et rire nos nouveaux ennemis. Nous n’existons plus qu’entre la condescendance des uns et la goguenardise des autres. On montre du doigt, en se gaussant, notre système éducatif impuissant à produire autre chose que des sous-doués, notre culture réduite à éditer Virginie Despentes ou Edouard Louis, nos revendications syndicales qui confondent systématiquement le toujours plus et le beaucoup mieux. Nous avions la première école au monde, nous voici à la traîne, loin des tigres asiatiques ; nous étions un phare culturel, nous en sommes réduits à balbutier notre langue et à nous excuser d’exister ; nous avions des chercheurs remarquables, et la France de Pasteur n’a pas été fichue de trouver un vaccin à la première épidémie venue. 

Sans doute l’argent n’est-il pas allé là où il fallait…

Nous ne nous sommes pas suicidés, n’en déplaise à certains : nous nous sommes vendus. Ce qui frémit encore dans ce pays bien-aimé, c’est notre conscience d’esclaves, qui se rappelle encore un peu la liberté. 

De ce frémissement je veux faire un espoir.

Aujourd’hui, la France est morte. Je vous propose de la ressusciter. Ce n’est pas de réformes ni de révolution que nous avons besoin, c’est d’une renaissance. Si nous avons aujourd’hui une ambition, c’est d’entrer dans la dimension des miracles. Lève-toi, Lazare ! Lève-toi et marche !

Oh, ça ne se fera pas en un instant, ni en un jour — ni même en cinq ans. Ça ne se fera pas en regardant dans le rétroviseur. La connaissance du passé, le respect de nos ancêtres, n’ont de sens que s’ils nous fournissent les matériaux de notre propre reconquête. Inutile de pleurer sur notre grandeur passée, ni sur les blouses que portaient jadis les élèves. Il faut changer de méthode — et mon discours n’a d’autre objet.

L’essayiste Jean-Paul Brighelli. Photo: Hannah Assouline.

Nous sommes des jacobins au petit pied, des bonapartistes d’opérette qui avons élu Napoléon IV, parodie d’une caricature dénoncée jadis par Hugo ou par Marx. Mais nous sommes aussi des girondins honteux, qui avons laissé prospérer dans nos régions des caciques gonflés de leur importance, habiles à reconstituer dans leur basse-cour les fastes élyséens : tout pour l’image, et aucun fond.

Il faut passer par-dessus la tête de ces petits coqs du village global qui s’époumonent pour exister. Passer par-dessus la tête des administrations centrales qui gèrent nos biens au mieux des intérêts des autres. Dénoncer ceux de nos partenaires européens qui se sont appuyés sur nous pour se redresser — et qui désormais nous passent par-dessus la tête pour aller quêter une improbable alliance outre-Atlantique. Comme si les États-Unis se souciaient en quelque façon de l’Europe, sinon pour légiférer dans nos entreprises au nom du dieu Dollar, et vendre leurs armements en regardant de loin les conflits qu’ils allument sur notre sol. Et pourquoi pas, dénoncer cette Europe qui n’est plus un concert des nations, mais un patchwork d’appétits concurrents. Il ne s’agit pas de nous draper dans un superbe isolationnisme. Il s’agit de mettre le feu à Bruxelles, où tant d’administratifs et de lobbyistes œuvrent au mieux des intérêts des autres. Toujours les autres, jamais pour nous.

La France est petite, comparée aux empires qui nous regardent. Mais la grandeur ne se mesure pas en kilomètres carrés. Elle se mesure à la créativité, à l’influence, au dynamisme dont une nation est capable. Elle se mesurera à notre capacité à retenir sur notre sol les jeunes gens les plus doués, qui aujourd’hui s’exilent dans des pays plus attractifs que le nôtre. Pas même par intérêt, mais par désespérance. Nous avons déçu l’espoir de nos enfants, en dilapidant l’héritage de nos parents.

Nous voyons filer nos élites, remplacées par des malheureux sous-qualifiés en quête de protection sociale. L’immigration a longtemps été une chance pour la France : qui parmi nous n’a aucun ancêtre venu jadis en France, attiré par la lumière ? Elle est désormais un fardeau, ce ne sont plus les Lumières qui nous illustrent, c’est notre incurable naïveté. La générosité fonctionne désormais à sens unique : l’étranger qui vient a des droits, et on ne lui impose aucun devoir. Du coup, il se croit libre d’apporter avec lui sa part d’ombre — et même sa part de nuit.

Fini ! Faire renaître la France, c’est rallumer l’ambition, le travail, le mérite. C’est reconstruire ici les usines que nous avons imprudemment délocalisées ailleurs — et former les hommes qui y travailleront. C’est imaginer un système éducatif qui permette à chacun d’aller au plus haut de ses capacités. Et pas seulement à quelques privilégiés, qui se sont tout juste donné la peine de naître et d’habiter les beaux arrondissements, et se croient les légitimes héritiers des oligarques qui nous gouvernent. Ou plutôt, qui font semblant de gouverner, alors qu’ils se contentent d’obéir aux consignes que leur donnent leurs maîtres étrangers. Nous en sommes là : nos chefs d’État sont depuis des années les petits commissionnaires de leurs maîtres.

Le véritable danger, ce ne sont pas quelques milliers de malheureux qui ont tout quitté pour venir chez nous, et que nous intègrerons dès que nous aurons décrété la tolérance zéro. Ce sont les tyrans camouflés derrière les logos de compagnies et de banques avides, installées ailleurs, mais qui prétendent régenter notre cher vieux pays. Nous avons été pillés ? Faisons rendre gorge à ceux qui nous exploitent, débarrassons-nous de ceux qui nous piétinent. Nous avons des dettes ? Eh bien, ma dette, Monsieur du FMI, mets-la dans ta poche, et ton mouchoir par-dessus !

Je ne viens pas vous proposer la paix, mais la guerre. La guerre aux profiteurs, la guerre aux incapables, la guerre aux idéologues qui se parent de belles vertus pour mieux contenter leurs vices. La guerre aux fainéants, aux exploiteurs de générosité, aux menteurs, aux voleurs, et aux médias complices.
Cela fait beaucoup de monde. Mais en face, il y a un peuple— et c’est bien davantage. Vous êtes là deux cents, deux mille, dix mille, et le 10 avril, vous serez des millions. Si vous le voulez, vous le pourrez. 

Car à la différence de toutes les autres puissances, la force du peuple réside dans son imagination. Et lorsque monte la colère, lorsque revient l’envie de ressaisir ses avantages et de planter des têtes au bout des piques, cette imagination donne au peuple la capacité de réaliser tout ce qu’il a imaginé. Et ce peuple, il est là, devant moi, deux cents, dix mille, et des millions bientôt.

Jean-Paul Brighelli

PS. Bien sûr, cet exercice rhétorique est un canevas, sur lequel un nègre (pardon : une plume !) officiel saura broder (hmm… Igor Mitrofanoff saurait-il le faire ?). Mais surtout, qu’il ne fasse pas trop long. Qu’il se rappelle que Mirabeau a répliqué à l’envoyé du roi en une phrase, que les bulletins de la Grande armée ne faisaient que quelques lignes, que l’appel du 18 juin comptait à peine six petits paragraphes, et que l’art du discours consiste à signifier beaucoup en disant peu. Mais nous avons tellement tendance à confondre le quantitatif et le qualitatif…