mercredi 1 mai 2019

mercredi 1er mai

Aujourd'hui:  Bonne fête! Jérémie, Brieuc, .

 Saint Jérémie fut l'un des prophètes majeurs de la Bible hébraïque ou Ancien Testament. Il est l'auteur du Livre de Jérémie, et le Livre des Lamentations lui est attribué. Il était fils de Hilqiyahou, prêtre (kohen) à Anatoth, dans le territoire de Benjamin, à quelques kilomètres au nord de Jérusalem.

Saint Brieuc, patron des fabricants de porte-monnaie
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Cette journée mondiale tire son origine des mouvements ouvriers nés à la fin du XIXe siècle pour réclamer des journées de huit heures. Aujourd'hui, le 1er mai est un jour férié et est aussi appelé "Fête du Travail".


La plante à clochettes a toujours symbolisé le printemps et les Celtes lui accordaient un statut de porte-bonheur. Le 1er mai 1561, le roi Charles IX officialisa les choses. Ayant reçu à cette date un brin de muguet, il décida d'en offrir chaque année aux dames de la cour. La tradition était née.




Dicton du jour: Quand il pleut le 1er mai, les vaches perdent la moitié de leur lait.

citation du jour:
Nous naissons tous fous, quelques-uns le demeurent.
Samuel BECKETT.

Ça s’est passé un 01 Mai.

 1983 - Naissance de Alain Bernard, nageur francais. Médaillé d'or sur 100 m nage libre, d'argent sur le relais 4x100 m nage libre et de bronze sur 50 m nage libre aux Jeux olympiques 2008 à Pékin en Chine 
1993 : Pierre Bérégovoy met fin à ses jours à Nevers

  • Né le 23 décembre 1925 à Déville-lès-Rouen (Seine-Maritime)
  • Profession : cadre à la SNCF
  • Parti politique : Parti socialiste
  • Premier ministre d'avril 1992 à mars 1993
  • Décédé le 1er mai 1993  
Fils d’un immigré ukrainien commerçant, Pierre Bérégovoy est titulaire d’un brevet d'enseignement industriel, d’un CAP d’ajusteur et d’un CAP de dessinateur industriel.
Ouvrier fraiseur puis cadre à la SNCF, il s'engage en 1943 dans la Résistance puis dans les Forces françaises de l'intérieur. A la Libération, il est membre de la SFIO et de la CGT. Au sein de la SFIO, il s’oppose aux guerres coloniales. Lors de la scission de la CGT, il choisit de rejoindre Force Ouvrière.
En 1949, il entre au cabinet de Christian Pineau, ministre des Travaux publics et des Transports dans le gouvernement Henri Queuille, en tant que chargé des relations avec les syndicats.
Il participe à la fondation du Parti socialiste autonome (1958) puis du Parti socialiste unifié (1960). Il y rencontre Pierre Mendès-France dont il devient un proche collaborateur. Il rejoint le nouveau Parti socialiste dès 1969.Après l'élection de François Mitterrand en 1981, il est nommé secrétaire général de la présidence de la République. Il participe au choix d’une réduction du temps de travail de 40 à 39 heures sans perte de salaire.

Il devient ensuite ministre des Affaires sociales et de la Solidarité nationale dans le gouvernement Mauroy, de juin 1982 à juillet 1984. En 1983, il est de ceux qui plaident auprès du président de la République pour que la France sorte du système monétaire européen. En 1983, il est élu maire de Nevers.

Dans le gouvernement de Laurent Fabius, il occupe les fonctions de ministre de l'Economie, des Finances et du Budget de juillet 1984 à mars 1986.
Il est élu député de la Nièvre aux élections législatives de mars 1986, François Mitterrand lui léguant ainsi son fief.
Directeur de campagne de François Mitterrand lors de l’élection présidentielle de mai 1988, il devient, après la victoire de ce dernier, ministre d'État, ministre de l'Économie, des Finances et du Budget dans le gouvernement Rocard (juin 1988 à mai 1991).
Dans le gouvernement d’Édith Cresson, il conserve le même portefeuille, secondé par des ministres délégués (mai 1991 à avril 1992).
Dessin ou histoire du jour:



Activités à Ampus et dans les environs:


 Nos Marchés Provençaux 
par villages
 Aiguines   
mardi matin
 Aups   
mercredi & samedi matin, Place Fréderic Mistral
Cotignac   
mardi matin, Cours Gambetta et Cours Sigaud
 Entrecasteaux  
vendredi matin
 Les Salles sur Verdon   
jeudi matin
 Moissac-Bellevue 
dimanche matin, au Blaquets-Bas, à partir de 8h00
 Régusse  
dimanche matin
 Salernes  
mercredi & dimanche matin, Cours Théodore Bouge
 Sillans la Cascade  
pas de marché !
 Tourtour  
mercredi & samedi matin
 Villecroze  
jeudi matin, Place Général De Gaulle

1 ER MAI: TROIS COULEURS POUR UNE COLERE

Rouge, jaune, noir

1er mai: trois couleurs pour une colère




DU 30 AVRIL 2019

Les faits:Les organisations syndicales appellent à manifester dans les rues de Paris mercredi, pour la Fête du travail, à partir de 14 h 30 au départ de Montparnasse en direction de la Place d’Italie. Les Gilets jaunes ont prévu de se joindre au cortège. Quelques milliers de militants radicaux, désignés comme Black blocs, sont également attendus. L’année dernière, le 1er mai avait été marqué par des scènes de violence en marge du cortège.
Sur la palette du peintre, le noir, le jaune et le rouge ne se mélangent pas. Mais dans la rue ? Pour les forces de l’ordre et la majorité, le sujet est brûlant. De la réponse à cette question dépend l’ampleur des violences qui animeront ce 1er mai 2019. « Entre le nombre de manifestants traditionnels ce jour-là, les Gilets jaunes déterminés après cinq mois de mobilisation et les Black blocs qui ont pris confiance, le cocktail est redoutable », anticipait déjà début avril un député LREM.
La Fête du travail n’est plus seulement la traditionnelle journée de mobilisation des grandes centrales syndicales. L’année dernière, 1 200 Black blocs, selon la préfecture de police, avaient provoqué de violents affrontements dans les rues de Paris. « Le 1er mai n’a pas toujours été une journée muguet-manif », rappelle Paolo Stuppia, docteur en science politique à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. En 2006, après le défilé officiel, un cortège s’était élancé, laissant sur son parcours vitrines brisées et banques vandalisées, dans une ambiance de lutte post-contrat première embauche. « Le contexte joue pour beaucoup, juge Paolo Stuppia. En 2018, par exemple, des Blacks blocs avaient répondu à un appel international. L’idée était de venir à Paris célébrer les 50 ans de Mai-68. »
En 2019, la crise des Gilets jaunes peut-elle servir de nouveau point d’accroche aux casseurs ? « Un Black bloc ne se forme que s’il peut s’appuyer sur une foule empathique, énonce Sylvain Boulouque, historien spécialiste de la gauche radicale. En 2018, il s’est constitué devant le cortège syndical au milieu de 10 000 personnes. » Ce qui explique les craintes des pouvoirs publics pour ce 1er mai. Le « rouge » des syndicats constitués pourrait servir malgré lui de point d’appui au « noir ».
Haie d’honneur. L’inconnue vient du « jaune ». Les opposants à Emmanuel Macron entrés en lutte le 17 novembre peuvent-ils troquer leur chasuble contre une cagoule ? « Quand on a vu les copains commençaient à déserter les manifs, certains ont cherché à relancer le mouvement, confie Julien, un Gilet jaune de l’ouest de la France. Il y avait une sorte de fascination pour les Black blocs. J’ai vu certains manifestants se coller aux casseurs avec l’impression d’en être. » Les images de la haie d’honneur constituée par des Gilets jaunes aux Black blocs le 16 mars devant l’Arc de triomphe accréditent cette théorie d’un possible rapprochement.
Les points de convergence entre les deux mouvements ne manquent pas : refus d’un pouvoir vertical, critique du système, rejet des acteurs politiques et syndicaux. « Comme les participants des Black blocs, les Gilets jaunes s’intéressent moins aux clivages idéologiques abstraits qu’aux modes d’action et à l’auto-organisation », complète Raphaël Challier, docteur en science politique à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. A l’occupation de l’espace aussi : la rue ou les « zones à défendre » (ZAD) pour les Black blocs, les ronds-points pour les Gilets jaunes. La fraternité et la recherche d’une solidarité entre les manifestants les rapprochent également.
Cette proximité de fait, même si elle n’est ni massive ni idéologique, compliquera la tâche des forces de l’ordre mercredi
Quatre mois de luttes pourraient donc expliquer ce basculement dont l’ampleur est impossible à évaluer. « Le Black bloc est une pratique très marquée à l’extrême gauche issue de la mouvance autonome, ce qui n’était pas le cas des Gilets jaunes, plutôt situés à droite », juge Sylvain Boulouque. « Les images de répression policière ont pu provoquer la radicalisation de certains Gilets jaunes », poursuit Paolo Stuppia. Les contestataires des zones commerciales ont commencé par chanter La Marseillaise pour se retrouver à respirer du gaz lacrymogène le samedi après-midi.
Questionnaire. « Les personnes mobilisées dans le mouvement des Gilets jaunes ne peuvent être accueillies dans des organisations politiques constituées », explique Raphaël Challier, auteur d’une intéressante note de terrain, intitulée « Rencontres aux ronds-points », dans la revue La Vie des idées. Ça tombe bien : « Le Black bloc fonctionne selon un principe affinitaire. Si vous, à l’Opinion, souhaitez en constituer un, il vous suffit de vous habiller en noir, plaisante l’historien Sylvain Boulouque. Personne n’a d’autorisation à demander. Quant à l’apprentissage du savoir-faire militant, il ne faut pas avoir fait 25 ans d’étude pour savoir comment briser une vitrine. En deux mois, certains ont pu apprendre au contact de militants aguerris. »
« Dans un Black bloc, il peut y avoir de très petits groupes d’affinités bâtis, par exemple, autour d’un squat. On peut prendre part à une manifestation à leurs côtés. C’est plus difficile d’intégrer à long terme ce type de groupe », nuance le sociologue Paolo Stuppia. Surtout quand les deux parties ne se comprennent pas. En février, la tête d’affiche des Gilets jaunes, Priscillia Ludosky avait adressé un « questionnaire » à des Black blocs, leur demandant, par exemple, de se présenter et d’expliquer leur stratégie d’action. « Cette formation (en bloc) n’est pas préparée par un groupuscule, ni fantasmée par des personnes se révoltant contre la répression », avaient répondu ces militants, visiblement étonnés de la démarche.
Cette proximité de fait, même si elle n’est ni massive ni idéologique, compliquera la tâche des forces de l’ordre ce 1er mai. Dans une note publiée en juillet 2016, le centre de recherche de l’école des officiers de la gendarmerie nationale suggérait de s’inspirer du modèle allemand, «qui laisse aux services d’ordre des organisateurs des manifestations la gestion du simple cortège et aux forces de l’ordre celle des membres plus actifs tels que les Black blocs ». Plus facile à dire qu’à faire quand les groupes de manifestants ne sont plus deux, mais trois. Entremêlés.