mercredi 10 novembre
Aujourd'hui nous fêtons: Léon, Léonie, Lionel, Léona, Oreste, Baudolin.
Les Léon se distinguent par leur courage et leur clairvoyance autant que par la rapidité de leur jugement. Ils sont faits pour réussir, socialement et même souvent politiquement, de par leurs qualités d'orateur. Ces hommes à la personnalité très forte se montrent parfois trop autoritaires avec leurs proches.Le pape Léon 1er le Grand (440-461) a joué un grand rôle dans la chrétienté des premiers siècles.Léon 1er réunit le concile de Chalcédoine qui affirme la double nature du Christ en une personne. Il veut de la sorte répliquer à l'empereur romain de Constantinople qui a officialisé l'hérésie monophysite en 449 au concile (ou « brigandage ») d'Éphèse. Déjà, l'Orient et l'Occident s'éloignent l'un de l'autre...
L'année suivante, en 452, le pape va au-devant d'Attila, le roi des Huns, et le convainc de rebrousser chemin sans entrer dans Rome. Il a moins de chances avec les Vandales qui pillent la Ville éternelle en 455. Le pape obtient néanmoins de Genséric, leur roi, qu'il épargne la vie des habitants.
Dicton du jour: A la Saint-Léon, mets tes artichauts en monts.
Citation du jour: Les bons conseils pénètrent jusqu'au coeur du sage ; ils ne font que traverser l'oreille des méchants.
Proverbe chinois.Les photos du jour par un lecteur:
La première photo est en réalité un jardin sauvage très à la mode auprès des écologistes:
Le jardin sauvage, qualifié également de jardin naturel, est l'expression d'un choix visant à privilégier la conservation d'espaces naturels. L'activité humaine tente de coloniser la nature à des fins économiques, et par-là même réduit constamment les espaces hétérogènes propices à la biodiversité.
La deuxième photo complète harmonieusement les boules de neige à l'approche de Noël avec des objets divers de la vraie vie.
Mon ami lecteur n'est apparemment pas sensible à l'art moderne qui fait rêver et pourtant rien de plus beau que l'imagination dans l'art.
Que mon ami ne s'inquiète pas, la mairie fera le nécessaire quelques jours avant le passage du jury et obtiendra probablement sa 2ième fleur pour son originalité.
Dessin ou histoire du jour:
Marchés du jour:
LE MERCREDI LE MARCHE EST A
AUPS
DRAGUIGNAN
SALERNES
TOURTOUR
A VENDRE:
Activités:
Les activités sont indiquées à titre d'information. Compte tenu des nombreuses annulations encore constatées , nous vous conseillons de vérifier le maintien avant de vous engager.
SUR NOS ECRANS CETTE SEMAINE:
SEMAINE DU 30 septembre au
06 octobre
Pour
accéder au site: cliquez sur le lien ci après:
https://www.cgrcinemas.fr/draguignan-chabran/films-a-l-affiche/
Des évènements lors d'un 10 novembre:
10 novembre 496 : Bataille de Tolbiac
Quinze ans après son accession au trône, Clovis, roi des Francs saliens, reçoit un appel à l'aide de son homologue, le roi des Francs rhénans. Celui-ci est menacé par les Alamans, une tribu germanique à laquelle nous avons emprunté le nom de l'Allemagne. Le jeune roi accourt à son secours. Il veut prendre à revers les Alamans qui assiègent son allié dans la place forte de Tolbiac (en allemand, Zülpich), près de Cologne.
Mais peu avant son arrivée, son allié se rend aux Alamans et ceux-ci se retournent contre les Francs saliens, inférieurs en nombre. Le choc survient, croit-on, le 10 novembre 496.
Comme Clovis se retrouve en situation d'être défait, voilà qu'il lève les bras au ciel et implore le secours du Dieu de Clotilde, sa femme chrétienne. Il prend alors la résolution de se convertir en cas de victoire. À peine a-t-il fait ce voeu que le roi des Alamans est frappé à mort d'un coup de hache ! Les Alamans se débandent aussitôt. Clovis est vainqueur !
10 novembre 1982 : Mort de Leonid Brejnev et agonie de l'URSS
Leonid Brejnev, secrétaire général du PCUS (parti communiste de l'Union soviétique) meurt au Kremlin, à 75 ans, au terme d'une longue agonie, le 10 novembre 1982. Dans les années précédentes, le dernier « tsar communiste » a été contraint à des reculades humiliantes sur la question des missiles, en Afghanistan et en Pologne.
Après lui, l'URSS entre en agonie. Lui succède au Secrétariat général du parti communiste de l'Union soviétique (le poste-clé du régime) Iouri Andropov. Sous des dehors inquiétants (l'homme a présidé le KGB, la police politique, pendant 15 ans), Andropov est de fait conscient des impasses du régime et des méfaits de la corruption. Il tente de réformer le régime tout en luttant contre les dissidences de toutes sortes. Mais il n'a pas le temps d'aboutir.
Malade, il meurt à son tour le 9 février 1984. Du coup, le Comité Central fait machine arrière et nomme à sa place un vieux brejnévien, Constantin Tchernenko (73 ans). Il disparaît au bout d'un an. Les réformistes reviennent à l'assaut en imposant le 11 mars 1985 au Secrétariat général le dauphin d'Andropov : Mikhaïl Gorbatchev (54 ans). Deux jours plus tard, le 13 mars 1985, il est élu par le Soviet Suprême à la présidence du Praesidium, en fait à la direction du pays.
10 novembre 1938: Mort de Moustafa Kémal
19 mai 1881 à Thessalonique (Empire ottoman) - 10 novembre 1938 à Istamboul (Turquie)
Menacée de dépeçage suite à sa défaite dans la Grande Guerre de 14-18, lorsqu'elle s'appelait encore empire ottoman, la Turquie est sauvée par Moustafa Kémal.D'une énergie peu commune, noceur, grand buveur, indifférent à la religion et notoirement athée, ce stratège de talent veut bâtir une nation turque homogène.
Après avoir repoussé une armée d’invasion grecque, il chasse un million de Grecs dont les ancêtres étaient établis en Asie mineure depuis l’Antiquité, proclame la République turque, déplace la capitale à Ankara, abolit le califat, symbole de l'universalisme musulman, inscrit la laïcité dans la Constitution et supprime par voie d'autorité tous les symboles du passé ottoman, multiculturel et islamique...
10 novembre 2000: Mort de Jacques Chaban-Delmas (homme politique français) .
Jacques Chaban-Delmas, souvent surnommé « Chaban », né Jacques Delmasa le 7 mars 1915 à Paris 13e et mort le 10 novembre 2000 à Paris 7e, est un résistant, général de brigade et homme d'État français. Il est Premier ministre du 20 juin 1969 au 5 juillet 1972.Considéré comme l’un des « barons du gaullisme », il est notamment maire de Bordeaux de 1947 à 1995, ministre sous la IVe République et président de l’Assemblée nationale à trois reprises entre 1958 et 1988.
Chef du gouvernement sous la présidence de Georges Pompidou, il préconise une « Nouvelle société », d'inspiration centriste et sociale. Candidat gaulliste à l’élection présidentielle de 1974 à la suite de la mort de Georges Pompidou, il subit la concurrence du libéral Valéry Giscard d'Estaing et se voit éliminé dès le premier tour ; cet échec sera à l’origine du terme « chabanisation », un néologisme désignant la marginalisation rapide du favori d'un scrutin électoral.