lundi 1er avril
Aujourd'hui: Bonne fête! Hugues, Hugo, Valéry, Valérie, Valériane.
Dicton du jour: Pluie de Saint-Hugues à Sainte-Sophie, remplit granges et fournils
Le premier avril est une date associée aux blagues et aux canulars. Les origines de cette tradition sont obscures, mais il semblerait qu'elle date du XVIe siècle, en France.
En 1564,Charles IX, roi de France, décide de fixer la date de la nouvelle année au 1er janvier (demande déjà formulée dans l'édit de Paris de 1563, complétée de cadeaux sans grande valeur, et notamment des poissons au premier avril.
En 1564,Charles IX, roi de France, décide de fixer la date de la nouvelle année au 1er janvier (demande déjà formulée dans l'édit de Paris de 1563, complétée de cadeaux sans grande valeur, et notamment des poissons au premier avril.
Certains, réfractaires au nouveau calendrier ou désirant semer le doute sur la date réelle de la nouvelle année, gardèrent la pratique de s'offrir des petits cadeaux sans grande valeur, et notamment des poissons au premier avril.
D'autres tours faits aux autres sont également "acceptés" ce jour-là, si les anonymes font des blagues le premier avril, il est également habituel de trouver des canulars dans la presse, sur internet, à la radio ou encore à la télévision.
Ça s’est passé un 01Avril.
Dessin ou histoire du jour:
1905 : Naissance d'Emmanuel Mounier, fondateur de la revue "Esprit" (mort le 22 mars 1950).
1939 : Fin de la guerre d'Espagne.
1958 : Fondation du prix Médicis.
1984 : Première victoire d'une femme dans une course de Tiercé, Darie Boutboul.
1991 : Pose de la première pierre de la cathédrale d'Evry.
1994 : Mort du photographe Robert Doisneau.
2001 : Arrestation à Belgrade de l'ancien président yougoslave Slobodan Milosevic.
2002 : Les Pays-Bas deviennent le premier pays au monde à reconnaître l'euthanasie.
2010 : L'école primaire devient obligatoire en Inde.
Quand on vous dit Doisneau, vous pensez immédiatement « photo de Paris », « cliché noir et blanc » ou encore « scènes de la vie quotidienne ». Pour cause : le photographe français Robert Doisneau a passé sa carrière à capturer la Ville Lumière d’après-guerre dans son plus simple et authentique appareil. Des milliers de portraits d’artisans, de bistrotiers, de gamins des rues ou d’amoureux se bécotant sur les faubourgs que l’artiste a immortalisés sur pellicule. Et dont certains sont visibles en ce moment à Bercy Village.
Le poète Prévert disait d’ailleurs de cet enjoliveur de l'ordinaire : « C’est toujours à l’imparfait de l’objectif qu’il conjugue le verbe photographier. » Bref, Doisneau était un virtuose du viseur qui avait fait de l’obturateur sa plume pour composer une ode à l’existence où se mêlent tendresse, nostalgie de même qu’un brin d’ironie.
Ainsi, Robert Doisneau guette l’anecdote visuelle comme nous épions celles qui se cachent derrière ses chefs-d'œuvre. C'est donc en toute logique que l'arroseur se devait d'être arrosé, obligé de passer par le prisme de notre curiosité. Et, aujourd’hui, ce sont donc les petits secrets bien gardés de son œuvre la plus fameuse, ‘Le Baiser de l’Hôtel de Ville’, que nous allons vous dévoiler.
1. Vraie-fausse spontanéité
A la vue du ‘Baiser de l’Hôtel de Ville’ – datant de 1950 –, on ne peut s’empêcher de sentir son petit cœur de guimauve fondre en se disant : « Qu’ils sont mignons ces deux tourtereaux pris sur le vif par Robert Doisneau. » Eh bien préparez les mouchoirs car un mythe va s’effondrer : ce baiser, bien que vrai, n’a en effet rien de spontané.
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