jeudi 9 juillet 2020

JEUDI 09 JUILLET 

AUJOURD'HUI NOUS FÊTONS: Augustin, Amandine, Irma, Hermeline, Hermine.

Les Amandine sont perpétuellement en quête de nouveaux succès. Elles réussissent tout ce qu'elles tentent. Seuls les grands espaces et les grands projets peuvent leur convenir. Elles sont alors capables de motiver leur entourage qui n'hésitera pas les suivre.

Célébrations & évènements du jour

. 9 juillet : Journée de la destruction des armes légères

DICTON DU JOUR: 
Le soleil de juillet travaille pour deux.

CITATION DU JOUR: 
Ne faites pas la porte plus grande que la maison.
Proverbe anglais.

A TABLE! 


Le Labo de FREDO: 46 Rue Neuve 83111 AMPUS. Tel: 06 60 74 87 88

Du 1 juillet et jusqu’au 31 août, Le Labo de Frédo sera ouvert tous les jours uniquement le soir à partir de 19h
Livraison et à emporter de 19 à 23h
Sur place avec mise à disposition d une table de 19 à 23h
Toujours sa carte de 19 pizzas
Plats spéciaux sur commande : Ravioli, gnocchi, tagliatelles, risotto .


LES PHOTOS DE DORIANE:
La lavande et les champs de sauge des prés.. un vrai bijou éphémère , il faut s'y rendre vraiment pour vivre le sentiment d'apaisement merci aux agriculteurs et Sylvie pour les photos et ce partage à bientôt Doriane Boilly




DESSIN OU HISTOIRE DU JOUR:





Volcan d'Osorno surplombant le lac Llanquihue au sud du Chili

Avec environ 854 kilomètres carré, Llanquihue, le deuxième plus grand lac du Chili convient parfaitement à ce qui surplombe majestueusement ses rives. Le volcan Osorno est l'un des titans des Andes chiliennes, et une véritable icône de son pays. Ce volcan actif est fréquemment comparé au Mont Fuji au Japon en raison de sa forme conique et sa calotte enneigée. Cependant, contrairement au Fuji, l'Osorno conserve son saupoudrage blanc toute l'année. Bien qu'il ne culmine « qu'à » 2 651 mètres (par opposition au plus de 3 657 mètres du Fuji), le sommet de l'Osorno est enveloppé de glaciers et absorbe l'humidité abondante canalisée dans cette région côtière par les modèles de précipitations maritimes.
MARCHES DU JOUR:


 CA S'EST PASSE UN 9 JUILLET:


1934 - Naissance de Pierre Perret, auteur-interprète, français
 1909 - Naissance de Paul Ricard, industriel français (7 novembre 1997)



Naissance de Hassan II

9 juillet 1929 à Rabat (Maroc) - 23 juillet 1999 à Rabat (Maroc)
Biographie  Hassan II
Fils du roi Mohammed V, le restaurateur de l'indépendance du Maroc, Hassan II lui succède le 26 février 1961. Il promulgue une Constitution l'année suivante mais n'en dirige pas moins le pays d'une main de fer, sans reculer devant l'élimination de ses adversaires ou opposants comme Mehdi Ben Barka et son propre ministre de l'Intérieur Mohamed Oufkir.


À sa mort, son fils aîné n'étant pas apte à gouverner, c'est son deuxième fils qui lui succède sous le nom de Mohammed VI, devenant à 35 ans le 23e souverain de la dynastie alaouite. Jouisseur et lymphatique, le nouveau souverain  se signale par une insondable inculture. Peu soucieux de ses devoirs, il va diriger le royaume cahin-caha...



ACTIVITES A AMPUS ET DANS LES ENVIRONS:

CHATEAUDOUBLE:
 SOIRÉE REPAS MOULES FRITES au Cercle Samedi 11 Juillet à partir de 19h !! 
 Moules- frites/ glace / vin à discrétion  Ambiance musicale

20 euros membres / 22 euros Non membres - 
 Nombres de places limitées, pensez à réserver avant Jeudi soir:
 Par mail (cercle.martin83@gmail.com)
 Par téléphone: 0494709160 ou 0629148922
 Par Facebook via messenger sur la Page du Cercle St Martin



APPORTEZ VOS COUVERT !!


LE MUY:




TOURTOUR:
Œuvres de Jean Rolland : ouverture de la "Galerie Grande" le 3 juillet à Tourtour




POURQUOI LA DEMOCRATIE PASSE UN MAUVAIS QUART D'HEURE




Affaires des écoutes du PNF: pourquoi la démocratie passe un sale quart d'heure?

Par  

Atteinte aux droits de la défense, mise à mal de la séparation des pouvoirs, abstention massive, la démocratie passe un sale quart d'heure. Il est urgent de réagir.

Quelle bizarrerie! Aucune des dispositions de notre Constitution ne garantit de manière formelle les droits de la défense et le rôle des avocats. Tous les présidents de la Ve République ont fait en sorte de laisser une trace dans notre loi fondamentale mais, de manière étrange, aucun d'entre eux n'a songé à ces questions alors qu'il s'agit de marqueurs fondamentaux dans une société qui se veut démocratique. En 2009, ce vide institutionnel parut si vertigineux à Jean-Louis Debré, alors président du Conseil constitutionnel, qu'il jugea nécessaire de mettre quelques points sur les ''i'' dans un discours prononcé à l'occasion de la rentrée du Barreau de Paris. Il précisa alors que, faute de texte, "le Conseil constitutionnel avait consacré le caractère constitutionnel des droits de la défense dès les années 1970" et les avait rattachés à ''la garantie des droits" proclamée par l'article 16 de la Déclaration de droits de l'Homme de 1789. Puis il ajouta que le Conseil avait développé un droit constitutionnel de l'avocat, précisant que "le recours et l'assistance d'un avocat constituent un droit constitutionnellement surveillé et garanti par le Conseil constitutionnel".
Il faut croire qu'un certain nombre de magistrats du Parquet national financier (PNF) sont ignorants de ces règles édictées par notre juridiction suprême ou ont tout simplement décidé de s'en affranchir dans l'affaire dite ''Bismuth'', dossier judiciaire dans lequel l'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, est poursuivi pour corruption et trafic d'influence. Il ne s'agit pas ici de se prononcer sur le fond de l'affaire mais de s'interroger sur les moyens mis en œuvre par le PNF au cours de l'enquête pour identifier un informateur qui aurait appris à l'ancien chef de l'Etat et à son avocat Thierry Herzog qu'ils étaient sur écoute. Pendant cinq ans, du début de l'année 2014 à la fin de l'année 2019, comme le révèle Le Point paru le 25 juin dernier, le PNF pratique une traque téléphonique secrète qui le conduit à écouter un nombre incroyable d'avocats, pour la plupart des ténors du Barreau, et à éplucher leurs factures téléphoniques, prenant ainsi connaissance de tous les appels qu'ils ont donnés ou reçus, leur durée, les numéros de leurs correspondants, les lieux d'appel.
Naturellement, les avocats victimes de ces écoutes s'indignent, à l'image de Eric Dupond-Moretti, dénonçant une "barbouzerie" et une violation du secret professionnel, de la vie privée et de la correspondance. Mais c'est une tempête qui devrait se lever au delà de ces indignations justifiées, car ce sont tout simplement des droits fondamentaux, reconnus par le Conseil constitutionnel, qui sont bafoués par la Justice en charge, précisément, d'en assurer le respect. Nul ne peut donc se désintéresser de ce qui vient de se passer. Qu'importe que l'on apprécie ou pas Nicolas Sarkozy, tous les Français sont concernés quand un droit fondamental est piétiné. Le Parquet national financier a ignoré à la fois les droits de la défense et le rôle des avocats. Que reste-t-il de ces droits lorsqu'ils sont violés? Rien. La confidentialité des relations entre un avocat et son client fait partie des droits intouchables de la défense, tout comme le secret professionnel de l'avocat. Dans sa démarche, le travail du PNF a quitté les rivages de la justice et pris un tour politique qui n'a rien à voir avec l'état de droit. Le constat est d'autant plus préoccupant que les récentes révélations de l'ancien procureur du Parquet national financier, Eliane Houlette, sur les pressions de sa hiérarchie dans l'affaire Fillon ont déjà semé un grand trouble sur l'indépendance de la Justice.
On détricote l’état de droit

Traiter ces affaires à la légère sous le prétexte qu'elles concernent des hommes politiques serait une grave erreur. La Justice est un des trois grands piliers de la démocratie avec l'Exécutif et le Législatif. Plus qu'eux encore, elle se doit d'être insoupçonnable. Nous sommes loin du compte dans ces trois domaines. Le pouvoir judiciaire se décrédibilise à présent lorsqu'il s'affranchit des règles d'impartialité qui le régissent. Il ne respecte plus l'état de droit dont il est pourtant le garant. Inquiétant spectacle. Notre démocratie, déjà politiquement vacillante quand on voit l'évolution affolante de l'abstention au fil des scrutins (plus de 60% ce dimanche 28 juin pour le second tour des élections municipales), s'affaiblit jour après jour sous nos yeux en raison du comportement de ceux chargés à la fois de la mettre en œuvre et de la préserver. L'état de droit n'est pas une variable d'ajustement quand on exerce le pouvoir ou lorsqu'on rend la justice. Il s'impose à tous et c'est un devoir sacré que de le préserver.
Hélas, il se détricote de plus en plus ! Avec, pour corollaire, l'affaissement de l'indispensable exemplarité des pouvoirs publics pour convaincre les citoyens de se plier aux règles du vivre ensemble, de défendre l'intérêt général, d'accepter naturellement nos principes constitutionnels. L'autorité des pouvoirs est de plus en plus ébranlée et les transgressions de l'état de droit prolifèrent. On l'a vu avec les gilets jaunes, on l'a revu avec les manifestations antiracistes, on le voit tous les jours autour de nous. C'est un immense danger car peuvent jaillir des revendications autoritaires qui, au nom de l'ordre, se moqueront plus encore de cet état de droit sans lequel la démocratie n'existe pas. Il n'est pas trop tard pour en finir avec ces errements mais il est déjà bien tard quand les juges se font justicier et que s'estompe la séparation des pouvoirs. Alors on pense à l'auteur de l'Esprit des Lois et l'on crie: Montesquieu au secours, ils sont devenus fous !