mardi 29 juin 2021

  Mardi 29 juin

Aujourd'hui nous fêtons:  Pierre, Paul, Emma.


 Pierre, du latin petrus, de petra, "pierre", traduction de l'hébreu kephas, de keph, "rocher".

Les Pierre sont d'une pièce, imperméables aux conseils et aux pressions. Ils marchent droit vers le but qu'ils se sont fixé, écartant les importuns et les obstacles qui se dressent sur leur route. Conscients de leurs qualités, ils ne brillent pas par leur modestie et se montrent souvent méprisants à l'égard des autres. Qu'on les déteste ou les admire, ils sont remarquables de vitalité. En amour, leur séduction est grande, le jeu du flirt les excite, la conquête elle-même les déçoit.

Paul, du latin paulus, "petit"

 Les Paul sont, sous des abords un peu rudes, d'une grande générosité. Ils aiment le monde et adorent les voyages. Mais ils s'emballent facilement et critiquent parfois un peu rapidement. Ils s'intéressent à tout et leur ténacité est remarquable. Mais leur soif de savoir est limitée car ils se diversifient beaucoup trop. Leur sérieux est contrebalancé par leur esprit fantaisiste et imaginatif.

C'est leur fête : Pierre et Paul

L'Église unit dans une même fête les deux principaux fondateurs du christianisme.

Pierre est le disciple du premier jour. C'est un simple pêcheur de Galilée dont le vrai nom est Simon. Il adoptera le surnom de Pierre (d'après le substantif « pierre », qui se dit Kepha en araméen, Cephas en grec et Petrus en latin), après que le Christ lui aura dit un jour les mots célèbres : « Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Église ». Pierre deviendra naturellement le chef de la première communauté chrétienne, le premier pape en quelque sorte (du mot grec pappas qui signifie père). Victime de la persécution de Néron, il aurait été inhumé sous l'emplacement actuel de la basilique Saint-Pierre de Rome.

Paul est un Juif de la diaspora, un citoyen romain tardivement converti qui n'aura de cesse de répandre le message du Christ parmi les « Gentils », les non-juifs.

Dicton du jour: A la Sainte-Emma, tes fourrages en bas.

Citation du jour: Celui qui excelle ne discute pas, il maîtrise sa science et se tait.

Li Eul, dit Lao-Tseu

La photo du jour par Gilles de Laclos:

Lavoir de Tourtour


Dessin ou histoire du jour:

La poésie de Flore

n

Tu as cette douceur qu’ont les ailes des anges,
Rien que de les frôler me plonge dans l’extase,
Pour les autres cela pourrait paraître étrange
Mais moi je saurais faire de toute chose table rase
Pour les toucher encore et m’y envelopper,
Tu as cette beauté d’un ciel bleu sans nuages
Dans lequel chaque jour j’aimerai me noyer
Et nous embarquerions pour un ultime voyage
Nos ailes de géants dans la joie déployées.
Tu as cette bonté et cette bienveillance
Qui m’ont rendues la force d’à nouveau embrayer
Vers un chemin bordé de brassées d’espérance.
Tu es mon âme sœur, mon amour, mon ami,
Que serais-je sans toi, que serai-je devenue ?
Je serais cet oiseau fragile tombé du nid,
Si ce jour de printemps tu ne m’avais pas vue.
Flore


Marchés du jour:

LE MARDI LE MARCHE EST A

AIGUINES

FIGANIERES

LORGUES

BROCANTES ET VIDE-GRENIERS : 


Villecroze

St Raphaël: Brocante professionnelle


EXPOSITIONS:

TOURTOURAtelier- Galerie LA TOURTOURAINE
Du 15 au 30 juin: Josette et Marianne DIGONNET

Photographies/ Gravures

BARGEME: KALEIDOSCOPE/ ELSA 25 Sculpteur Tel: 07 62 62 19 23
du 5 juin au 5 septembre tous les jours sauf lundi & mardi.

DRAGUIGNAN: Exposition Mireille PORRO
Au club informatique MICAD Adresse : 120 Boulevard des Fleurs, 83300 Draguignan
du lundi au vendredi 14h à 18h

DRAGUIGNAN: Exposition AFRIKA du 15 au 30 juin
M'KIKI, Phillipe ROSSI, Matie Françoise VICTOR, Martine BONNET
Les Cabocharts: 9 Rue de Trans
Mardi au samedi 15h à 18h & Mercredi et samedi de 12h à 12h00.

DRAGUIGNAN: Exposition d'art singulier Danielle JACQUI
du mardi au samedi sur Rendez- vous: 04 94 84 54 31.
Chapelle St Sauveur ( près de la tour de l'horloge

SALERNES: Terres sauvages. Maison de la céramique
du 19 juin au 31 juillet

DRAGUIGNAN: ULYSSE: Voyage dans une Méditerranée de légendes
Du 4 juin au 22 août. da mardi à dimanche de 10h00 à 19h00.

Hotel des expositions Adresse : 1 Boulevard Maréchal Foch, 83300 Draguignan

Abbaye de La Celle: ( Près de BRIGNOLES) Expo à l’Abbaye de La Celle...

Pour la première fois, le Département dévoile au public l'Abbaye de La Celle dans sa forme la plus complète avec les quatre galeries du cloître des moniales et les salles restaurées de l’aile ouest. Outre l’exposition permanente, le Département propose, pour la réouverture, l’exposition VILLAE, Villas Romaines en Gaule du Sud jusqu’à la fin octobre 2021. Pas moins de 140 pièces et objets archéologiques exceptionnels seront exposés. Certains, très rares, invitent le public à plonger de manière privilégiée au cœur de l’histoire de la Gaule antique dans ce haut lieu historique médiéval.


CALLAS: Féfède et Orelio 
 Losque le métal maîtrisé et la couleur sublimée s'assemblent. 
Du 22 juin au 4 juillet de 10h à 18h au four à pain

Contact: 06 87 39 84 47



Des évènements lors d'un 29 juin:

29 juin 1577: Naissance de Pierre Paul Rubens

29 juin 1577 à Siegen (Allemagne) - 30 mai 1640 à Anvers (Belgique)

Biographie Pierre Paul Rubens

Pierre Paul Rubens découvre en Italie les pionniers du baroque : Le Caravage, Carrache,... avant de s'établir à Anvers, la ville de ses parents.

Fervent catholique et homme généreux (fait assez rare parmi les grands peintres !), il exprime à travers ses oeuvres un hymne à la vie et au Créateur, dans l'esprit baroque. Il croule sous les commandes de toute l'Europe et, dans son atelier, forme avec bienveillance de nombreux élèves, dont Anton Van Dick et Jacob Jordaens. Il mène des missions diplomatiques qui lui valent d'être anobli par le roi d'Angleterre Charles 1er. Il compose aussi pour la reine de France Marie de Médicis une série de tableaux à sa gloire, aujourd'hui au Louvre. Après la disgrâce de la reine, il lui restera malgré tout fidèle...

À sa mort, à 67 ans, Rubens laisse une oeuvre abondante et diverse qui fait de lui le plus grand peintre de l'art baroque et lui vaut le surnom de «Prince de la Peinture».

29 juin 1775: Mort de Lucien Bonaparte (Luciano)

21 mars 1775 à Ajaccio - 29 juin 1840 à Viterbe (Italie)

Deuxième des quatre frères de Napoléon Ier, Lucien est aussi le plus doué de tous. Comme Napoléon, il étudie au collège d'Autun puis à l'École militaire de Brienne. Il entre en 1797 au Conseil des Cinq-Cents et devient le président de l'assemblée. À cette tribune, il jouera un rôle capital lors du coup d'État du Dix-Huit Brumaire. Bonaparte, devenu Premier Consul, en fera son ministre de l'Intérieur puis le nommera ambassadeur à Madrid pour négocier le ralliement du roi Charles IV à la France.

Mais ses relations avec Napoléon allaient très vite se gâter du fait de son mariage avec une roturière, veuve d'un agent de change, et de son hostilité à la dictature. En 1804, refusant la couronne d'Italie, il se réfugia auprès du pape Pie VII puis à Canino, près de Viterbe, érigé en principauté par le pape. Pour échapper à l'arrivée de Napoléon en 1810, il s'embarque pour les États-Unis mais est capturé par les Anglais. Libéré en 1814, il revient auprès de Napoléon, qu'il tente en vain d'assumer la dictature ! Après quoi, il prit sa retraite en Italie.

29 juin 2015: Mort de Charles Pasqua 


Charles Pasqua  né le 18 avril 1927 à Grasse (Alpes-Maritimes) et mort le 29 juin 2015 à Suresnes (Hauts-de-Seine), est un homme politique français.

Résistant à l'âge de quinze ans, il est ensuite militant gaulliste dans le sud de la France et vice-président du Service d'action civique (SAC), une association controversée au service du général de Gaulle. En 1968, il s'implante politiquement dans les Hauts-de-Seine, où il devient député puis sénateur et président du conseil général.

Participant à la fondation du RPR, il est un conseiller influent de Jacques Chirac, dont il s'éloigne par la suite. Il est ministre de l'Intérieur lors des deux premiers

gouvernements de cohabitation, de 1986 à 1988 et de 1993 à 1995. Son activité ministérielle est marquée par la répression des manifestations contre le projet de loi Devaquet, ses actions contre le terrorisme et les lois Pasqua-Debré sur l'immigration et la nationalité française.

Souverainiste, il milite pour le « non » au référendum de 1992 sur le traité de Maastricht et crée ensuite le Rassemblement pour la France (RPF), qui arrive en deuxième position aux élections européennes de 1999. Après avoir été député européen, il revient au Sénat, où il siège de 2004 à 2011 en tant qu'apparenté au groupe UMP.

Mis en cause dans plusieurs affaires politico-financières, il est relaxé à quatre reprises et condamné deux fois à de la prison avec sursis.

LA MASCARADE REGIONALE ET L''INERTIE BUREAUCRATIQUE

 


La mascarade régionale et l’inertie bureaucratique

par H16



Voilà, le second tour de la péniblerie électorale régionale est maintenant terminé et le peuple français va pouvoir reprendre le cours des quelques activités qui ne lui sont pas encore interdites ou surtaxées.

Soyons franc : tout a déjà été dit sur le premier tour, sa participation rikiki et les peu nombreux votants dont la composition générale, plutôt du côté des retraités que des étudiants, autorise la classe jacassante à de pénétrantes analyses sociopolitiques sur le mode « les jeunes ne sont plus citoyens » et autres poncifs du même acabit.

Et il est vrai qu’avec 80% des moins de 35 ans qui se sont abstenus, on pourrait arriver à cette conclusion si on poussait l’indigence intellectuelle à s’arrêter là. Au passage, cela veut dire que le grotesque pari « McFly & Carlito » du chef de l’État est donc raté, ce que bien peu de journalistes semble vouloir admettre malgré l’évidence et les sondages fébriles mentant le contraire.

La remise en question des sondages n’étant pas pour tout de suite, comme, du reste, sur les 10 dernières élections au moins, on devra se contenter des pleurnicheries habituelles des médiocres chroniqueurs officiels de la vie politique française sur la perte de civisme, les dangers qui pèsent sur la démocratie et sur le peu d’implication des Français dans ces régionales.

Bien tristement, la réalité pragmatique n’est pas lâchée sur les plateaux, tout juste est-elle édulcorée en évoquant un contexte (sanitaire en l’occurrence) qui n’a pas aidé ni la campagne ni le vote, et un niveau de pouvoir (régional) qui n’est pas suffisamment clair pour le citoyen qui ne voit donc pas forcément ce pour quoi il vote.

Pourtant, on aurait gagné à dire les choses en face, et de préférence aux brochettes de clowns venus palabrer sur les plateaux et qui ont surtout profité de l’occasion pour (au choix) se chamailler sur des différences d’opinions nanométriques et sans grand intérêt, ou pour célébrer leur victoire avec toute la retenue calculée dont ces hypocrites sont capables entre deux coupettes de champagne payé avec l’argent gratuit des citoyens, abstentionnistes compris.

Disons-le carrément : s’il y a eu une telle abstention, c’est bel et bien parce que les Français n’ont rien à carrer de ces élections régionales.

D’une part, ce niveau de pouvoir ne sert absolument à rien comme l’a amplement prouvé le remaniement de ces régions qui n’a débouché sur absolument aucun changement palpable pour ces citoyens. Ginette du service Compta de l’ancienne région Poitruc-Machin a peut-être été fusionnée avec le service Compta & Finance de l’ancienne région Limouchose pour rejoindre en fanfare la naissance de la région Nouvelle-Dépense, mais franchement, tout le monde (à part Ginette, et encore) s’en tamponne assez vigoureusement : la facture globale n’a fait qu’augmenter, et les attributions budgétaires et de compétences, déjà passablement bordéliques, ont simplement gagné en complexité.

D’autre part, ces régions se contentant de gérer (mal) et de distribuer (encore plus mal) le pognon gratuit des autres en provenance directe et exclusive de l’État, les présidents de ces fromages républicains sont essentiellement des comptables chargés d’asperger en fonction de critères très vaguement politiques la manne fiscale sur laquelle ils n’ont que peu de leviers. On comprendra que l’intérêt du citoyen dans ces tubulures en coulisses soit particulièrement modeste.

Enfin et surtout, le citoyen a maintenant compris que son vote importe très peu.

Si ce vote est pratique pour le citoyen afin de virer l’un ou l’autre incompétent, arrogant ou crétin qui aurait malgré tout réussi à choper le pouvoir, le vote qui permet de déterminer une politique et une orientation pour le pays semble s’être évaporé quelque part dans les dernières décennies.

Oui, le réalisme pousse à constater que voter ne sert plus qu’à éliminer quelques nuls parmi les enfilades d’arrivistes plus ou moins habiles qu’on nous présente régulièrement ; croire que voter permettrait d’orienter le pays, de réformer l’une ou l’autre administration serait d’une naïveté confondante.

Et pour cela, il suffit de constater que les trois derniers présidents en exercice, à la plus haute fonction de l’État et donc théoriquement disposant du plus large pouvoir, ont été parfaitement incapables de faire dévier la trajectoire néfaste du pays. Ils ont parfois un peu modifié l’assiette du bolide dans sa trajectoire parabolique descendante, mais ont tous été infoutus d’en changer la destination finale (le sol).

Certains seront tentés d’apporter moult exemples de réformes soi-disant nécessaires, courageuses, importantes, marquantes ou que sais-je pour montrer que, mais si, mais si, tel président et son gouvernement ont réellement influé sur le destin du pays. Les leurres médiatiques et politiques, les rhétoriques plus ou moins efficaces des partis servent précisément à ça : faire croire que ces bouffons ont, effectivement, un impact.

Les dernières crises montrent qu’il n’en est rien : la direction générale du pays, le trajet qu’il suit et sa vitesse actuelle tiennent beaucoup, beaucoup plus de l’inertie qu’il a acquise il y a plusieurs décennies que des testiculations présidentielles (impressions de gesticulations tout en ne glandant rien). Regardez les choses en face : alors que le pays était au devant d’une crise majeure, alors que son petit Président est même monté à la télé pour déclamer, en zozotant avec gravité, que nous étions en guerre, et que l’État allait tout mettre en œuvre (quoi qu’il en coûte) pour juguler le pire, alors qu’une mobilisation de toutes les administrations, de toutes les bureaucraties était à l’ordre du jour (et le mot ordre ici n’est pas rhétorique), … tout ce qui pouvait merdouiller mollement l’a fait dans des petits prouts gras.


Eh oui : malgré l’intervention du Président, malgré tout un gouvernement tendu comme un seul homme dans le but d’organiser une réponse adaptée à la crise sanitaire, absolument rien n’a fonctionné correctement. Chaque administration, chaque bureaucratie, chaque strate de l’État s’est habilement employée à nouer les lacets des autres. Chaque administration, chaque bureaucratie, chaque strate de l’État a consciencieusement appliqué les milliards de procédures débiles qu’elles ont minutieusement construites depuis cinquante ans. Chaque administration, chaque bureaucratie, chaque strate de l’État a agi de façon à peu près individuelle, sans coordination d’ensemble, dans le but de conserver sa parcelle de pouvoir, de minimiser ses responsabilités et tout travail qui lui incomberait et de maximiser son budget.

Les immobilismes crétins, les idées idiotes, les procédures à la con, les interdictions ubuesques et les règlements ineptes se sont donc multipliés dans un véritable ensemble symphonique d’inutilité bureaucratique quintessentielle pour garantir que le beau volontarisme du mirliflore présidentiel se traduise au final par un petit zéphyr tiède. Et tout ça, pour une crise majeure ouverte avec une véritable déclaration de guerre, alors même que chaque Français (en ce compris chaque échelon de chaque administration) avait bien compris l’enjeu et l’importance de l’action décisive…

Imaginez le niveau de néant chimiquement pur que doivent produire ces mêmes administrations lorsqu’il s’agit d’une énième réforme lancée par un gouvernement (ô combien temporaire) pour un sujet qui ne mobilise qu’un ou deux ministres, avec éventuellement un « Grenelle » et un numéro vert (ou deux)…

Les Français ont compris que, quel que soit leur vote, la petite musique de l’État providence allait continuer, cahin-caha, que les louanges du collectivisme continueraient d’être chantées, de même qu’ils commencent à comprendre que l’épouvantail RN n’est que ça, un épouvantail qui, confronté à la même administration pachydermique obèse, ne pourra pas plus faire de réforme que les douzaines d’autres guignols avant eux.

Ne votant plus que pour éjecter les usés, les nuls et les imbéciles, ils ne se déplacent plus pour donner un avis dont, par inertie bureaucratique, personne n’a rien à foutre : les politiciens ne les écoutent pas hors campagnes électorales, et les journalistes ne sont plus payés pour ça depuis un demi-siècle. Au final, personne ne tient compte des votes.

H16