jeudi 14 janvier 2021

 Jeudi 14 janvier

Aujourd'hui nous fêtons: Ninon, Nina, Félix, Macrime.

 Les Nina sont très actives et parfois un peu brusques verbalement, mais elles sont sensibles et attachantes. Précises et sincères, on peut se reposer sur elles. Elles apprécient les mondanités mais se sentent proches de la nature, des exutoires très différents à leur trop plein d'énergie.

C'est sa fête : Félix de Nole

Le calendrier grégorien fête en ce jour Nina, une sainte inconnue, mais aussi Félix de Nole (d'après une ville des environs de Naples). Ce prêtre fut martyrisé à l'époque de l'empereur Dèce (IIIe siècle) et son tombeau devint un lieu de pèlerinage célèbre aux premiers siècles de la chrétienté.

Dicton du jour: Soleil de sainte Nina, pour un long hiver rentre ton bois.

Citation du jour:  "Chacun abonde en son sens. "

Origine : Proverbe français de Rabelais ; Tiers livre (1546)
Explication : La variante moderne de ce proverbe est la suivante Chacun voit midi à son clocher . Autrement dit, chacun défend ses propres intérêts avant les intérêts des autres.

De quand date le franc ?
Le franc a été créé le 5 décembre 1360, à Compiègne, par le roi Jean II. Cette nouvelle monnaie est de la même valeur que la monnaie existante, la livre tournois
Disparition:

Décès de la députée et ancienne ministre Marielle de Sarnez 

Mme de Sarnez, qui souffrait d'une leucémie, est morte mercredi à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière. Députée MoDem et ancienne ministre des

Affaires européennes d'Emmanuel Macron, elle était présidente de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale
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Bras droit de toujours

Silhouette longiligne, cheveux blonds, allure décontractée chic - veste, jean et baskets - Marielle de Sarnez a partagé sa vie politique entre Paris et l'Europe. Élue municipale dans la capitale, après avoir fait alliance avec Nathalie Kosciusko-Morizet, elle est aussi députée européenne de 1999 à 2017.

Sa nomination en mai 2017 dans le premier gouvernement d'Edouard Philippe comme ministre des affaires européennes aurait dû être le couronnement de sa carrière. Mais elle ne restera en poste qu'un mois et quatre jours. L'ouverture en juin suivant d'une enquête préliminaire du parquet dans l'affaire des emplois présumés fictifs des assistants des députés européens du parti centriste la conduit à démissionner tout comme François Bayrou, éphémère ministre de la Justice.

Investie dans la foulée aux législatives par LREM, elle est élue députée de Paris (11e circonscription) et prend la présidence de la prestigieuse commission des Affaires étrangères de l'Assemblée. En décembre 2019, Mme de Sarnez a été mise en examen comme eurodéputée pour «détournement de fonds publics», pour avoir utilisé son ancienne assistante Karine Aouadj à des tâches personnelles bien qu'elle fut rémunérée sur des fonds européens.

Reconduite en décembre 2020 à la fonction de 1ere vice-présidente du MoDem, elle n'était jamais très loin de son président François Bayrou, et formait avec lui un couple politique assez singulier. «Marielle, c'est mon alter ego. Elle est la personne de ma vie politique dans le jugement de laquelle j'ai le plus confiance. Sa boussole est juste à 95%», disait d'elle en 2017 celui devenu depuis Haut-commissaire au Plan. «Notre relation est humaine avant d'être professionnelle. Sa présence m'est tout à fait précieuse. On parle de tout et la plupart du temps, on se comprend sans avoir besoin de rien se dire. Nous avons des intuitions accordées», ajoutait le dirigeant centriste.

Élue parisienne, puis européenne

Née à Paris dans le VIIIe arrondissement, Marielle de Sarnez y a mené une grande partie de sa carrière. Entrée en politique en 1973 avec un bac en poche, comme simple secrétaire à mi-temps chez les jeunes républicains, Marielle de Sarnez s'est immergée dans le bain électoral un an plus tard en soutenant la campagne présidentielle de Valéry Giscard d'Estaing. Présidente de la fédération UDF de Paris en 2006 puis du MoDem Paris en 2008, elle a été élue conseillère de Paris en 2001 dans le XIVe arrondissement sur une liste d'union RPR-UDF. Battue aux législatives en 2007, elle retrouvera en 2008 un siège au Conseil de Paris sur une liste MoDem (9,08% aux municipales) avant de démissionner en avril 2010 pour se consacrer à son mandat d'eurodéputée.

Cette femme de l'ombre des grands combats présidentiels de François Bayrou a souvent été décrite comme autoritaire par certains des anciens amis du leader centriste. «Elle a de l'autorité», mais «pour se faire une place dans ce monde politique de mecs, elle n'avait pas le choix», disait en 2017 Jean-Luc Bennahmias, qui a quitté le MoDem au moment de l'alliance avec l'UDI de Jean-Louis Borloo en vue des européennes de 2014.

Marielle de Sarnez avait défendu en juillet 2009 à Marseille le principe d'une ouverture du centre à gauche, lors d'ateliers d'été du courant «L'espoir à gauche» du socialiste Vincent Peillon. Pour beaucoup, ce fut l'acte fondateur de l'évolution du parti centriste qui a conduit François Bayrou à franchir le rubicon en 2012 en choisissant François Hollande au second tour de la présidentielle.

Les photos de Gilles de Laclos:

L'Artuby


Dessin ou histoire du jour:

De Pierre Duriot


Ben mon colon...


Alain Fischer, éminent médecin, professeur d'immunologie pédiatrique et chercheur en biologie, a été nommé par Castex pour coordonner la stratégie vaccinale. Lors de son premier discours, il a remis, en quelque sorte, les pendules à l’heure. Il a expliqué que pour le moment, sur les nouveaux vaccins, qui sont en fait des thérapies géniques et que l’on commence à inoculer : «Nous n’avons que des communiqués de presse des labos » et en tant que médecin, il attend « avec impatience des publications scientifiques ». Mais encore, « l’évaluation des risques » ne pourra se faire qu’au bout de « 2 à 3 mois ». Sinon, on ne sait pas, « si ces vaccins sont efficaces sur les personnes à risque ». On ne sait pas non plus « s’ils protègent de l’infection et encore moins s’ils protègent de la non-transmission ». Et on ne pourra pas se livrer à une vraie évaluation de la stratégie vaccinale avant « plusieurs mois ». Il préconise donc « la prudence ». Après une entrée en matière pareille, ou Castex le vire séance tenante, ou il se met à écouter des gens compétents et change son fusil d’épaule. Les complotistes réticents sont donc du même avis que ce scientifique de haut vol, qui a expliqué ce que tout le monde pense : on ne sait pas où on va...


Marchés du jour:

LE JEUDI LE MARCHE EST A

BARGEMON

LES ARCS

LES SALLES

VILLECROZE





A table:

Le Labo de FREDO: 46 Rue Neuve 83111 AMPUS. Tel: 06 60 74 87 88
Plats à emporter
fermé du mercredi 6 au jeudi 21 janvier inclus
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Boulangerie artisanale, pains cuits au feu de bois. Tous nos produits sont faits maison et non pas issus de catalogues de produits surgelés
Tel: 06 16 12 83 42

La boulangerie ouvre le matin de 6h 45 à 13 h du mardi au dimanche inclus

Pendant le confinement: Vente de plats à emporter préparés par FANFAN




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RESTAURANT-PIZZERIA
LE BISTRONOMIQUE
56 Rue Neuve 83111 AMPUS
Tel: 06 95 07 64 00
Plats à emporter

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Des évènements lors d'un 14 janvier:

 1506 : Découverte du Laocoon



Le 14 janvier 1506, des fouilles près des anciens thermes de Trajan, à Rome, mettent au jour un groupe sculpté monumental d'origine hellénistique.

Cette oeuvre fameuse, réalisée à Rhodes vers 40
av. J.-C., représente Laocoon et ses fils assaillis par les serpents. Selon l'Énéide de Virgile, Laocoon est un prêtre de Troie qui

aurait tenté en vain de dissuader ses concitoyens de faire entrer dans la ville le cheval de bois abandonné sur la plage par les assiégeants grecs (voir L'Iliade).

«Je crains les Grecs, même lorsqu'ils apportent des présents», aurait-il lancé en désespoir de cause. Là-dessus, des serpents sortis de l'eau auraient dévoré ses deux fils et lui-même avant de se réfugier sous l'autel d'Athéna. Les Troyens, terrorisés, y auraient vu la confirmation qu'ils devaient honorer le cheval, cadeau de la déesse, et l'auraient fait entrer dans leur ville... avec les guerriers grecs qui s'y trouvaient cachés.

Cette oeuvre monumentale était une pièce maîtresse de la Maison dorée (Domus aurea construite par Néron après l'incendie de Rome.


1852 : Constitution sur mesure pour Louis-Napoléon

Le 14 janvier 1852 est promulguée en France une nouvelle Constitution. Elle donne au Prince-Président Louis-Napoléon Bonaparte, que d'aucuns surnomment avec mépris Badinguet, des pouvoirs quasi-dictatoriaux pour une durée de... dix ans. C'est la fin de la IIe République.

 1930 : Construction de la ligne Maginot

Le 14 janvier 1930, André Maginot, ministre de la Guerre dans le gouvernement Tardieu, fait voter une loi en vue de construire une ligne fortifiée sur les frontières orientales de la France...


LA REGULARISATION DES MIGRANTS

 


La France peut-elle accueillir tous les Laye Fodé Traoré du monde?

La régularisation du jeune boulanger bisontin réclamée




Stéphane Ravacley, un boulanger de Besançon employant un Guinéen en situation irrégulière s’est mis en grève de la faim il y a une semaine. Plus de 200 000 internautes ont depuis signé une pétition pour que l’apprenti ne soit pas expulsé. Selon eux, il faudrait “évidemment” régulariser le jeune migrant car il s’est intégré par le travail.


Interrogée sur le cas de Laye Fodé Traoré lors d’un déplacement dans le Doubs, la ministre du Travail Elisabeth Borne s’est contentée de dire qu’il s’agissait d’un cas particulier sur lequel “la justice administrative devrait se prononcer. » Sans un mot sur les difficultés provoquées par l’immigration clandestine dans le pays, la ministre techno a indiqué devant les journalistes ce qui la préoccupait véritablement : la France manque d’apprentis. “Il est vrai que nous devons former plus de jeunes dans certaines filières” a-t-elle affirmé, sans préciser si le gouvernement envisageait de remplir ces filières en orientant davantage les jeunes vers l’artisanat plutôt que vers les facs saturées… ou en faisant appel à plus d’immigration.

Venu en Europe en bateau gonflable

Laye Fodé Traoré aurait quitté sa Guinée natale en 2016 sur les conseils de sa mère adoptive, pour qu’il ne lui arrive rien de mal. Mineur, il parcourt le Mali puis la Libye, et il aurait ensuite traversé la mer Méditerranée seul sur un bateau gonflable pour gagner l’Italie. Il prend le train, et se retrouve à Nîmes. Dans la préfecture du Gard, une association l’envoie vers une autre structure à Gray, en Haute-Saône. Là, il recherche du travail en tant que plombier, sans succès. Sur les conseils de sa médiatrice, il accepte de travailler pour La Hûche à pain, boulangerie située rue Rivotte à Besançon. Le patron se réjouit de ce recrutement, le Guinéen étant selon lui “un super gamin qui parle français mieux que [lui]” et aussi “suffisamment motivé pour se lever à 3 heures du matin”. Fin d’une belle histoire ? Non. 

Fodé Traoré a perdu le statut de mineur isolé. La préfecture, estimant qu’il est désormais majeur, a l’idée saugrenue d’envisager de l’expulser ! Elle indiquait il y a quelques jours que les documents présentés par le jeune immigré n’étaient pas conformes. Et lui a adressé une obligation de quitter le territoire français, ce qui fait peur mais n’est que très rarement suivi d’effets. Depuis, l’affaire a pris un tournant médiatique. Sorte de Cédric Herrou des fournils, Stéphane Ravacley – 24 ans dans la boulangerie – ne peut plus faire travailler le jeune Guinéen, et est à la pointe de la contestation. Il a entamé une grève de la faim dimanche dernier pour faire parler de l’affaire et contester la décision de l’administration concernant son mitron. 

Des pleurs sur le plateau de Cyril Hanouna

Il s’est notamment épanché au micro complaisant de France inter, radio qui a fait connaitre la pétition protestataire qui a dépassé les 200 000 signatures en quelques jours : “On ouvre les portes à un gamin et on lui dit : T’en fais pas, on te protège tu risques rien. On lui alloue de l’argent, on le loge. Et deux ans plus tard, on lui dit : non ce beau rêve dans lequel tu étais, il n’existe plus, tu rentres chez toi !” En mettant en avant le caractère émouvant du parcours du jeune immigré dans les journaux, en pleurant sur le plateau de Cyril Hanouna, des questions légitimes ont été écartées, nous allons y venir.

Sous la pétition en ligne, c’est la grande litanie des bons sentiments. Les réactions sont unanimes. Albin s’indigne: “la France a-t-elle vraiment envie d’être indigne des Droits de l’Homme?” Corinne observe que, “pour Laye mais aussi pour tous ceux qui se sont intégrés et ont trouvé et fait leur place parmi nous, ils ne « prennent » rien ils apportent.” Selon Claire, “après tout ce chemin parcouru, l’absurdité d’expulser ce jeune homme est évidente.” Renée s’autorise une remarque plus philosophique : “Nous humains, nous devrions avoir le droit de vivre libre sur le sol que nous avons choisi”.

L’assimilation à la française en panne

Enfin, Catherine fait part de son expérience. Si elle signe elle aussi la pétition, elle n’en reconnait pas moins que certains immigrés posent des difficultés : “Mon compagnon est étranger et nous sommes dans l’attente de son titre de séjour. Il est inadmissible de faire attendre des personnes qui se sont intégrées ou ont fait des formations, qui parlent bien le français et qui bossent. A coté de ça quand je vais à la préfecture je suis dégoûtée de voir le nombre de familles qui ont plein de gosses, qui ont donc plein d’aides diverses et ne parlent pas le français ! Je connais même une personne qui vit en France depuis six ans qui ne sait ni lire ni parler notre langue, qui a fait de fausses déclarations à Pôle emploi (…) il faudrait commencer par faire du tri pour ceux qui ne foutent rien et qui nous coûtent une blinde au lieu de vouloir mettre dehors ceux qui méritent.”

Avec un soutien aussi important, l’intégration de notre jeune mitron est-elle assurée ? L’avenir le dira. Le dossier du Guinéen aurait été repris en haut lieu par les autorités à Paris, croit savoir la presse locale… L’assimilation par le travail et la bonne maîtrise du français plaident évidemment en faveur de M. Laye Fodé Traoré, mais sa bonne intégration dans la société française ne peut aucunement être garantie par qui que ce soit. Une pétition, un chantage à la grève de la faim et des éditoriaux de gauche tous similaires ne sont pas l’assurance d’une régularisation.

Ces questions que les pétitionnaires écartent

On a dit que le Guinéen était arrivé seul par la mer. En réalité on n’arrive jamais véritablement seul, et cela fait partie du problème alors que le multiculturalisme – et son cortège de revendications communautaires et de fiertés mal placées – est entré depuis de nombreuses années en conflit avec le modèle autour duquel la France s’est construite. En effet, les individus sont porteurs d’habitudes, de codes, de modes de vie ou de pensée venus d’ailleurs, ce qu’explique très bien Bérénice Levet dans son dernier article sur l’assimilation. La philosophe y établit un diagnostic inquiétant de notre situation : “Avec l’universalisme et la laïcité, l’assimilation est une singularité française. De ces trois piliers, tous branlants aujourd’hui, l’assimilation est le plus chancelant.” Si les généreux pétitionnaires – qui signent en trois clics et peuvent montrer leur belle âme sur les réseaux sociaux – ne se les posent pas, des questionnements sous-jacents sont toujours latents dans ce type d’affaire. 

Tout d’abord, quel volume de mineurs de bonne volonté en provenance d’un continent malheureux et à la démographie galopante la France est-elle en mesure d’accepter ? Et a-t-elle les moyens d’écarter ceux dont la volonté d’intégration n’est pas réelle, dans un contexte de hausse des flux ?

Ensuite, en acceptant de garder Laye Fodé Traoré sur le sol français, quel signal envoyons-nous à toutes les mères souhaitant mettre leur progéniture à l’abri du danger ? Combien d’entre elles en Afrique sont déjà en train de penser à envoyer leurs fils sur les routes de l’exil ? 

Et si la boulangerie ferme?

Enfin, si la boulangerie de Monsieur Ravacley venait à fermer des suites de la crise économique liée au covid, est-on certain que ce dernier continuerait de soutenir le jeune immigré ? S’il ne le fait pas, sa subsistance devra-t-elle alors reposer sur la solidarité nationale ? 

Avec le chômage et l’insécurité, l’immigration apparait comme une des préoccupations majeures de l’opinion. Ceux des Français qui l’évoquent inlassablement étude après étude et qui ont les pires craintes sur cet afflux permanent ne supportent plus le chantage moral continu propre aux affaires du type de la boulangerie de Besançon. Si leur parole est déjà écartée des ondes de France inter, elle est également ignorée par la classe politique depuis des décennies. C’est un problème démocratique considérable. Un gouvernement aura-t-il le courage de dire en face des familles françaises que les métiers boudés – pourtant financièrement attractifs pour qui accepte de travailler beaucoup – ne sont définitivement plus pour elles si elles ne s’en emparent plus ?