jeudi 15 juillet 2021

 Jeudi 15 juillet

Aujourd'hui nous fêtons:  Donald, Bonaventure, Vladimir.

Plutôt du genre irresponsable les Donald prennent la vie du bon côté, sans vraiment se soucier des autres. Refusant la réalité, ils se retrouvent souvent dans des situations périlleuses. En amour, les sentiments n'ont pas vraiment d'importance, pourvu qu'ils soient heureux!

C'est sa fête :  Bonaventure

Né à Viterbe, ce franciscain étudia à l'Université de Paris, au coeur de la culture européenne, et devint un théologien de grande réputation, à l'égal de son contemporain Thomas d'Aquin.

Surnommé « Docteur séraphique », il interprète les écrits de Platon et défend la suprématie de la foi. Il meurt en 1274 pendant le concile de Lyon, auquel il est associé. Il sera nommé un siècle plus tard docteur de l'Église.

Dicton du jour: C'est aux épluchures qu'on reconnaît la ménagère.

Citation du jour: 




Les photos du jour:

ABBAYE NOTRE-DAME DE SÉNANQUE

L’Abbaye Notre-Dame de Sénanque se trouve à l’entrée de Gordes, considéré comme l’un des plus beaux villages de Provence.Cet édifice construit au XIIème siècle se distingue par son exceptionnelle conservation. Il est encore habité de nos jours par des moines cisterciens qui l’ont choisi comme lieu de retraite.


Notre-Dame de Sénanque est une abbaye cistercienne située sur la commune de Gordes. Elle a été fondée en 1148 par des moines cisterciens, incendiée pendant les guerres de religion en 1544, elle est abandonnée. Finalement elle est investie de nouveau en 1988 par une petite communauté de moines qui renouent ainsi avec des siècles de tradition cistercienne.

L’abbaye se compose de plusieurs salles ouvertes aux visiteurs, dont une église abbatiale caractérisée par une architecture médiévale réalisée dans le plus pur style roman. C’est dans la crypte de cette église que se trouve le tombeau de Geoffroy de Venasque, protecteur de l’abbaye.

Dessin ou histoire du jour:


Bonjour,
Voici ma carte de visite que vous pouvez partager.
Je travaille dans ma bergerie à Ampus ou en visio.
Je travail aussi par téléphone.
A votre demande, je me déplace à domicile.

Pascal


Marchés du jour:

LE JEUDI LE MARCHE EST A

BARGEMON

LES ARCS

LES SALLES

VILLECROZE

BROCANTES ET VIDE-GRENIERS :

Cogolin : Brocante du jeudi



ACTIVITES:

Chateau de BERNE: CHATEAU DE BERN

Route de Salernes – 83510 Lorgues – France

Les concerts de jazz sont de retour au Château de Berne ! 🎤🎷🎵
Venez découvrir notre programmation du mois de juillet sur notre billetterie en ligne : https://www.jazzaberne.com/tickets
OUVERTURE DES PORTES 20H45 | DÉBUT DU CONCERT 21H30
Le 15 juillet : China Moses
Le 23 juillet : Electro Deluxe
Le 29 juillet : Robyn Bennett
Pour vous restaurer avant le concert, pensez à réserver votre table :

❤ AU JARDIN DE BERNE

OUVERTURE DES PORTES 20H45 | DEBUT DU CONCERT 21H30

Fille de Dee Dee Bridgwater, légende du jazz, CHINA MOSES s'affranchit des limites et vient nous présenter ses nouveaux titres, dans le cadre merveilleux du Château de Berne, dont elle est une fidèle. Nul doute qu'elle saura faire ce qu'elle sait faire le mieux : montrer son talent et sa présence magnétique sur la scène sous les étoiles.

Pendant plus de 20 ans, la chanteuse China Moses a publié des albums qui étaient pour l’essentiel des reprises de standards. En 2017, la diva de la soul fait le pari de compositions originales chatoyantes, à mi-chemin entre le jazz, la pop et la soul, avec l’opus Nightintales qui l’impose définitivement.
Native de Californie, China Moses est aussi cool et charismatique que sa mère, la légendaire Dee Dee Bridgewater. Cette bête de scène est capable de passer en un clin d’œil d’un jazz suave à un blues puissant et inversement.

EXPOSITIONS:

TOURTOUR: Atelier- Galerie LA TOURTOURAINE
Du 01 au 15 juillet: Véronique DIDIERLAURENT
Peinture, sculpture sur terre

Au moulin communal du 01 au 15 juillet: Exposition " Camargue" par Stefano FRIGIERI photographe 

Mairie: DU 06/07 AU 23/07 Exposition Georges BRASSENS pour les ans de sa naissance.

BARGEME: KALEIDOSCOPE/ ELSA 25 Sculpteur Tel: 07 62 62 19 23
du 5 juin au 5 septembre tous les jours sauf lundi & mardi.

DRAGUIGNAN: Exposition Mireille PORRO
Au club informatique MICAD Adresse : 120 Boulevard des Fleurs, 83300 Draguignan
Téléphone : 04 94 68 26 55
du lundi au vendredi 14h à 18h


DRAGUIGNAN: Exposition d'art singulier Danielle JACQUI
du mardi au samedi sur Rendez- vous: 04 94 84 54 31.
Chapelle St Sauveur ( près de la tour de l'horloge

SALERNES: Terres sauvages. Maison de la céramique
du 19 juin au 31 juillet

DRAGUIGNAN: ULYSSE: Voyage dans une Méditerranée de légendes
Du 4 juin au 22 août. da mardi à dimanche de 10h00 à 19h00.

Hotel des expositions Adresse : 1 Boulevard Maréchal Foch, 83300 Draguignan

Abbaye de La Celle: ( Près de BRIGNOLES) Expo à l’Abbaye de La Celle...

Pour la première fois, le Département dévoile au public l'Abbaye de La Celle dans sa forme la plus complète avec les quatre galeries du cloître des moniales et les salles restaurées de l’aile ouest. Outre l’exposition permanente, le Département propose, pour la réouverture, l’exposition VILLAE, Villas Romaines en Gaule du Sud jusqu’à la fin octobre 2021. Pas moins de 140 pièces et objets archéologiques exceptionnels seront exposés. Certains, très rares, invitent le public à plonger de manière privilégiée au cœur de l’histoire de la Gaule antique dans ce haut lieu historique médiéval.



DRAGUIGNAN: Valbelle un gran seigneur au 18ième siècle.
Du 3 juillet au 19 septembre
Chapelle de l'observance.

DRAGUIGNAN: Exposition artistique 
ANTON, Bertrand BIGO, J.L. GUEDJOU, MOUCHE.
Du 1 juillet au 31 juillet: Espace Caboch'arts  9 Rue de Trans, 83300 Draguignan
Téléphone : 06 84 76 27 70

DRAGUIGNAN: Ce jour était le meilleur 16 août 1944.
L'été à partir du 3 juillet au Musée de l'artillerie 1580 Avenue de la grande armée

DRAGUIGNAN: Parc Haussman.

Le 9ème Festival de 2020 a dû être annulé, suite au COVID.
En attendant de pouvoir organiser un nouveau FOTOVAR
nous exposons les panneaux des lauréats des concours photo-numérique au Musée des ATP de Draguignan,
du 9 au 22 juillet 2021
 

A table:

Le Labo de FREDO: 46 Rue Neuve 83111 AMPUS. Tel: 06 60 74 87 88
Plats à emporter

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Tel: 06 16 12 83 42

La boulangerie ouvre le matin de 6h 45 à 13 h du mardi au dimanche inclus


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Restaurant Pizzeria LE BISTRONOMIQUE
2 Place de la Mairie 83111 AMPUS
Tel: 06 95 07 64 00


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Des évènements lors d'un 15 juillet:

15 juillet 1914 : La France adopte l'impôt sur le revenu

Le président de la République Raymond Poincaré obtient de la majorité parlementaire, hostile à la guerre, qu'elle renonce à abroger la loi du 19 juillet 1913 prolongeant le service militaire à trois ans.

En échange, il lui concède l'impôt progressif sur le revenu. Il est adopté par la Chambre des députés le 15 juillet 1914...

15 juillet 1606: Naissance de Rembrandt

15 juillet 1606 à Leyde (Hollande) - 4 octobre 1669 à Amsterdam (Hollande)

Biographie  Rembrandt

Rembrandt Harmenszoon van Rijn, né à Leyde (Hollande) dans une famille de meuniers, connaît le succès dès 1632 avec La leçon d'anatomie, un tableau de groupe, le premier qu'il signe de son prénom, Rembrandt. La bourgeoisie des Provinces-Unies se bouscule dans son atelier de peinture et de gravure...


LA GUERRE DE TOUS CONTRE TOUS

La guerre de tous contre tous

par H16


 La France semble avoir bien du mal à sortir de ses épidémies qui encombrent ses urgences : après celle de coronavirus dont les variants, chafouins, semblent se multiplier vigoureusement à mesure que la peur du public s’épuise, c’est maintenant une véritable épidémie de saturnisme fulgurant qui s’empare de certaines cités françaises dans une relative indifférence des médias d’habitude gourmands de ce genre de maladies pittoresques.

Car il faut bien admettre que c’est avec un certain détachement que la presse a récemment relaté les déboires sordides de certains habitants de Marseille : on apprend qu’une nouvelle fusillade a éclaté dans un quartier au nord de la cité phocéenne, tuant une jeune fille de 17 ans . Il semble aux premiers éléments de l’enquête que cette victime n’était probablement pas volontaire : « au mauvais endroit, au mauvais moment » semble être l’épitaphe de plus en plus fréquent qu’on pourrait apposer sur la tombe de certains dans ces cités où la République a pourtant fermement interdit la détention et l’usage d’armes à feu, comme partout sur le reste du territoire je vous le rappelle.

Et ce n’est plus vraiment une exagération puisque ce genre de fusillades faisant morts et blessés dans différents points du territoire continue de se multiplier dans l’atonie générale des pouvoirs publics qui semblent surtout gênés qu’on en parle aussi régulièrement dans la presse. Presse qui ne va pas jusqu’à faire des compilations par semaine ou par mois, permettant par exemple de faire un bilan circonstancié de ce qui se passe dans cet Hexagone apaisé où la loi et l’ordre règnent évidemment.

C’est dommage, cela permettrait de se rendre compte que l’usage des armes à feu est finalement assez régulier en France, qu’il est très largement réservé à la pègre (les particuliers et la police semblant très largement étrangers à ces occupations), que la tendance est plutôt à l’augmentation et les pouvoirs publics sont à peu près impuissants, malgré les tombereaux d’argent gratuit des autres déversés dans les différents services de l’État.

Le mois écoulé, par exemple, a été plutôt chargé sans pour autant être exceptionnel : que ce soit à Gap, à Albi, en région  parisienne, à Lyon,  Grenoble ou même en Bretagne, les as de la gâchette française continuent de faire parler d’eux. On pourrait, pour compléter le tableau, inclure les pratiquants d’armes blanches, « fous » ou non, dont le bilan n’est pas non plus particulièrement léger  puisque, chaque semaine, de nouvelles victimes se font trouer la peau dans des circonstances de plus en plus aberrantes.

Il est particulièrement intéressant de constater cette montée de la violence physique – que seuls les chiffres de 2020 (confinements obligent) viennent démentir – est d’ailleurs régulièrement mentionnée dans la presse exclusivement pour être systématiquement minorée, euphémisée à coup de sociologie idéologique et de furieux massages statistiques qui parviennent toujours à faire rentrer des pavés (de propagande) dans des trous cylindriques (et souvent, ce sont les vôtres). Non, la violence n’augmente pas, c’est juste un sentiment de petites tensions entre individus, c’est tout.

Certes, cette violence est le fruit délétère d’un abandon du régalien par un État maintenant éparpillé à faire absolument tout et n’importe quoi, depuis l’assistance sociale à outrance jusqu’aux douches en passant par toute une panoplie de domaines aussi improbables les uns que les autres.

C’est aussi le reflet d’une société qui n’en est plus vraiment une : là où, il y a un demi-siècle ou plus, les citoyens français comprenaient qu’il fallait vivre ensemble, c’est-à-dire s’efforcer, les uns et les autres, de tendre vers une même société en harmonisant coutumes, habitudes et pratiques, ce qui se passe actuellement sur le territoire français ne tient plus vraiment de la société mais plutôt d’un amalgame de pratiques et de tolérances de moins en moins stable.

Ainsi, à la violence physique déjà mentionnée correspond aussi une violence conséquente des multiples oppositions qui fracturent actuellement le pays, que certains tentent d’analyser et que beaucoup trop nient ou minimisent encore et que l’épisode des Gilets Jaunes de 2018 et 2019 illustrait assez bien : ce sont les oppositions entre la France d’en haut et celle d’en bas, entre celle des villes et celles des campagnes, entre la province et les grandes métropoles, entre l’administration (et ses émanations diverses) et le secteur marchand totalement ouvert à la concurrence.

À ces fractures déjà béantes, déjà analysées dans ces colonnes, visibles à chaque élection (et à la part croissante d’abstention), s’ajoutent maintenant d’autres cassures encore plus nettes, plus violentes, que l’actuelle crise sanitaire a déclenchées : celle entre les tenants de la vaccination (qui devient obligatoire dans leur bouche) et ceux qui s’y opposent aussi farouchement, entre ceux qui sont prêts à vivre avec les risques que cela comporte et à les assumer, et ceux qui ne le sont pas.

Pour cette nouvelle fracture, les médias, dont la richesse ne provient pour ainsi dire que de la mise en perspective de ces différences, ont beau jeu d’alimenter voire exacerber ces différences au profit d’un pouvoir qui – outre assurer directement ou indirectement le financement de ces médias – bénéficie assez vigoureusement du morcellement de la vie politique, dans un diviser pour mieux régner qui n’a jamais été aussi violemment appliqué : on en arrive au point où certains sont prêts à utiliser la force pour distribuer le vaccin, à mettre en place des camps, à ostraciser les non-vaccinés devenus sans nuance  porteurs de tous les maux, dans une débauche de violence directement en rapport avec la peur suscitée.

Et pour diviser, la peur est maintenant utilisée extensivement, attisée pour manipuler les foules comme elle ne l’avait plus été depuis au moins un siècle. La société française est maintenant complètement morcelée sociologiquement, percluse de ces violences à la fois idéologiques et physiques, dont tout le monde constate qu’elles grandissent à mesure que grandit le déni dans les classes jacassantes.

Dans quelques mois, un nouveau cirque électoral prendra place mais, même si Macron est chassé par le vote populaire, il faut se rendre à l’évidence : il n’y a pour le moment que des cuistres, des clowns et des imbéciles médiocres pour le remplacer. Rien ne sera donc résolu de la situation véritablement catastrophique du pays, qui n’est déjà plus une société puisqu’il n’y a plus de « vivrensemble », ni même simplement de « vivracôté ».

On en arrive au point où le « Mondaprès » est clairement ce monde où chacun est un ennemi potentiel, où la guerre peut se mener contre tous en général et chacun en particulier.

H16