dimanche 8 août 2021

 Dimanche 08 août

Aujourd'hui nous fêtons:  Dominique

 Les Dominique possèdent un caractère à multiples facettes sous le signe d'une grande tension intérieure. Leur existence est assez passionnée et leur entourage est souvent atteint par l'immense énergie qu'ils dégagent. Pour certains, cette énergie ne trouve pas à s'exprimer par des actes et ils restent frustrés et aigris. Avec ceux-là, une grande douceur est nécessaire pour leur permettre d'exploser enfin.

C'est sa fête : Dominique

Dominique de Guzman, dont c'est la fête ce 8 août, est un prêtre originaire de Vieille-Castille. Il veut évangéliser les Ukrainiens mais le pape Innocent III préfère en 1206 l'envoyer chez les cathares du Midi toulousain, en qualité de sous-prieur du vieil évêque Diego d'Osma.
Dominique prêche en donnant l'exemple de l'humilité et de la vertu, cheminant pieds nus avec ses disciples.
Au pied de la colline de Fanjeaux, en Lauragais, au hameau de Prouille, il fonde en 1206 une maison religieuse pour accueillir quelques dames cathares qu'il a réussi à ramener à la foi catholique. Cela mis à part, le prédicateur recueille peu de succès et c'est par le glaive que l'hérésie sera en définitive éradiquée.
Dominique n'en créera pas moins à Toulouse en 1216 un ordre des Frères prêcheurs, ou dominicains, promis à une grande expansion (les dominicains sont parfois appelés jacobins car leur maison-mère est située rue Saint-Jacques, à Paris).

Dicton du jour: A la Saint-Dominique, ne te plains pas si le soleil pique.

Citation du jour: Plaire à tout le monde, c'est plaire à n'importe qui.

Sacha Guitry

La photo du jour: Fontaine et Lavoirs,

Séguret, village autour du Mont Ventoux
Photo Jean Nicolet 500px.com/jean25420
Douce et belle soirée Les AMis !

Par l'étroite rue des poternes bordée de maisons anciennes, nous découvrons, au centre du village, la fontaine des Mascarons qui date du 17ème siècle et a été élevée au titre de monument historique. Elle est de style baroque, ses gargouilles devaient éloigner les mauvais esprits... elle est associée avec le lavoir.


Site pittoresque, classé et plein de charme... Séguret attire et retient des artistes et visiteurs venus du monde entier, ici tout est beau, tout est bien entretenu, tout est restauré avec goût...la seule ombre au tableau (mais rançon du succès), c'est la foule des visiteurs en saison...

A VOIR, À VISITER :


Chapelle Ste Thècle. La Porte Reynier (XII°).
Beffroi du XIVe siècle. Eglise Saint-Denis du Xe, XI° et XII° siècles,
La rue des poternes, la porte des Huguenots.
La fontaine des Mascarons (XVII°).
Ruines du château féodal dominant le village.

Dessin ou histoire du jour:



Marchés du jour:

LE DIMANCHE LE MARCHE EST A

BARJOLS

MOISSAC

SALERNES

VIDAUBAN

FIGANIERES

LA  BASTIDE: marché des producteurs de juin à septembre.

BAUDUEN : Marché provençal dimanche matin de 8h à 13h selon les saisons et périodes de l'année, la grandeur du marché est susceptible de varier

INFORMATION DE L'APPA:

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Les travaux sur la noria reprennent.. Si le cœur vous en dit et si vous voulez nous aider, nous vous donnons rendez-vous le mardi 10 août à 8h sur le site. Toutes les bonnes volontés seront les bienvenues.




INFORMATION DE LA PAROISSE: 

MESSES DOMINICALES A AMPUS ET LES ENVIRONS

 

 

Saint Michel AMPUS: ( village) Père Christian BLANC : Tél: 06 09 18 77 39.

Messe le Dimanche et les jours de fêtes à 9h30.

Notre Dame de Spéluque AMPUSTous les dimanches et jours de fêtes, messe orientée vers le Seigneur à 11h00 dans la forme extraordinaire du rit romain et chant grégorien (lectures en français).

 

AUX ALENTOURS:

FLAYOSC: Samedi 18h00 et le dimanche à 11h
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CHATEAUDOUBLE: Dimanche: 9H30.

TOURTOUR: Dimanche à 18h00.

VILLECROZE: Dimanche à 9h15.

AUPS: Dimanche à 11h.

SALERNES: Dimanche à 11h.



Des évènements lors d'un 08 août:

8 août 1588 : Défaite de l'Invincible Armada

Le 8 août 1588, devant le port de Gravelines, le feu et le canon dispersent la flotte espagnole destinée à conquérir l'Angleterre et qui sera plus tard surnommée avec une teinte d'ironie : « l'Invincible Armada »...

8 août 1786 : Première ascension du Mont Blanc par André Larané


Les 7 et 8 août 1786, Jacques Balmat (24 ans) et le médecin Michel Paccard (29 ans) entreprennent la première ascension du Mont Blanc. Les deux hommes mettront deux jours à réaliser l'ascension, inventant sans le savoir une discipline promise à un prodigieux succès : l'alpinisme..


Point culminant des Alpes - 4810 mètres à l'époque ; 4807 aujourd'hui, d'après les derniers relevés -, le Mont Blanc (orthographe) appartient à ce moment-là au royaume de Piémont-Sardaigne comme l'ensemble de la Savoie.

Nul n'a encore songé à escalader ce massif impressionnant, qualifié de montagne maudite par les Savoyards. De son sommet toujours couvert de neige et souvent noyé dans les nuages, descendent de redoutables glaciers, le glacier des Bossons et la Mer de Glace. Peu de gens, d'ailleurs, le connaissent, en-dehors des villageois du cru, car le massif alpin est encore largement dépourvu de voies carrossables. Au pied du massif du Mont-Blanc, le modeste village de Chamonix (on prononce Chamoni) n'est lui-même accessible que par des chemins muletiers.

Toutefois, un jeune physicien et naturaliste genevois, Horace Bénédict de Saussure (20 ans), découvre en 1760 le village de Chamonix. Ébloui par l'altitude, il promet quelques années plus tard une prime consistante à qui atteindra le premier le sommet du Mont Blanc. Lui-même en tente l'ascension à plusieurs reprises avec un guide local mais échoue régulièrement, tout comme les autres amateurs, attirés par la perspective de la prime. Il faut dire que les uns et les autres n'imaginent pas de faire étape une nuit complète sur le flanc de la montagne, par crainte de démons ou d'on ne sait trop quoi.

En 1786, un jeune cristallier du lieu, chasseur de chamois occasionnel, Jacques Balmat, décide de suivre une équipe qui va encore une fois tenter l'exploit. Mais il est distancé par ses compagnons. Perdu et terrorisé, le voilà obligé de se réfugier dans une grotte pour passer la nuit. Le lendemain, se voyant encore vivant, il repère un passage vers le sommet. Convaincu de pouvoir enfin y accéder, il redescend à Chamonix en quête d'un compagnon d'escalade. Ce sera le médecin du village, Michel Paccard. Les deux hommes reprennent l'ascension et passent la nuit dans la même grotte avant de se porter enfin au sommet le 8 août à 18h22 !

Jacques Balmat se rend à Genève pour informer de Saussure de son succès et recevoir la prime. Accompagnés de dix-sept guides et chargés d'instruments scientifiques, mais seulement équipés de grands bâtons, les deux hommes partiront eux-mêmes à l'ascension de la montagne dont ils atteindront le sommet le 3 août suivant.

L'ascension du Mont Blanc devient très vite un défi que se lancent les jeunes villageois. Le 14 juillet 1808, Jacques Balmat arrive au sommet avec quelques compagnons d'aventure et, pour la première fois, une femme, Marie Paradis (31 ans). Mais l'exploit de la modeste villageoise sera altéré par la suspicion qu'elle ait été portée par ses compagnons sur une partie du parcours.

La deuxième femme à atteindre le sommet et dont la réussite est incontestée est une riche passionnée d'alpinisme, Henriette d'Angeville (44 ans), le 3 septembre 1838. Cela vaudra à cette célibataire sportive le surnom de « fiancée du mont Blanc ».

Rapidement, l'alpinisme attire les riches oisifs de toute l'Europe et les humbles villageois de Chamonix découvrent de nouvelles sources de revenus dans l'accompagnement de ces originaux. Mais l'amateurisme a ses dangers. En 1820, trois guides tombent dans un précipice et perdent la vie. L'année suivante, en 1821, les guides se professionnalisent en fondant la Compagnie des guides de Chamonix. Elle compte 34 membres dont bien entendu le vétéran Jacques Balmat (il mourra en 1834, à 72 ans, en tombant dans une crevasse).

Aujourd'hui, sur la principale place de Chamonix, devenu une cité de villégiature prospère et cossue de 9000 habitants, une statue de bronze représente Jacques Balmat désignant du doigt à son mécène Horace Bénédict de Saussure le sommet tant convoité.
André Larané


8 août 1815: Napoléon s’exile sur l’île de Sainte-Hélène.

8 août 1873: Paul Verlaine est condamné à deux ans de prison à Bruxelles, pour avoir tiré à deux reprises sur Arthur Rimbaud avec un revolver, le 10 juillet précédent, mais principalement pour son homosexualité découverte par la justice belge.

8 août 1888 : Jack l'Éventreur à Whitechapel par Fabienne Manière


Dans la nuit du 8 août 1888, la police découvre dans une rue de Whitechapel, l'un des quartiers pauvres de l'East End de Londres, le corps affreusement mutilé d'une prostituée d'une quarantaine d'années.
Quatre autres victimes, tuées dans les mêmes circonstances, sont découvertes dans les semaines qui suivent.

La sinistre série se clôt mystérieusement le 9 novembre sur le meurtre de Mary Kelly, une pauvre fille irlandaise de vingt ans dont on retrouve les restes dispersés dans sa chambre. Ses voisins de misère font état de la visite nocturne d'un homme élégant, de toute évidence un riche bourgeois.
Mobilisation nationale
Les journaux, inondés de missives plus ou moins authentiques, se mobilisent. La reine Victoria elle-même, de sa résidence écossaise de Balmoral, somme le Premier ministre Lord Salisbury d'agir au plus vite.
Faute de mieux, Sir Charles Warren, chef de Scotland Yard, a remis sa démission dès avant le meurtre de Mary Kelly.
Ses hommes poursuivent activement la recherche du mystérieux assassin, surnommé Jack L'Éventreur (en anglais Jack the Ripper). À en juger par l'art morbide avec lequel le tueur éviscère ses victimes, ils lui prêtent des talents de chirurgien.
Mais l'enquête n'aboutit pas malgré de nombreuses pistes plus ou moins fumeuses, dont un commerçant de 50 ans, James Maybrick, un chirurgien réputé, Sir William Witley Gull, et même un membre de la famille royale, le duc de Clarence, fils aîné du Prince de Galles et héritier de la couronne !
La piste la plus sérieuse, en apparence, serait celle de John Druitt, un avocat sans cause de 30 ans, qui s'est jeté dans la Tamise peu après le meurtre de Mary Kelly. Après cela, il n'y aura plus de victime à déplorer.

En 1894, Sir Melville Macnaghten, qui a remplacé Warren à la tête de Scotland Yard, clôt l'affaire par un mémorandum qui conclut à la culpabilité probable de Druitt ou de Maybrick. Notons qu'une enseignante française, Sophie Herfort, avance l'hypothèse que le policier lui-même aurait pu commettre les crimes pour se venger de son supérieur Warren (Jack l'Eventreur démasqué, Tallandier, 2007).
Un scandale politique derrière le fait divers
Ce fait divers relativement anodin mais très médiatisé fait prendre conscience à l'opinion britannique de la situation misérable des faubourgs de la cité la plus puissante de l'époque, en plein apogée de l'ère victorienne.
La classe politique et les organisations humanitaires s'émeuvent de ce scandale et prennent des engagements pour améliorer les conditions de vie de l'East End et en premier lieu l'éclairage public.
Jack l'Éventreur nourrit aussi l'intérêt du public pour les faits divers mystérieux. Un an plus tôt est apparu le détective Sherlock Holmes mais il n'a été d'aucun secours dans la résolution de l'énigme de Whitechapel...

MESURES SANITAIRES: LE COLLIER ETRANGLEUR

 

Par Yves Laisné. 

En France, comme à l’étranger, le débat sur la « dictature sanitaire », voire la « dictature » tout court, fait rage. Au-delà des slogans et des effets de manches des politiciens et des commentateurs, les atteintes à nos libertés risquent d’être aussi réelles que durables…

Les libres penseurs, libéraux, libertariens et autres gens de toutes catégories sociales et de presque toutes les sensibilités politiques – des identitaires aux anarchistes – voire, peut-être majoritairement, n’en ayant aucune, mais attachés à leur liberté, considèrent, comme c’est mon cas, que des atteintes à la liberté individuelle d’une gravité sans exemple depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale sont en train de se développer. Or, nous faisons l’objet d’attaques souvent très violentes de la part de « scientifiques », dont on voudrait être sûr qu’ils ne sont pas en conflit d’intérêts, et, plus grave, des premiers personnages de l’Etat, dont la violence verbale paraît quelque peu effrayante.

Sur la route de la servitude

Conscient de ce que 200.000 personnes dans la rue (selon la police, ce qui veut dire entre une fois et demi et deux fois plus), c’est au moins 2 millions de mécontents, voire le double, dans un spectre socio-économique extrêmement large, le pouvoir s’inquiète et se saisit d’un mot – dictature – pour crier à l’excès et tenter de déconsidérer ceux qui défendent leurs, ou plutôt nos, libertés fondamentales : liberté d’aller et de venir, liberté du commerce, liberté du travail, liberté de pensée et, non en dernier lieu, la plus précieuse et la plus rarement citée, l’intégrité du corps humain.

Il paraît facile de mettre en avant : les élections, le débat parlementaire, le Conseil d’Etat, le Conseil Constitutionnel, la liberté de manifester, l’indépendance de la justice, l’état de droit, la liberté de la presse… Certes. Nous ne sommes pas – encore – en dictature. Et si l’on compare l’état actuel de la France à l’agressive Chine populaire, à la défunte Union soviétique, au IIIème Reich de sinistre mémoire ou à l’ubuesque Corée du Nord, nous en sommes bien loin.

Est-ce si sûr ? Ne sommes-nous pas déjà, comme disait Friedrich von Hayek, sur la route de la servitude ?

Les élections ? Les citoyens boudent car ils se sont avisés progressivement que les élections ne servaient à rien puisque, de toute façon, depuis 70 ans, c’est à quelques nuances près, la même politique qui est menée. Une observation attentive de la législation, de plus en plus collectiviste et restrictive des libertés suffit à s’en convaincre.

Le débat parlementaire ? Spécialement depuis l’instauration du quinquennat, le parlement  n’est qu’une chambre d’enregistrement de la volonté présidentielle. Un président que les fondateurs de la Vème République, surtout depuis l’instauration de l’élection au suffrage universel direct, ont voulu monarque électif césarien.

La liberté de manifester ? Oui pour le moment, et très encadrée. On n’a pas (dé)fait le monde en un jour.

La liberté de la presse ? Sans doute, mais il y a de plus en plus de délits d’opinion (il n’y en avait plus entre 1945 et 1972) et les principaux médias développent une vérité officielle que j’appelle le « socle commun », accompagnée d’ostracisme à l’égard de tout ce qui s’écarte du dogme : hérétiques naguère, « complotistes » aujourd’hui.

Les juridictions, l’indépendance des magistrats et l’état de droit ? oui, encore, grâce à l’attachement de la plupart des magistrats à l’état de droit, mais de plus en plus en déclin et bientôt à l’état de vestiges. Les juges seuls ne peuvent arrêter le rouleau compresseur du pouvoir.

La crise « sanitaire » a permis, dans le monde entier – mais la France est à la pointe dans les pays occidentaux – un grand coup d’accélérateur collectiviste et de destruction de la liberté individuelle.

Moutons, lemmings ou termites ?

La propagande même, autour des « vaccins », emploie un vocabulaire profondément collectiviste. Que devient l’individu, l’unité de base de la société, l’entrepreneur, l’innovateur, celui qui a le droit d’avoir raison seul contre tous (Galilée, hier, Montagnier aujourd’hui), l’Unique (Stirner), l’être créé à l’image de Dieu et doué par le Tout-Puissant de libre-arbitre (Jésus-Christ), celui qui reste maître de son corps, auquel on ne peut toucher, même à fin curative, qu’avec son consentement (tant qu’il est en état de le donner) ? Que devient-il dans ce délire « sanitaire » ? Rien. Un mouton dans le troupeau, un lemming dans la multitude, une fourmi interchangeable dans la fourmilière.

Peu importe qu’on puisse être contaminé, et contaminer les autres en étant « vacciné » entièrement, que le seul argument avancé soit une réduction du risque de « formes graves » et de mort, une réduction, pas une garantie ; peu importe qu’on puisse mourir du Covid en étant « vacciné » entièrement, mais si peu, qu’on puisse mourir du « vaccin » lui-même, mais si rarement, que les laboratoires producteurs aient exigés d’être immunisés (eux…) contre les effets de leur responsabilité civile de fabricants (sans exemple…), que les autorisations de mise sur le marché (AMM) soient provisoires (éviter potentiellement une nouvelle affaire du sang contaminé). Peu importe que, lorsqu’un médicament est expérimental, il ne puisse être administré qu’à des animaux ou à des humains expressément (et librement !) volontaires et …malades : le protocole compassionnel. Peu importe que ces « vaccins » soient des protocoles compassionnels administrés à des bien-portants, dont la liberté de la volition (John Locke) est abolie par les pressions qu’ils subissent. « Le bilan est globalement positif » nous rabâche-t-on, comme naguère Marchais parlant de l’immondice soviétique.

La science ! nous dit-on. Mais pour celui qui, dans un monde de conflits d’intérêts, de corruption, d’arrière-pensées politiques, de luttes de pouvoir et de rivalités d’ambitions, n’a, comme moi, pas les connaissances pour vérifier, on entre dans le domaine de la croyance. Il faut croire. Et si je doute ? La liberté de croire ou de ne pas croire est un des droits de l’Homme et le doute est l’âme de l’esprit scientifique.

Je ne suis pas contre les vaccins, les vrais, ceux qui garantissent une protection. Je suis par exemple vacciné contre le tétanos, mais, à ce qu’on peut lire partout, une fois vacciné contre le tétanos, on ne peut plus l’attraper. J’attends ce type de vaccin contre le « virus chinois » et dès qu’il existe, je me fais vacciner tout de suite. Malheureusement on en est loin. Et les campagnes de vaccination font plus penser à des exercices de soumission.

Une contrainte sociale qu’on retrouve dans des slogans du style : si même tu ne veux pas te protéger, tu dois protéger « les autres ». Mais si je ne suis pas contaminé, je ne peux pas contaminer « les autres ». Et si je suis contaminé, c’est que « les autres », ou un d’eux, m’ont contaminé. Un partout, la balle au centre. Je n’ai pas plus de responsabilité à l’égard « des autres » que « les autres » n’en ont à mon égard. Du moins tant qu’on vit dans une société d’individus libres.

C’est plutôt vers une société termitière que les mesures prenant prétexte de la crise « sanitaire » nous conduisent. Il est symptomatique à cet égard qu’en dehors de la Suède, tous les pays se soient précipités dans le moyenâgeux modèle chinois de confinement, sans d’ailleurs aller au bout de sa logique militarisée. Résultat : au 3 août 2021, après un an et demi de mesures liberticides, la France, l’Italie et la Belgique, pour ne citer que ces exemples européens de pays « sinisés » (et… sinistrés), ont plus de morts du Covid par 100.000 habitants que la Suède qui n’a pris aucune de ces mesures (source : université Johns Hopkins).

Un coup de collier… étrangleur

Les mesures actuelles s’inscrivent dans le même agenda, tranquillement annoncé par Klaus Schwab, président du Forum économique mondial (Davos), dans son livre de référence Covid 19, la grande réinitialisation, qu’il faut lire ! La mutation sociétale « inclusive » envisagée par l’auteur, décoré en 2018 de la médaille de l’amitié par le dictateur Xi Jinping, ne peut pas ne pas faire penser à la société « d’harmonie » vantée par le dictateur chinois.

Les personnes qui s’opposent aux restrictions à prétexte sanitaire et notamment aux vaccins obligatoires ne sont pas des dangers pour la santé publique, mais des dissidents dangereux pour les évolutions collectivistes du pouvoir. Déjà un professeur de médecine, Gilbert Deray, traite ces dissidents de « criminels » (LCI 27.07.2021). Ce n’est pas innocent. Que fait-on de « criminels » dans une société organisée ? On les enferme. Sous d’autres cieux, on les tue.

Les restrictions de libertés sont progressives. Aujourd’hui on est dans la politique des petits pas : une exclusion sociale progressive, des mesures qui s’ajoutent les unes aux autres, des atteintes aux principes les plus fondamentaux, comme l’intégrité du corps humain, qui en préparent d’autres. Des accusations de « désordre permanent » dénient la liberté d’expression. Ne faudrait-il pas « isoler », tant pour des raisons sanitaires que d’ordre public, ces êtres dangereux, voire « criminels » (ou manipulés par des « criminels »), qui refusent les « vaccins » et l’obéissance à la « science » ?  Il y a une solution : les isolateurs sociaux. Ce n’est pas nouveau, il est vrai. L’inventeur est Lénine, pour écarter les opposants à la « construction du socialisme ». Les isolateurs sociaux sont devenus… le Goulag.

Il y a 45 ans, un proche de Jacques Foccart, rencontré dans le militantisme anti-communiste, m’expliquait la « technique du collier étrangleur », pour juguler une opposition : une série de petites mesures progressives, posées comme des cliquets : pas de retour arrière possible. Progressivement les opposants sont asphyxiés, neutralisés. Tout est dans la progressivité. Le monde ne se (dé)fait pas en un jour.

Alors, dictature ? Nous n’y sommes pas encore, mais nous y allons. Avec entrain.

Yves Laisné Le Vème Empire ou la face obscure de l’exception française