Dimanche 08 août
Aujourd'hui nous fêtons: Dominique
Les Dominique possèdent un caractère à multiples facettes sous le signe d'une grande tension intérieure. Leur existence est assez passionnée et leur entourage est souvent atteint par l'immense énergie qu'ils dégagent. Pour certains, cette énergie ne trouve pas à s'exprimer par des actes et ils restent frustrés et aigris. Avec ceux-là, une grande douceur est nécessaire pour leur permettre d'exploser enfin.
Dominique de Guzman, dont c'est la fête ce 8 août, est un prêtre originaire de Vieille-Castille. Il veut évangéliser les Ukrainiens mais le pape Innocent III préfère en 1206 l'envoyer chez les cathares du Midi toulousain, en qualité de sous-prieur du vieil évêque Diego d'Osma.
Dominique prêche en donnant l'exemple de l'humilité et de la vertu, cheminant pieds nus avec ses disciples.
Au pied de la colline de Fanjeaux, en Lauragais, au hameau de Prouille, il fonde en 1206 une maison religieuse pour accueillir quelques dames cathares qu'il a réussi à ramener à la foi catholique. Cela mis à part, le prédicateur recueille peu de succès et c'est par le glaive que l'hérésie sera en définitive éradiquée.
Dominique n'en créera pas moins à Toulouse en 1216 un ordre des Frères prêcheurs, ou dominicains, promis à une grande expansion (les dominicains sont parfois appelés jacobins car leur maison-mère est située rue Saint-Jacques, à Paris).
Dicton du jour: A la Saint-Dominique, ne te plains pas si le soleil pique.
Citation du jour: Plaire à tout le monde, c'est plaire à n'importe qui.
Sacha Guitry
La photo du jour: Fontaine et Lavoirs,
Site pittoresque, classé et plein de charme... Séguret attire et retient des artistes et visiteurs venus du monde entier, ici tout est beau, tout est bien entretenu, tout est restauré avec goût...la seule ombre au tableau (mais rançon du succès), c'est la foule des visiteurs en saison...
A VOIR, À VISITER :
Chapelle Ste Thècle. La Porte Reynier (XII°).
Beffroi du XIVe siècle. Eglise Saint-Denis du Xe, XI° et XII° siècles,
La rue des poternes, la porte des Huguenots.
La fontaine des Mascarons (XVII°).
Ruines du château féodal dominant le village.
Dessin ou histoire du jour:
Marchés du jour:
LE DIMANCHE LE MARCHE EST A
BARJOLS
MOISSAC
SALERNES
VIDAUBAN
FIGANIERES
LA BASTIDE: marché des
producteurs de juin à septembre.
BAUDUEN : Marché provençal dimanche
matin de 8h à 13h selon les saisons et périodes de l'année, la grandeur du
marché est susceptible de varier
INFORMATION DE L'APPA:
m
INFORMATION DE LA PAROISSE:
MESSES DOMINICALES A
AMPUS ET LES ENVIRONS
Saint Michel AMPUS: ( village) Père Christian BLANC : Tél: 06 09
18 77 39.
Messe le Dimanche et les jours de fêtes à 9h30.
Notre Dame de Spéluque AMPUS: Tous
les dimanches et jours de fêtes, messe orientée vers le Seigneur à 11h00 dans
la forme extraordinaire du rit romain et chant grégorien (lectures en
français).
FLAYOSC: Samedi 18h00 et le dimanche à 11h.
CHATEAUDOUBLE: Dimanche: 9H30.
TOURTOUR: Dimanche à 18h00.
VILLECROZE: Dimanche à 9h15.
AUPS: Dimanche à 11h.
SALERNES: Dimanche à 11h.
Des évènements lors d'un 08 août:
8 août 1588 : Défaite de l'Invincible Armada
Le 8 août 1588, devant le port de Gravelines, le feu et le canon dispersent la flotte espagnole destinée à conquérir l'Angleterre et qui sera plus tard surnommée avec une teinte d'ironie : « l'Invincible Armada »...
8 août 1786 : Première ascension du Mont Blanc par André Larané
Point culminant des Alpes - 4810 mètres à l'époque ; 4807 aujourd'hui, d'après les derniers relevés -, le Mont Blanc (orthographe) appartient à ce moment-là au royaume de Piémont-Sardaigne comme l'ensemble de la Savoie.
Nul n'a encore songé à escalader ce massif impressionnant, qualifié de montagne maudite par les Savoyards. De son sommet toujours couvert de neige et souvent noyé dans les nuages, descendent de redoutables glaciers, le glacier des Bossons et la Mer de Glace. Peu de gens, d'ailleurs, le connaissent, en-dehors des villageois du cru, car le massif alpin est encore largement dépourvu de voies carrossables. Au pied du massif du Mont-Blanc, le modeste village de Chamonix (on prononce Chamoni) n'est lui-même accessible que par des chemins muletiers.
Toutefois, un jeune physicien et naturaliste genevois, Horace Bénédict de Saussure (20 ans), découvre en 1760 le village de Chamonix. Ébloui par l'altitude, il promet quelques années plus tard une prime consistante à qui atteindra le premier le sommet du Mont Blanc. Lui-même en tente l'ascension à plusieurs reprises avec un guide local mais échoue régulièrement, tout comme les autres amateurs, attirés par la perspective de la prime. Il faut dire que les uns et les autres n'imaginent pas de faire étape une nuit complète sur le flanc de la montagne, par crainte de démons ou d'on ne sait trop quoi.
En 1786, un jeune cristallier du lieu, chasseur de chamois occasionnel, Jacques Balmat, décide de suivre une équipe qui va encore une fois tenter l'exploit. Mais il est distancé par ses compagnons. Perdu et terrorisé, le voilà obligé de se réfugier dans une grotte pour passer la nuit. Le lendemain, se voyant encore vivant, il repère un passage vers le sommet. Convaincu de pouvoir enfin y accéder, il redescend à Chamonix en quête d'un compagnon d'escalade. Ce sera le médecin du village, Michel Paccard. Les deux hommes reprennent l'ascension et passent la nuit dans la même grotte avant de se porter enfin au sommet le 8 août à 18h22 !
Jacques Balmat se rend à Genève pour informer de Saussure de son succès et recevoir la prime. Accompagnés de dix-sept guides et chargés d'instruments scientifiques, mais seulement équipés de grands bâtons, les deux hommes partiront eux-mêmes à l'ascension de la montagne dont ils atteindront le sommet le 3 août suivant.
L'ascension du Mont Blanc devient très vite un défi que se lancent les jeunes villageois. Le 14 juillet 1808, Jacques Balmat arrive au sommet avec quelques compagnons d'aventure et, pour la première fois, une femme, Marie Paradis (31 ans). Mais l'exploit de la modeste villageoise sera altéré par la suspicion qu'elle ait été portée par ses compagnons sur une partie du parcours.
La deuxième femme à atteindre le sommet et dont la réussite est incontestée est une riche passionnée d'alpinisme, Henriette d'Angeville (44 ans), le 3 septembre 1838. Cela vaudra à cette célibataire sportive le surnom de « fiancée du mont Blanc ».
Rapidement, l'alpinisme attire les riches oisifs de toute l'Europe et les humbles villageois de Chamonix découvrent de nouvelles sources de revenus dans l'accompagnement de ces originaux. Mais l'amateurisme a ses dangers. En 1820, trois guides tombent dans un précipice et perdent la vie. L'année suivante, en 1821, les guides se professionnalisent en fondant la Compagnie des guides de Chamonix. Elle compte 34 membres dont bien entendu le vétéran Jacques Balmat (il mourra en 1834, à 72 ans, en tombant dans une crevasse).
Aujourd'hui, sur la principale place de Chamonix, devenu une cité de villégiature prospère et cossue de 9000 habitants, une statue de bronze représente Jacques Balmat désignant du doigt à son mécène Horace Bénédict de Saussure le sommet tant convoité.
André Larané
8 août 1815: Napoléon s’exile sur l’île de Sainte-Hélène.
8 août 1873: Paul Verlaine est condamné à deux ans de prison à Bruxelles, pour avoir tiré à deux reprises sur Arthur Rimbaud avec un revolver, le 10 juillet précédent, mais principalement pour son homosexualité découverte par la justice belge.
8 août 1888 : Jack l'Éventreur à Whitechapel par Fabienne Manière
Dans la nuit du 8 août 1888, la police découvre dans une rue de Whitechapel, l'un des quartiers pauvres de l'East End de Londres, le corps affreusement mutilé d'une prostituée d'une quarantaine d'années.
Quatre autres victimes, tuées dans les mêmes circonstances, sont découvertes dans les semaines qui suivent.
La sinistre série se clôt mystérieusement le 9 novembre sur le meurtre de Mary Kelly, une pauvre fille irlandaise de vingt ans dont on retrouve les restes dispersés dans sa chambre. Ses voisins de misère font état de la visite nocturne d'un homme élégant, de toute évidence un riche bourgeois.
Faute de mieux, Sir Charles Warren, chef de Scotland Yard, a remis sa démission dès avant le meurtre de Mary Kelly.
Ses hommes poursuivent activement la recherche du mystérieux assassin, surnommé Jack L'Éventreur (en anglais Jack the Ripper). À en juger par l'art morbide avec lequel le tueur éviscère ses victimes, ils lui prêtent des talents de chirurgien.
Mais l'enquête n'aboutit pas malgré de nombreuses pistes plus ou moins fumeuses, dont un commerçant de 50 ans, James Maybrick, un chirurgien réputé, Sir William Witley Gull, et même un membre de la famille royale, le duc de Clarence, fils aîné du Prince de Galles et héritier de la couronne !
La piste la plus sérieuse, en apparence, serait celle de John Druitt, un avocat sans cause de 30 ans, qui s'est jeté dans la Tamise peu après le meurtre de Mary Kelly. Après cela, il n'y aura plus de victime à déplorer.
En 1894, Sir Melville Macnaghten, qui a remplacé Warren à la tête de Scotland Yard, clôt l'affaire par un mémorandum qui conclut à la culpabilité probable de Druitt ou de Maybrick. Notons qu'une enseignante française, Sophie Herfort, avance l'hypothèse que le policier lui-même aurait pu commettre les crimes pour se venger de son supérieur Warren (Jack l'Eventreur démasqué, Tallandier, 2007).
La classe politique et les organisations humanitaires s'émeuvent de ce scandale et prennent des engagements pour améliorer les conditions de vie de l'East End et en premier lieu l'éclairage public.
Jack l'Éventreur nourrit aussi l'intérêt du public pour les faits divers mystérieux. Un an plus tôt est apparu le détective Sherlock Holmes mais il n'a été d'aucun secours dans la résolution de l'énigme de Whitechapel...