LE DARNAGA VOUS SOUHAITE DE BONNES FÊTES DE
NOËL
La Nativité de Eduard Veith
vendredi 17 décembre
Aujourd'hui nous fêtons: Judicaël, Gaël, Judy, Zitas, Wivine.
Dicton du jour: Pour la Saint-Lazare, le froid est sur la montagne.
Citation du jour: La vraie vie est si souvent celle qu'on ne vit pas.
Oscar Wilde.La photo du jour: Delphine Garelli
Bonsoir,
Ce soir je vous apporte à la fabrique de savon.
Un petit tour à la fabrique de savon de Marseille selon le procédé traditionnel. Cuit en chaudron et séché à l'air libre, notre savon de Marseille nécessite quatorze jours de fabrication. C’est Marius qui nous le dit, il a à cœur de conserver ce procédé qui garantit le respect du savoir-faire et la qualité de ce magnifique savon.
Tout commence en regardant Marcel maitre savonnier qui effectue son mélange d’huiles végétales et de lessive de soude dans un grand chaudron. Sous l’action de la soude et de la chaleur, les huiles se transforment peu à peu en pâte de savon. Allé Zou !!!! Touille touille avec la spatule tu auras de beaux bras bien musclés.
Bernadette s’occupe de verser la pâte de savon encore chaude dans les « mises », immenses moules à même le sol grâce à une goulotte, grand canal articulé en bois. Séchée à l’air libre durant 48h, la pâte à savon se solidifie. Quand le Mistral souffle, Bernadette ouvre les fenêtres de la salle des mises donnant vers le Nord, afin de réduire le temps de séchage de notre beau savon. Le village sent bon cette odeur de savon et d’huile essentielle.
Le savon de Marseille est alors découpé en blocs de 30 kilos à l’aide d’un couteau. Les pains de 30 kg sont ensuite découpés en barres de 2,5 kg ou moulés en cubes, pour qu’Augustine puisse aller les vendre au marché. Sentez mes savons ! Je vous le dis, rien n’est propre si ce n’est pas lavé avec le savon noir, olive, végétal ! Tous préparés avec beaucoup d’huile et d’attention dans les vieux chaudrons de Saint-Louis, Sainte-Marthe et du Canet. Sentez ! Mais si j’en vois un me mettre un œil dans le corset, je vais lui laver la tête si fort qu’il ne lui restera plus un cheveu !!!!
Nous sommes les notables des bastides Mr et Mme Durand, heureux et bien mis. Nous nous donnons le bras, et de l’autre nous portons quelques ingrédients de la veillée provençale : la morue, le chou-fleur et un beau pain pour accompagner les sept plats maigres du gros souper. C’est comme cela ici qu’on se souvient des sept douleurs de Marie.
On peut apercevoir Marie Louise sous le porche de la maison. Si j’avais su qu’un bébé allait naître, j’aurais commencé à tricoter sa layette beaucoup plus tôt ! Penchée sur mon ouvrage, ignorant la pénombre, je manie mes aiguilles aussi vite que je peux, mais avec mon grand âge et ma mauvaise vue cela n’est pas si simple. Maille après maille, rang après rang, on devine déjà la jolie barboteuse qui va envelopper le petit prince.
Bonne soirée Dessin ou histoire du jour:
Marchés du jour:
LE VENDREDI LE MARCHE EST A
TRANS EN PROVENCE
LA MOTTE
INFORMATION DE LA PAROISSE:
Des évènements lors d'un 17 décembre:
17 décembre 1903 : Premiers vols des frères Wright
Le 17 décembre 1903, les frères Wibur et Orville Wright (36 et 32 ans) effectuent à tour de rôle quatre vols de quelques dizaines de mètres sur la plage de Kill Devil, à Kitty Hawk, en Caroline du Nord (États-Unis).
Quelques villageois témoins de ces modestes exploits ne se doutent pas qu'ils vont déboucher sur la naissance de l'aviation.
Des expérimentateurs tenaces et discrets
Un siècle plus tôt, des Français avaient réussi à s'élever dans le ciel à bord d'un engin plus léger que l'air, la « montgolfière ». Cette performance sans précédent avait eu peu de conséquences pratiques.
En 1890, la machine volante du Français Clément Ader, l'une des premières à avoir été appelée « avion», vole à l'altitude de... quelques dizaines de centimètres (sur terrain plat, notons-le). Mais son inventeur ne réussit pas à « transformer» l'essai. Les frères Wright vont être plus chanceux et de leur premier essai date le véritable essor de l'aviation.
Wilbur et Orville, fabricants de cycles passionnés de mécanique, tentent d'abord de développer le vol plané. Ils y échouent et sans se décourager entreprennent dans leur atelier Dayton (Ohio) la construction du Wright Flyer. Il s'agit d'un biplan de 274 kg, avec deux ailes parallèles de 12 mètres d'envergure.
Après un premier essai raté et quelques réparations, ils se remettent aux commandes trois jours plus tard, à tour de rôle, malgré un fort vent de face. Et c'est enfin le succès avec un vol de 260 mètres en 59 secondes à 3 mètres au-dessus du sol…