vendredi 7 mai 2021

 Vendredi 07 mai

Aujourd'hui nous fêtons:  Gisèle, Domitille, Flavie, John, Johnny.

 Le charme des Gisèle agit sur tous. Enfants, elles sont adorables. Adultes, elles suscitent l'admiration de leurs proches. Leur capacité de séduction est telle qu'elle leur évite d'avoir à fournir beaucoup d'efforts pour parvenir à leurs fins dans la plupart des domaines.

C'est sa fête : Gisèle

Gisèle de Bavière épouse Étienne, un duc magyar qui est sacré roi apostolique de Hongrie à la Noël de l'an 1000. Les deux époux se consacrent à l'évangélisation de ce pays encore païen. Devenue veuve, Gisèle endure des brutalités de la part du parti païen avant de finir ses jours dans une abbaye.

Dicton du jour: A la Sainte-Gisèle, prends garde s'il gèle!

Citation du jour: Il ne suffit pas d'être chauve pour ressembler à Jules César.

Edouard Herriot.

INFORMATION DU JOUR:  de Thierry BELADEN 

Bonjour à Tous, 

Je vous informe que nous avons une fuite du canal principal au chemin des Cantalus. Afin de ne pas dégrader des propriétés privés, l'eau a été délesté à la rivière au niveau du pont de Valsegure. Le temps de rechercher la fuite et des démarches administratives qui s'imposent , la réparation devrait être mise en oeuvre pour mi mai. En attendant, je vous remercie de patienter en utilisant l'eau de la ville pour irriguer vos potagers. Si besoin, cette affaire est gérée par Daniel Mathieu joignable au 0626750016. Ne disposant pas de tous les téléphones mobiles des Propriétaires irriguant, je vous remercie aussi d'informer vos voisins.

 Bien cordialement. 
Thierry Beladen Président ASA du canal de Fontigon

Les photos du jour: Andre Blanc à Notre Provence

L'église de Vaugines ou a été tourné une partie du film de Manon des sources mondialement à Vaugines elle se marie dans l'église le papé est assis sur le
banc a droite de la porte et sera
enterré dans le petit cimetière à gauche de l'église une très belle région on y trouve des coquillages dans la roche . Proche de Lourmarin Cucuron l'étang de la bonde



Dessin ou histoire du jour:


Un peu de lecture:  France démocratie défaillante
par François Garçon.

Un ouvrage passionnant, en ce qu’il remet en cause nombre de verrous de la société française, par une vision qui n’est pas parisiano-centrée, loin de là. Cet ouvrage est comme une bouffée d’air frais sur le débat portant sur la réforme de l’État, la nature du pouvoir politique en , le poids de la technostructure. Un débat qui devrait, avec celui de l’identité et de l’, être celui de la prochaine élection présidentielle, et même de la décennie à venir.


Docteur en , universitaire ayant exercé de nombreuses fonctions tant publiques que privées, François Garçon est surtout un fin connaisseur des modèles étrangers, suisse d’abord, mais aussi anglais ou allemand. Le constat qu’il fait de l’état de l’élite française est assez accablant, souvent vif, mais toujours pertinent et stimulant.

Entendons-nous : s’il fustige ainsi les élites françaises, ce n’est pas en tant qu’élites, utiles et indispensables à la conduite d’un pays, mais pour leur incompétence.

Et cette incompétence, il l’attribue à une sorte d’anti-pragmatisme. La racine de ce mal uniquement français d’élites hors-sol est, nous dit-il, à trouver dans leur mode de recrutement et de reproduction sociale. L’auteur n’a pas de mots assez durs pour critiquer notre système de classes préparatoires aux grandes écoles, puis de grandes écoles dont le tout petit nombre (HEC, Sciences Po, l’, l’X et quelques autres) et les toutes petites promotions seraient censés être un modèle que tout le monde nous envie… mais que personne ne copie !

En France, explique-t-il, sont portés au pinacle et désignés à l’admiration de tous, notamment par une presse complaisante, ceux qui cumulent les diplômes et remportent les meilleures places aux meilleurs concours, – ah, le saint Graal du major de promo ! – et non pas ceux qui créent, inventent, innovent, entreprennent. Par ce système de verrouillage, la société se fige, l’oligarchie de l’excellence laisse de côté les profils créatifs. Sont propulsés très tôt à des postes de responsabilité des profils de bêtes à concours, à l’ego surdimensionné parce que, pendant des années, on leur a expliqué qu’ils étaient les meilleurs. L’arrogance française vient de là, les « meilleurs » ne se remettent jamais en cause : le management devient brutal, volontiers méprisant, et la vie politique plus violente. L’autoritarisme de ceux qui ne se sont jamais remis en question, malgré des échecs patents – la gestion de la crise du Covid en est le parfait exemple – mène à l’exercice solitaire du pouvoir, face à une meute de conseillers serviles ou réduits au silence. Entourage, d’ailleurs, choisi dans les mêmes écoles, les mêmes cercles de pouvoir. Monde clos, cercle vicieux qui produit, inévitablement, de la violence sociale.

François Garçon ne se contente pas d’une critique en règle du modèle français, il propose évidemment des solutions. Le modèle suisse, malgré la dimension, l’histoire et la mentalité du pays bien différentes du nôtre, peut fournir, dit-il, de bons remèdes à la crise profonde de la  représentative à la française. Chez eux, la démocratie commence à la base, au niveau de la commune, ce qui, au passage, peut expliquer l’absence d’ego du personnel politique. Les Suisses sont allergiques à « la théorie, les conventions fumeuses, la rhétorique, qu’ils assimilent à un emballage vide ». Bref, à tout ce simulacre de démocratie participative qu’ont été les conventions citoyennes et autres grands débats. Les référendums qui leur sont proposés ne rencontrent pas tous les obstacles institutionnels que l’on a chez nous et portent sur les sujets locaux comme sur les grands sujets. Et, surtout, leur vote est respecté.

« Si, confrontés aux conséquences de leurs choix économiques, politiques et sociétaux, les Français étaient eux aussi en capacité d’arbitrer les dépenses, ils gagneraient une maturité politique profitable au bien commun. » En Suisse, la dette publique est anticonstitutionnelle. Cela a été entériné par un vote populaire…

Marchés du jour:

LE VENDREDI LE MARCHE EST A

TRANS EN PROVENCE







A table:

Le Labo de FREDO: 46 Rue Neuve 83111 AMPUS. Tel: 06 60 74 87 88
Plats à emporter

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Boulangerie artisanale, pains cuits au feu de bois. Tous nos produits sont faits maison et non pas issus de catalogues de produits surgelés
Tel: 06 16 12 83 42

La boulangerie ouvre le matin de 6h 45 à 13 h du mardi au dimanche inclus

Pendant la fermeture des restaurants: Vente de plats à emporter préparés par FANFAN


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Restaurant Pizzeria LE BISTRONOMIQUE
2 Place de la Mairie 83111 AMPUS
Tel: 06 95 07 64 00


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Des évènements lors d'un 07 mai:

1915 : Le torpillage du Lusitania

Le paquebot britannique Lusitania, en provenance de New York, est coulé par un sous-marin allemand pour la raison qu’il transportait des armes à destination des belligérants. Parmi les victimes, de nombreux citoyens américains.

Ce fait divers dramatique va être rappelé deux ans plus tard par le gouvernement américain pour justifier son entrée en guerre contre l’Allemagne et ses alliés...

2010 : Homo sapiens convole avec Neanderthal

Dans une étude publiée par la revue Science le 7 mai 2010, l'équipe du généticien Svante Pääbo montre que des croisements auraient eu lieu au Proche-Orient entre les derniers hommes de Neanderthal et des homo sapiens venus d'Afrique, il y a 80 000 ans environ...


LA DROITE EST MORTE, VIVE LA DROITE

 


La droite est morte, vive la droite!

Un deal implicite à la veille des élections locales...

Thomas Zlowodzki

Deal implicite entre LR et LREM. C’est “Les Républicains En Marche”!

Le 4 mai 2021, la droite institutionnelle française est morte, absorbée par Emmanuel Macron.

L’UMP, née le 23 avril 2002 et rebaptisée Les Républicains le 30 mai 2015, n’aura pas tenu 20 ans ! En maintenant son soutien à Renaud Muselier, la direction des Républicains ne cache même plus sa stratégie pour 2022 : devenir le « flotteur droit » d’Emmanuel Macron. Le sigle LREM prend enfin tout son sens – était-ce l’objectif d’Emmanuel Macron dès le début ? –  Les Républicains En Marche.

Les Républicains apporteront leurs élus locaux à une Macronie qui en manque cruellement. Les élus locaux, eux, s’assurent de leur réélection avec une étiquette centriste élargie

Dans un premier temps, Christian Jacob a bien tenté de réagir verbalement à l’accord annoncé dimanche entre LREM et LR en PACA, pour faire croire à ses adhérents que les Républicains étaient toujours un parti d’opposition à Emmanuel Macron. Mais la commedia dell’arte n’a pas duré plus de deux jours. Mardi 4 mai, la Commission Nationale d’Investiture a « apporté son soutien à Renaud Muselier », avec pour seule condition de n’inclure aucun parlementaire ou ministre LREM sur sa liste. Ce qui autorise donc à offrir de nombreuses places sur la liste LR à des élus locaux LREM. Montrant pour sa part le peu de cas qu’il faisait de ces conditions, Renaud Muselier précisait mercredi matin qu’il ne refuserait pas Sophie Cluzel sur sa liste si cette dernière démissionnait de son poste de ministre d’Emmanuel Macron.

Un deal implicite

Le seul tort de Renaud Muselier aura été de rendre visible trop tôt le rapprochement en cours entre le parti Les Républicains et Emmanuel Macron. Trop tôt, car dans certaines régions, dans certains cantons, Les Républicains ont encore besoin de faire croire aux électeurs qu’ils représentent une alternative à Emmanuel Macron. Mais dans les faits, le rapprochement ne fait que s’accélérer depuis 2017, où une partie des LR faisait campagne pour Emmanuel Macron et contre François Fillon. Aux Européennes de 2019, la plupart des cadres des Républicains n’avait fait que très timidement campagne pour la liste menée par François-Xavier Bellamy. Aux municipales de 2020, de très nombreux maires avaient rangé leur étiquette LR et négocié un soutien ou une investiture LREM. Aujourd’hui, aux départementales, des élus LREM sont investis par Les Républicains au détriment des élus LR dans plusieurs cantons, avec la bénédiction de Christian Jacob. Les candidats UDI – parti soutenant officiellement Emmanuel Macron, rappelons-le  – représentent presque la moitié des investitures communes LR-UDI dans les Hauts-de-Seine, les Yvelines ou l’Essonne. Là encore, avec la bénédiction de Christian Jacob. Ce dernier espère que ces accords électoraux locaux passeront inaperçus sur le plan national. Il est vrai que les élections départementales n’ont jamais passionné les rédactions parisiennes…

Derrière les postures médiatiques, la stratégie – voulue ou subie ? – de la Direction actuelle des Républicains est donc bel et bien de faire des Républicains l’aile droite de la coalition gouvernementale à venir d’Emmanuel Macron. Le « deal » avec Emmanuel Macron est d’ailleurs limpide : les Républicains apporteront leurs élus locaux – maires, présidents de départements, présidents de régions – à une Macronie qui en manque cruellement. Les élus locaux, eux, s’assurent de leur réélection avec une étiquette centriste élargie et sans concurrence à droite, Les Républicains ayant disparu. Pour parachever le tout, Emmanuel Macron apportera en 2022 aux (anciens) Républicains des investitures aux législatives sans lesquelles les députés actuels n’ont aucune chance de se faire réélire, l’étiquette LR étant trop démonétisée sur le plan national. Les plus hauts cadres des Républicains se rêvent sans doute ministres, et pourront ainsi enfin cesser de regretter de ne pas avoir rejoint plus tôt leurs camarades Le Maire et Darmanin. Comment leur en vouloir, quand la rumeur court que Nicolas Sarkozy, toujours aussi peu désireux de voir un autre homme de droite lui succéder, aurait négocié un soutien à Emmanuel Macron pour la prochaine présidentielle contre la promesse de faire entrer François Baroin à Matignon en 2022 ?

Recomposition française

Saluons Emmanuel Macron qui aura réussi en à peine cinq ans à recomposer le paysage politique français : un parti centriste élargi avec pour seuls opposants d’un côté une gauche radicale désunie (LFI, Les Verts, quelques socialistes égarés) et de l’autre un Rassemblement National sans alliés, condamné à échouer éternellement au second tour de la présidentielle.

Et la droite dans tout cela ? L’absorption en cours des Républicains par Emmanuel Macron est à la fois une triste nouvelle et porteuse d’espoir. Triste, car on ne peut se réjouir de voir disparaître le parti qui aurait pu, avec Nicolas Sarkozy en 2007, enrayer le déclin français. Porteuse d’espoir car la disparition des Républicains comme parti de droite laisse la porte ouverte à la création d’un vrai parti de droite – où les dirigeants seront enfin en accord avec leurs adhérents – pour proposer une alternative crédible à Emmanuel Macron. Les présidentielles 2022 seront-elles l’occasion de voir naître ce parti ? À suivre…