jeudi 6 janvier 2022

jeudi 06 janvier

Aujourd'hui nous fêtons:  Mélaine, Basilisse, Tiphaine, Fanny.

Dicton du jour: Si le soir des Rois beaucoup d'étoiles tu vois ; auras sécheresse en été et œufs au poulailler.

Citation du jour: Les diamants ont leur prix ; un bon conseil n'en a pas".

Proverbe espagnol.

La photo du jour:


A se souvenir le 10 avril.....

Dessin ou histoire du jour:

Daniel Balcaen  pour la lettre patriote

Sans doute, avec Macron ne sommes-nous pas loin de toucher le fond

Emmanuel Macron, Président de la République, a donc envie « d’emmerder » les Français non vaccinés.

La première réaction est d’être choqué par l’expression d’un tel mépris envers une partie des Français qui restent dans leur droit en refusant une vaccination que M. Macron ne veut pas, par ailleurs, imposer. D’autant que cette sortie calculée (un entretien dans un journal écrit est toujours relu avant publication par l’interrogé) sert aussi à masquer la gestion calamiteuse de la crise sanitaire : destruction du stock de masques en début de crise, manque de gel hydroalcoolique, continuation des suppressions de lits de ranimation pendant la crise, désertion de la ministre de la santé en pleine bataille sanitaire, mesures inefficaces et incompréhensibles et j’en passe.

La deuxième réaction est de se rappeler que le locataire de l’Élysée est coutumier des formules méprisantes envers les Français, en particulier les plus pauvres et les plus fragiles. Les « pauvres qui déconnent » (janvier 2019) ; la rue qu’il suffirait de traverser pour trouver du travail (septembre 2018) ; les « gaulois réfractaires au changement » que nous serions (août 2018, à l’étranger de surcroît !) ; le « pognon de dingue » que coûteraient les pauvres (juin 2018) ; les syndicalistes qui « foutent le bordel » (octobre 2017) ; les « fainéants » qui protestent contre sa réforme du Code du travail (septembre 2017) ; et les « gens qui ne sont rien » (juin 2017). Quel contraste avec le tout début de son quinquennat : la fête de la victoire dans la cour du Louvre ou la réception de Poutine au Grand Trianon.

M. Macron semblait vouloir revêtir les habits de Louis XIV. Emmanuel porte finalement la redingote du margoulin.

La troisième réaction est de se souvenir qu’il n’est pas le seul à s’être laissé aller à des formules méprisantes envers le peuple français. On se souvient de Hollande qualifiant les pauvres de « sans dents » ou de Sarkozy lançant à un opposant « casse-toi pauv’ con ». Après Mitterrand, le niveau de langage des présidents s’est sacrément relâché. Sans doute, avec Macron ne sommes-nous pas loin de toucher le fond. Tout en lui renvoie à Rastignac, mais un Rastignac revu et corrigé par Virginie Despentes.


Marchés du jour:

LE JEUDI LE MARCHE EST A

BARGEMON

Le MUY

LES ARCS

LES SALLES

VILLECROZE

AUPS : Marché hebdomadaire à la Tuber Melanosporum, truffe noire d'hiver. Vente aux particuliers de truffes d'hiver par le Syndicat des trufficulteurs du Var.

 Du 25/11 au 10/03, tous les jeudis de 9h30 à 12h.


Traiteur Ampus

Le Labo de Frédo

Adresse : 56 Rue Neuve 46, 83111 Ampus
Vente à emporter : 12:00–14:00, 19:00–22:00 ·
Téléphone : 06 60 74 87 88
Vendredi 7 janvier
Choucroute garnie
Pensez à réserver

Activités:

Les activités sont indiquées à titre d'information. Compte tenu des nombreuses annulations encore constatées , nous vous conseillons de vérifier le maintien avant de vous engager.



Des évènements lors d'un 06 janvier:

6 janvier 1410: Naissance de Jeanne d'Arc

6 janvier 1412 à Domrémy (Lorraine, France) - 30 mai 1431 à Rouen

Biographie Jeanne d

1429 ! La France est endeuillée par la guerre contre les Anglais que l'on appellera plus tard «guerre de Cent Ans». Quand Jeanne d'Arc se présente à Chinon devant Charles VII, que l'on appelle par dérision le «petit roi de Bourges», personne n'est prêt à parier sur cette paysanne illettrée de 19 ans qui prétend restaurer la monarchie capétienne. Cette dernière n’a plus d’autorité que sur le centre et le sud du royaume. L'ouest et le nord, y compris Paris, sont ralliés au roi anglais.

La jeune paysanne de Domrémy rend confiance au roi, se met à la tête de quelques troupes, délivre Orléans assiégé par les Anglais et, fort intelligemment, convainc Charles VII de se faire sacrer sans délai à Reims pour consolider sa légitimité. Abandonnée quelques mois plus tard par le roi qui n'a plus besoin d'elle, elle est capturée à Compiègne et brûlée vive comme sorcière à Rouen.


EMMERDER L'EMMERDEUR

 



Emmerder l’emmerdeur

Par H16

Nous vivons une époque unique où l’on apprend, de façon tout à fait officielle, qu’un Chef de l’État peut ainsi déclarer, sans rire, « Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder ». C’est en effet en ces termes qu’Emmanuel Macron, qui est toujours, légalement parlant, le président de la République et donc de tous les Français, a expliqué sa stratégie de lutte contre une pandémie dont tout indique qu’elle se termine (bien malgré lui).

La logique du locataire de l’Élysée est douteuse : pour lui, ceux qui refusent l’actuelle vaccination, quelles que soient leurs motivations, mettent en danger le reste de la société, et deviennent donc irresponsables. Pour Macron en janvier 2022, c’est bien simple, « Un irresponsable n’est plus un citoyen ».

C’est surprenant de bêtise et d’incohérence.

D’incohérence d’une part parce qu’en 2016, le même Macron, pas suffisamment imbu de lui-même pour exciter les foules, expliquait alors en parlant du terrorisme et de la déchéance de nationalité éventuelle de ceux qui s’y adonnent, que « Le mal (les terroristes) ne doit pas être exclu de la communauté nationale ». En somme, un terroriste ne peut pas être exclu de la communauté nationale… Sauf bien sûr s’il refuse bêtement de se faire vacciner !

C’est aussi d’une bêtise rocambolesque dans la mesure où l’on sait maintenant sans le moindre doute que les vaccinés n’empêchent en rien ni de contracter la maladie ni de la refiler généreusement autour de soi, dans les mêmes proportions que les non-vaccinés et avec une décontraction encore plus forte, le sésame sanitaire permettant une désinvolture dont les non-vaccinés ne peuvent bénéficier.

En outre, l’actuelle surcharge (très théorique) des hôpitaux publics tient bien plus de leur gestion catastrophique que d’un afflux de non-vaccinés : après avoir courageusement viré du personnel en pleine pandémie (au motif qu’il n’était pas vacciné), après avoir obstinément fermé des milliers de lits (pour des économies budgétaires qui n’ont jamais été réalisées), après avoir largement subventionné d’autres domaines – la presse notamment – en lieu et place de ces hôpitaux publics qui réclament des moyens, il est cocasse de voir le chef de l’État parler d’irresponsabilité : manifestement, son poste actuel lui est un peu trop monté à la tête et il croit parler d’expérience.



Ces propos à la fois honteux, scandaleux et tout à fait illustratifs des objectifs réels et de la politique néfaste qui sont poursuivis actuellement, démontrent encore une fois tout le mépris et l’arrogance dont Macron fait preuve : le peuple, péniblerie avec laquelle il fallait composer lors des élections, devient maintenant une variable d’ajustement et s’il est politiquement rentable de se départir d’une partie de celui-ci, qu’à cela ne tienne. En somme, on ne passe pas encore la parcelle encombrante au fil de l’épée (ou au flash ball), mais ça ne saurait tarder…

Il n’en reste pas moins qu’il est absolument invraisemblable que des propos pareils soient tenus sur des citoyens dont on rappellera utilement qu’ils sont encore, à 100%, totalement humains, et qu’en terme légaux, ils sont encore, à 100%, des citoyens qui payent des impôts et se comportent en réalité de façon bien trop responsable malgré les avanies qu’ils subissent. Jusqu’à preuve du contraire, petit Monsieur Macron, ces citoyens n’ont enfreint aucune loi et parce qu’ils payent votre salaire, vous leur devez le plus élémentaire des respects.

En pratique, on comprend que le petit président veut désigner des boucs-émissaires et des coupables faciles mais ce faisant, il finit surtout par déclencher la haine même chez ceux qui avaient jusqu’à présent suivi le mouvement, contraints ou non. L’opposition, rassemblant maintenant droite et gauche, est vent debout contre ces déclarations : il n’y a bien sûr qu’un jeu politique derrière cette indignation franchement tardive, mais elle pourrait être l’élément déclencheur d’une vraie prise de conscience du gouffre dans lequel Macron vient d’emmener à coup de trique tout le pays.

Du reste, regardons les choses en face : ce petit Chef de l’État n’a de pouvoir que parce que le peuple le lui a octroyé, et de façon de moins en moins consensuelle. Parallèlement, il semble clair qu’il prend un malin plaisir (ou prétend le faire en tout cas) à imposer de plus en plus de contraintes à une part des Français, à les diviser.

Il semble donc naturel de couper court à la pignolade malsaine de l’emmerdeur élyséen, et notamment en ne tenant plus compte de ses injonctions qui s’apparentent de plus en plus à celles d’un enfant colérique et mal élevé, incapable de jouir d’autre chose que du malheur des autres. Il faut donc emmerder l’emmerdeur : refuser de s’aplatir, continuer à vivre aussi normalement que possible, s’opposer, de façon systématique, à ses diktats de plus en plus stupides et infâmants devient non seulement nécessaire, mais LA méthode pour faire enrager le petit président.

Dans ce contexte, il semble aussi clair que la désobéissance civile, de plus en plus ferme, s’impose maintenant à tous si l’on ne veut pas basculer définitivement dans un monde de ségrégation et de punitions continuelles. Car ici il s’agit bien de punitions et de vexations permanentes : même ceux qui, volontaires ou non, avaient jusqu’à présent accepté l’instauration des lois liberticides, des pires contraintes sociales depuis l’avènement de la Cinquième République, se retrouvent maintenant à devoir composer avec des règles changeantes.

Plus personne, même ceux qui se croyaient « bons citoyens », ne sera épargné et d’ici quelques jours, l’annulation des passeports sanitaires pour des centaines de milliers de Français en jettera autant dans les rangs des « irresponsables » qu’il faut donc « emmerder » ; au 15 février, ce sont de nouvelles cohortes qui viendront grossir le rang des emmerdables par la clique des macronistes.

Ceux qui dictent ces misères arbitraires, sans queue ni tête ni plus aucune justification sanitaire, sont maintenant enfermés dans une course contre la montre : multiplier les lois et les contraintes pour s’assurer que la foule, grandissante, des outrés et des emmerdés ne vienne pas leur expliquer physiquement ce qu’ils pensent de leurs abus. Chaque nouvelle contrainte accroît à la fois l’urgence pour les premiers et le nombre des seconds.

Les prochains mois seront décisifs.

H16