mardi 28 juillet 2020

MARDI 28 JUILLET 

AUJOURD'HUI NOUS FÊTONS: Samson

Célébrations & évènements du jour. 28 juillet : Journée mondiale contre l'hépatite

DICTON DU JOUR:
 Si le jour de la Saint-Samson, le pinson boit au buisson, l'amour peut chanter sa chanson, le vin sera bon.

CITATION DU JOUR: 
Dans le doute, il faut choisir d'être fidèle.
François Mauriac.
UN PEU DE LECTURE: LA CREATION DU MONDE


Quatre amis se retrouvent pour une semaine sur une île Grecque. Ils commentent, analysent, critiquent un manuscrit écrit par un certain Simon Laquedem. Ce dernier décrit ses rêves, ses visions, il serait un prophète et Dieu veut lui parler !
Les quatre amis se relaient pour lire ce manuscrit. Œuvre d’un fou ? D’un mystique ? L’ange ici Uriel lui livre le message divin. La création du monde, un roman ou plutôt une analyse théologique de ce manuscrit. Les quatre amis ont des opinions divergentes sur ce manuscrit et son auteur.
C’est là où tout le talent de Jean D’Ormesson se fait connaître en nous entraînant dans une relecture des écritures, des philosophes, des sages, des prophètes et de l’histoire des hommes.
Tout comme pour la création de l’univers, il faudra sept jours aux quatre amis pour lire ce manuscrit. Là où ils sont dans ce paradis de la mer Egée bercé par le chant des cigales en dégustant en bons épicuriens qu’ils sont les douceurs de la vie.
Jean D’Ormesson nous donne ici une autre approche de la genèse à travers les rêves et les nuits agitées de Simon Laquedem l’auteur du manuscrit. Simon est perturbé, effrayé puis en d’autres phases de son rêve il est calme, rasséréné. Ecrire ses rêves ? Voilà peut-être la meilleure thérapie pour notre société moderne qui a perdu ses racines, son essence et ses repères.

Thierry Jan, écrivain

DESSIN OU HISTOIRE DU JOUR:




MARCHES DU JOUR:



A TABLE!
Le Labo de FREDO: 46 Rue Neuve 83111 AMPUS. Tel: 06 60 74 87 88


Du 1 juillet et jusqu’au 31 août, Le Labo de Frédo sera ouvert tous les jours uniquement le soir à partir de 19h
Livraison et à emporter de 19 à 23h
Sur place avec mise à disposition d une table de 19 à 23h
Toujours sa carte de 19 pizzas
Plats spéciaux sur commande : Ravioli, gnocchi, tagliatelles, risotto .

 CA S'EST PASSE UN 28 JUILLET:



1794 : Exécution de Robespierre


Le 28 juillet 1794 (10 thermidor an II), Maximilien Robespierre monte à l'échafaud. Saint-Just, Couthon et Robespierre jeune, son frère, partagent son sort.
Biographie Maximilien Robespierre
Maximilien de Robespierre, avocat à Arras, est élu député aux états
généraux en 1789. Il donne toute sa mesure au club des Jacobins, haut lieu de l'agitation révolutionnaire. Ses discours séduisent les sans-culottes. Son détachement des plaisirs terrestres refroidit les opposants et lui vaut le qualificatif d'« incorruptible défenseur du peuple ».
En 1794, peu après son entrée au Comité de Salut Public (le gouvernement révolutionnaire), il en appelle à la Terreur pour sauver la Révolution : « La terreur n'est autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible ; elle est donc une émanation de la vertu ; elle est moins un principe particulier qu'une conséquence du principe général de la démocratie, appliqué aux plus pressants besoins de la patrie ».
Gagnés par la lassitude et la peur, rassurés par les victoires des armées françaises sur le front, les députés finissent par s'insurger et décrètent son arrestation et celle de ses proches le 9 thermidor An II (27 juillet 1794). L'« Incorruptible » est exécuté le lendemain. La Terreur est finie et la Révolution proche de sa fin.

Mort de Jules Guesde

11 novembre 1845 à Paris - 28 juillet 1922 à Saint-Mandé
Biographie Jules Guesde
Jules Guesde, de son vrai nom Jules Bazile, débute comme journaliste sous le Second Empire. Il devient républicain et socialiste à l'occasion de la Commune. Exilé quelque temps, il découvre les théories de Karl Marx et les introduit en France. En 1879, il fonde le Parti ouvrier français, qui se veut marxiste, révolutionnaire et collectiviste, puis se fait élire député à Roubaix et Lille.
Après la fusion en 1905 des partis socialistes français au sein de la SFIO, le courant marxiste orthodoxe de Jules Guesde entre en conflit avec le courant humaniste de Jean Jaurès. Mais quand éclate la Première Guerre mondiale, Jules Guesde se rallie à l'Union sacrée contre l'Allemagne.


Dans Le Cri du Peuple du 10 février 1886, Jules Guesde publie un article intitulé « Meurent les ouvriers français ». On peut y lire cette profession de foi contre les travailleurs immigrés : « Ils sont 800.000 ouvriers étrangers qui, travaillant à tout prix, font outrageusement baisser les salaires, quand ils ne les suppriment pas complètement pour nos ouvriers expulsés des usines ».

ACTIVITES A AMPUS ET DANS LES ENVIRONS:


Compte tenu de la situation sanitaire, les renseignements sont donnés à titre indicatif. Veuillez vous assurer qu'il n'y a pas d'annulation.

Les Arcs sur Argens:   Festival de terrasses MOB: Variétés, duo acoustique - Place du 11 Novembre.

SAINT ANTONIN: Place du village à 19h30 gratuit et sans réservation



Mardi 28 juillet 19H30 - SAINT ANTONIN DU VAR LA NUIT DU PIANO
Avec E. Rozanova, piano, François-René Duchable, piano, Dimitris Saroglou, piano classique et jazz.Œuvres de Beethoven, Chopin, Liszt, Tchaïkovski...

TOURTOUR:



FISCALITÉ: LE RETOUR DES PRÉJUGES IDEOLOGUES



Tribune libre

«Fiscalité: le retour des préjugés idéologiques» – la tribune de Pascal Salin

« Il faudra bien que la dette publique soit remboursée dans un futur plus ou moins proche. Et les augmentations de la fiscalité évoquées risquent alors d’être adoptées et donc de nuire à l’activité économique »



La crise sanitaire a provoqué de nombreuses difficultés dans le domaine de la production. Or il est évident que les crises économiques sont une occasion pour les politiciens de faire croire qu’ils ont un rôle très utile. Ceci se traduit – comme actuellement en France – par une augmentation des dépenses publiques et donc de la dette publique. Par ailleurs, nombreux sont ceux qui profitent d’une situation de crise pour essayer de faire adopter les décisions publiques qu’ils désirent. C’est ainsi qu’on entend souvent dire que la crise crée des « inégalités sociales » supplémentaires et qu’il convient donc de renforcer la politique de redistribution des ressources. On prétend qu’il y a là des mesures justifiées sur un plan éthique, mais on devrait plutôt admettre que la redistribution n’est pas justifiée sur le plan éthique puisqu’elle consiste à imposer par la contrainte des prélèvements de ressources au mépris du respect des droits de propriété légitimes.
C’est ainsi qu’il est souvent proposé de renforcer la taxation des revenus les plus élevés et de rétablir l’ISF. Et certains sont d’autant plus incités à accepter ces propositions qu’elles sont faites, par exemple, par Esther Duflo qui a obtenu le prix Nobel d’économie. Mais étant donné que ces propositions ne sont pas justifiées d’un point de vue économique, on devrait considérer non pas qu’elles sont valables parce qu’elles sont défendues par une titulaire du prix Nobel d’économie, mais que les membres actuels du jury du prix Nobel d’économie sont probablement inspirés par des préjugés idéologiques plus que par leur éventuelle connaissance satisfaisante de la théorie économique. De même, on doit considérer les suggestions actuelles de Thomas Piketty en faveur d’une augmentation de la fiscalité du capital et de la progressivité comme relevant de préjugés idéologiques et pas d’une analyse rigoureuse de théorie économique.
Productivité. En effet, la fiscalité joue un rôle négatif considérable du point de vue de la production parce qu’elle détruit les incitations productives (incitations à travailler, à innover, à investir ou à épargner), et c’est pourquoi toute baisse d’impôt est souhaitable. Mais certaines baisses sont prioritaires par rapport aux autres. Tel est le cas tout d’abord de la progressivité de l’impôt sur le revenu. Celle-ci a pour conséquence de punir ceux qui sont les plus productifs, les plus innovateurs, les plus travailleurs. Or, comme la théorie économique l’a toujours souligné de manière rigoureuse et parfaitement correcte, la productivité d’un facteur de production est accrue par l’augmentation de la quantité des autres facteurs de production auxquels il est lié.
Ainsi, comme on devrait en avoir toujours conscience, la productivité et donc le salaire d’un salarié de base sont d’autant plus élevés que le salarié est davantage associé à des cadres et des entrepreneurs de qualité (dont il ne faut donc pas détruire les incitations productives par la fiscalité). C’est pourquoi la baisse de l’impôt sur le revenu constitue une réforme fiscale prioritaire qui profite à tout le monde, comme le prouvent d’ailleurs un grand nombre d’exemples historiques. Si une réforme s’impose actuellement en France c’est bien la diminution ou même la suppression de la progressivité de l’impôt sur le revenu (mais aussi de la progressivité d’autres impôts, par exemple celle qui concerne les droits de succession et l’impôt sur la fortune immobilière, IFI).
Diminuer la fiscalité sur le capital ne favorise pas seulement les propriétaires de capitaux, mais tous les producteurs qui leur sont associés. Il serait donc absurde de restaurer l’ISF
Il en est de même de la taxation du capital, celui-ci constituant un facteur de production essentiel pour toutes les activités humaines. La productivité et le salaire d’un salarié de base dans une entreprise seront d’autant plus élevés qu’il sera associé à un capital plus important. Il n’y a d’ailleurs pas de croissance économique sans accumulation de capital (ce qui implique de diminuer la fiscalité sur l’épargne qui est en réalité beaucoup plus importante qu’on ne le croit). Diminuer la fiscalité sur le capital ne favorise pas seulement les propriétaires de capitaux, mais tous les producteurs qui leur sont associés. Il serait donc absurde de restaurer l’ISF.
Imposition du capital. En outre, l’ISF rapporterait probablement seulement un peu plus de 5 milliards d’euros (alors que le déficit public a été égal à 72,8 milliards en 2019). On trouve aussi dans ce domaine beaucoup d’exemples historiques du caractère nuisible de l’imposition du capital et des gains obtenus par sa suppression. L’accumulation de capital suppose que des individus fassent le sacrifice de ne pas consommer toutes leurs ressources, mais d’en épargner une partie. Or, cette partie épargnée aura subi la charge de l’impôt sur le revenu (et celle d’autres impôts). Il n’y a aucune raison d’y ajouter un impôt supplémentaire, à savoir l’impôt sur le capital.
Si deux individus ont le même revenu annuel, mais l’un consomme toutes les ressources correspondant à ses revenus, alors que l’autre en épargne une partie, il n’est pas juste de punir le second, alors même qu’il contribue à la croissance économique. C’est pourquoi, au lieu de restaurer l’ISF, comme cela est réclamé par un certain nombre de personnes, il conviendrait de supprimer l’IFI. En effet, le capital immobilier joue un rôle fondamental dans la vie de tous les individus puisqu’il leur permet de se loger et aussi éventuellement de trouver des locaux pour leurs activités productives. Il est donc très nuisible de décourager l’investissement dans le capital immobilier par l’IFI.
Compte tenu des conséquences néfastes qu’auraient les augmentations d’impôts fréquemment demandées, on peut être satisfait que le président Emmanuel Macron ait déclaré très récemment qu’il n’y aurait pas d’augmentation des impôts, ce qui a aussi été affirmé par le Premier ministre, Jean Castex. Mais Emmanuel Macron a dit par ailleurs que les dépenses liées à la crise sanitaire étaient justifiées et qu’elles viennent s’ajouter à la dette existante. Or il faudra bien que la dette publique soit remboursée dans un futur plus ou moins proche. Et les augmentations de la fiscalité évoquées ci-dessus risquent alors d’être adoptées et donc de nuire à l’activité économique.
C’est pourquoi il reste important de faire comprendre pourquoi ces augmentations d’impôts, fréquemment suggérées, seraient très nuisibles. De manière générale, il aurait été préférable que la crise économique actuelle ne conduise pas à une augmentation des dépenses publiques (et de la production de monnaie), mais qu’elle conduise plutôt à favoriser le développement des activités économiques, ce qui impliquerait en particulier les baisses de fiscalité qui ont été suggérées ci-dessus.
Pascal Salin est professeur honoraire de l’Université Paris-Dauphine, président de l’Association pour la liberté économique et le progrès social (Aleps). Il est l’auteur de Le vrai libéralisme : Droite et gauche unies dans l’erreur (Odile Jacob, novembre 2019, 25,90 euros).