Crise covid : un an de dérive. Triste anniversaire.
par H16
C’était il y a un an (à un jour près) : le président Macron décidait d’une adresse à la nation qui, comme à l’habitude de l’énarque adorant s’écouter parler, s’éternisera vingt longues minutes et qui débutera le placement tout entier du pays en liberté surveillée. Depuis se sont enchaînées une myriade de déclarations, de nouvelles adresses maladroites à la nation et une palanquée de mensonges d’arracheurs de dents pour justifier la succession invraisemblable de décisions débiles et contradictoires ainsi que le pilotage par sondages qui aura abouti à l’état actuel calamiteux du pays : un an de soupe à la grimace et d’improvisation quasi-permanente en l’absence parfaite de tout débat démocratique, cela ne peut pas se traduire par une population sereine, une économie florissante, un corps social apaisé et un renouveau de la démocratie. Si les premières semaines de panique étaient sinon excusables au moins compréhensibles devant l’inconnu que représentait ce nouveau virus, il semble malheureusement que les mois accumulés depuis n’ont servi à rien : non seulement la gestion administrative et logistique des urgences n’a en rien été améliorée depuis le premier épisode de mars 2020, mais tout montre que la situation s’est largement dégradée depuis. Lassitude des équipes, accroissement de la désorganisation et – encore et toujours – cette manie d’imposer d’en haut des décisions loufoques, tout concourt en effet à ce que les problèmes observés ne soient pas résolus mais répétés et amplifiés. C’est ainsi qu’on va refaire avec gourmandise ce qui n’a servi à rien il y a neuf mois : le « show must go on » de façon aussi certaine que possible. Et j’écris bien « show » ici, car il ne s’agit que de ça : un spectacle médiatique destiné à gaver les téléspectateurs captifs. Le narratif « Les Urgences Sont Pleines » doit absolument perdurer quitte à tordre les chiffres et à plier les concepts. Et ce même si la mortalité réelle constatée est clairement revenue dans les normales saisonnières et qu’on est donc en face non pas d’une nouvelle vague d’un épisode épidémique catastrophique, mais bien dans l’engorgement habituel (malheureux mais logique) des urgences en cette saison qui tient largement plus de la désorganisation chronique des établissements hospitaliers que de quoi que ce soit d’autre ; les données officielles donnent une vision assez différente de la panique feinte sur les trombines médiatiques de nos ministres : |
Cette volonté de continuer le spectacle de la peur et de l’exagération n’est pas fortuite. En réalité, cela fait un an qu’on a complètement changé de régime, de façon claire et rapide : on est passé d’une sociale-démocratie déliquescente à une sorte de dictature sanitaire discrète, bâtie sur un « nouvel ordre sanitaire » plaçant les urgences hospitalière au-dessus d’absolument tout le reste du pays, occasionnant des délires autoritaires qu’on n’aurait même pas osé imaginer trois mois avant. Depuis, une espèce d’habitude malsaine s’est installée où les mesures absurdes ne semblent plus pouvoir être contestées sans voir débouler les recteurs de la pensée officielle, armés de leur knout médiatique qui peut faire fermer toutes les gueules à coups d’interdictions, de déplateformage, de poursuites, de campagnes de dénigrement et d’anathèmes complophiles. Au bilan, un an après l’exercice télévisuel de Macron, le pays a finalement sombré. On y a multiplité les décrets et mesures parfaitement liberticides, depuis les confinements (dont il a été largement montré depuis qu’ils ne servent à rien) jusqu’aux couvre-feux encore plus idiots puisqu’ils laissent débilement penser que le virus ne circulerait que la nuit, les explications alambiquées à base de « contrer l’effet apéro » montrant surtout une volonté de faire quelque chose, quitte à ce que ce soit n’importe quoi. La cruauté de certaines interdictions a ainsi transformé les EPHAD en véritables centres de détention pour retraités, les plaçant de fait bien loin en dehors de toute Constitution et des carabistouilles sur la France pays des droits de l’Homme. L’assouplissement récent des conditions d’incarcération de ces retraités montre d’ailleurs le mépris absolu des dirigeants du pays envers le petit peuple qu’ils peuvent ainsi martyriser sans sourciller si ça sert leurs petits intérêts politiques personnels. Utilisant la crise pour alimenter les écolocuculs et les décroissantistes en arguments carbono-compatibles, les politiciens pilotes de cette déchéance complète en viennent à souhaiter de moins en moins discrètement que ces confinements continuent afin de garantir une diminution de notre abominable empreinte carbone. Peu importe le prix exorbitant, voyons, Gaïa (1) nous le rendra – par des famines et des hivers bien rigoureux par exemple. Enfin, douze mois seulement auront suffi à faire évaporer nos droits de déplacement et de vie privée dans une course à la soviétisation effrayante du pays et de toute l’Europe occidentale : l’État, devenu omniprésent, décidant de tout, tout le temps, nous impose petit-à-petit un traçage permanent, des Je trouve la vaillant petit économiste bien sévère, mais s'il avait raison? UN CONSEIL SI VOUS AVEZ ENVIE DE VOUS FAIRE VACINER Choisissez AsraZeneca qui va reste le seul vaccin disponible et pour cause Thrombose : 9 pays ont suspendu AstraZeneca ?La vaccination avec AstraZeneca est suspendue temporairement dans 9 pays suite à la survenue d'évènements thromboemboliques (formation de caillot sanguin) :
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