Brovès, village rayé de la carte…
Au début des années 70, Brovès, petit village du Var, est littéralement rayé de la carte, après à la création du camp militaire de Canjuers.
Ses anciens habitants, aujourd’hui dispersés dans le département, ont l’autorisation de s’y retrouver une fois par an, le lundi de Pentecôte, afin de participer au pèlerinage organisé pour l’occasion dans la chapelle de ce village qui, peu à peu, tombe pourtant en ruines.
Un peu d’Histoire…
Brovès, d’une superficie de 3000 hectares seulement a ainsi été inclus sans état d’âme dans les 35 000 hectares prévus pour la réalisation d’un camp militaire sur le plateau de Canjuers. Après dix ans de lutte stérile, en juin 1974, les derniers habitants furent définitivement expropriés du village, qui devenait ainsi la propriété de l’Etat.
Les habitants sont alors relogés dans un hameau appelé Brovès-en-Seillans, construit plus en vallée, sur le territoire de Seillans. L'accès au village est depuis interdit au public, comme l'ensemble du camp. Les toitures en tuile du village ont été remplacées par des tôles de couleur rouge.
Mais en Mai 2005, suite à la parution d’un article de presse dans Var Matin, intitulé « Brovès sera-t-il définitivement rayé de la carte ? » une association a été fondée : « Les Anciens et Amis de Brovès ». Créée par cinq anciens « enfants de Brovès » devenus quinquagénaires, elle compte plus de 150 adhérents. La sauvegarde du patrimoine du village, le maintien du lien entre les anciens et amis de Brovès représentent ses objectifs principaux et s’inscrivent dans un véritable travail de mémoire.
Le dernier film de Gérard Oury, « Le Schpountz » y a été tourné en 1999. Il s'agit d'un remake du film tourné en 1938 par Marcel Pagnol, avec Fernandel dans le rôle principal
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